LA PEINE DE MORT – avec Yvan Benedetti et Pierre-Nicolas Nups – Le Forum du PdF

La Peine de mort ? Dans ce domaine comme dans tant d’autres, on entend des intellectuels hors sol, évoluant mentalement dans un monde virtuel, énoncer de « grands principes » très élaborés, aussi éloignés que possible des questions toutes simples inspirées par la réalité !
Pour aborder lucidement la question de la peine de mort, il faut remonter à la source.
Quelle source ? La seule source évidente de cette question : Les criminels exposés à cette condamnation. Qui sont-ils ? Quel danger représentent-ils ?
Ce qui suggère la seule question qui compte : comment protéger les honnêtes gens de ce danger ?
Et c’est alors que l’on réalise que la politique répressive actuelle aboutit exactement à l’effet inverse : Elle multiplie le danger induit par ces criminels.
Ces criminels ? Enfermé pendant trois ans dans la division de la prison de la Santé où sont transférés les plus dangereux détenus en attente de jugement, tant de métropole que de l’outre-mer, je les ai longuement côtoyés.
Capables du pire – sinon, ils n’en seraient pas là ! – le risque d’une condamnation définitive resterait cependant encore un frein relatif à leur dangerosité.
Condamnés et exécutés, ils ne menaceraient plus personne.
Mais, condamnés à la perpétuité considérée comme la peine maximum, PLUS RIEN NE LES RETIENT PLUS !
Ils peuvent tuer leurs gardiens, leurs codétenus, ou s’évader et faire un massacre : la justice a tiré toutes ses cartouches ! Elle ne dispose plus d’aucune peine dissuasive.
De criminels déjà dangereux, cette prétendue « justice » édulcorée par des gauchistes bien pensants à fait des bombes humaines que plus rien ne peut désamorcer !
Quant à la « peine de mort »… elle a toujours existé au fil des millénaires. Et elle existera toujours… du moins pour être appliquée par les crapules de tout acabit au détriment des braves gens sans défense !
La seule chose qui peut varier est le droit accordé aux victimes potentielles de s’en protéger, soit par la légalisation de la légitime défense, soit par l’exécution capitale enfin réhabilitée.
Il n’y a pas d’autre vérité.