Alors que la France connaît une dette record (plus de 2100 milliards d’euros), que le chômage atteint des sommets inégalés, que la submersion migratoire de notre pays s’intensifie chaque jour tandis que se précise la ruine économique et sociale, que s’accélère l’effondrement moral et spirituel, que rien ou presque ne tient debout, que la majorité au pouvoir se divise, que Mélenchon vient d’annoncer officiellement sa candidature à la présidentielle, ce qui est objectivement une mauvaise nouvelle pour les socialistes, que le remaniement ministériel auquel nous venons d’assister et qui a accouché d’une souris a été sévèrement jugé par la presse, que les deux chefs de l’exécutif plongent dans les sondages, qu’a de plus pressé le Parti socialiste ? Publier le 10 février un communiqué officiel contre le directeur de RIVAROL et appeler à une répression impitoyable contre lui. Sous le titre très pondéré « Le Parti socialiste condamne le déchaînement antisémite (sic !) de Jérôme Bourbon sur Twitter », la rue de Solferino explique qu’elle « condamne avec la plus grande fermeté le déchaînement antisémite lancé à l’encontre de Laurent Fabius, Alain Finkielkraut et Arnaud Klarsfeld sur le réseau social Twitter par Jérôme Bourbon, directeur de l’hebdomadaire RIVAROL. Si cet habitué des publications révisionnistes, antisémites et vichystes, admirateur du maréchal Pétain et de Jean-Marie Le Pen n’en est malheureusement pas à son coup d’essai et a déjà fait l’objet d’une condamnation en 2014 pour provocation à la haine des juifs, le Parti socialiste refuse de laisser ces propos qui insultent la République et ses valeurs se banaliser. Les réseaux sociaux, au même titre que tout autre support d’expression, ajoute le PS en grand donneur de leçons, n’autorisent ni l’expression raciste, ni l’expression antisémite, pas plus que les incitations à la haine. Et ses utilisateurs ne doivent pas s’y sentir à l’abri des règles républicaines. C’est pourquoi le Parti socialiste a d’ores et déjà signalé le compte de Jérôme Bourbon au réseau social Twitter afin à en faire de même. Nous nous réservons également la possibilité de saisir la justice à son encontre pour incitation à la haine raciale. »
Qu’avait donc écrit de si abominable votre serviteur sur son compte Twitter qui compte quelque 3 000 abonnés ? Voici les deux objets du “délit” : « Fabius président du Conseil constitutionnel. Après Badinter et Debré le petit-fils de rabbin. Le Palais-Royal est un territoire occupé. » et « Finkielkraut à l’Académie, Fabius au Conseil constitutionnel, A. Klarsfeld au Conseil d’Etat. On l’a compris, on n’est plus au temps de Pétain. » On peut en effet être frappé que ce soit quasiment à chaque fois un membre influent de la communauté juive qui hérite de la fonction prestigieuse et capitale de présider le Conseil constitutionnel. Lorsqu’il est par exemple question de trancher le problème de la constitutionnalité de la loi Gayssot, il n’est pas anodin de savoir si le président de cette institution est ou non un ardent sioniste. Or Laurent Fabius dont la première épouse s’était vantée qu’on laissât toute liberté aux milices sionistes les plus extrémistes quand l’homme du sang contaminé était locataire de Matignon, est connu pour son sionisme exacerbé.
Suite de l’éditorial de Jérôme Bourbon dans le Rivarol n° 3223 du 18 février 2016
Hier, sur la chaine de service public France 5, Anne-Sophie Lapix-Sadoun et Patrick Cohen recevaient Bernard-Henri Levy et Patrick « Bruel » Benguigui.
http://www.coulisses-tv.fr/index.php/magazines/item/7286-“c-à-vous”-mardi-16-février-les-invités-reçus-par-anne-sophie-lapix-sur-france-5