Les locaux de la direction de la police nationale ont été cambriolés lundi à Paris. Les assaillants ont pénétré au sein de la Direction des ressources et des compétences de la police nationale (DRCPN), avenue des Terroirs de France, dans le XIIe arrondissement. Ils ont dégradé une douzaine de voitures et volé neuf terminaux Acropol (Automatisation des communications radiotéléphoniques opérationnelles de police), le système de cryptage des radios de la police, qui a coûté près de 650 millions d’euros, ainsi que des gyrophares.
« Ce système est un réseau radio hertzien cellulaire, numérique et chiffré […] permettant à un utilisateur, depuis tout point du territoire, d’accéder à tous les services, que ce soit par un poste fixe ou embarqué à bord d’un véhicule. Inversement, chaque fonctionnaire peut être joint partout en composant simplement son numéro de poste.
Les avantages d’Acropol consistent en la clarté phonique du message qui ne peut être intercepté par des tiers hors du réseau Acropol, une grande confidentialité due au chiffrement, et la possibilité de déclencher un appel d’urgence en cas de détresse en appuyant sur une simple touche ».
(Wikipédia)
Parmi les voitures visées, certaines sont rattachées au Service de protection des hautes personnalité (SPHP). Les places de stationnement des bâtiments – qui sont partagées par plusieurs services de l’État mais également par des sociétés privées – « bénéficient » d’une double garde, assurée par des vigiles privées et par des policiers. Ces derniers ont porté plainte dans un commissariat du XIIe arrondissement.
«Du fait de ce partage de l’immeuble avec d’autres sociétés, on sait de longue date qu’il est relativement facile d’accéder au parking»