Le Front national, vexé par plusieurs initiatives et déclarations successives de Robert Ménard lors de son « Rendez-vous de Béziers », a samedi mis un net coup d’arrêt à son alliance avec le maire héraultais, avec le départ théâtral de Marion Maréchal-Le Pen.
Robert Ménard prétendait réunir la « droite hors les murs », insatisfaite par l’étatiste FN comme par les « européistes » des Républicains, afin de peser sur la présidentielle, qu’il n’entend être un marchepied « de personne » et notamment pas du FN, mais promet une démarche « offensive » pour faire adopter par droite et extrême droite sa cinquantaine de propositions.
Très rapidement, la députée du Vaucluse a annoncé son départ de Béziers face à l’ »erreur politique majeure et historique » de Robert Ménard. Elle lui a reproché de nier l’actuel caractère « incontournable » du Front National.
« Je la remercie d’être venue (…) Elle a des gens autour d’elle qui ne veulent pas entendre parler d’une ouverture au-delà du FN. Elle subit des pressions. » déclare Robert Ménard.