Le délai « pour recourir à une IVG (interruption volontaire de grossesse) médicamenteuse hors milieu hospitalier est assoupli, passant ainsi de 7 à 9 semaines d’aménorrhée », a annoncé le gouvernement dans un communiqué de presse lundi 9 novembre 2020.
Rappelons les délais actuels pour avorter, largement rallongés depuis la déjà démoniaque loi Veil de 1975. En France, ce délai dépend de la méthode choisie pour avorter :
- « l’IVG médicamenteuse » en cabinet médical est possible jusqu’à la fin de la 5e semaine de grossesse, soit 7 semaines après le début des dernières règles. (Si l’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse est pratiquée dans un établissement de santé, ce délai court jusqu’à 7 semaines de grossesse soit 9 semaines après le début des dernières règles).
- « l’IVG chirurgicale » (c’est-à-dire l’avortement par démembrement et aspiration) peut être réalisée jusqu’à la fin de la 12e semaine de grossesse, soit 14 semaines après le 1er jour des dernières règles.
Le confinement, prétexte pour étendre les délais pour avorter
Désormais donc, pendant l’état d’urgence sanitaire, le délai pour réaliser « l’IVG médicamenteuse » est porté de 7 à 9 semaines.
Le ministre de la Santé Olivier Véran et la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Élisabeth Moreno ont dit avoir pris cette décision dans l’optique de « reconduire les mesures exceptionnelles adoptées lors du premier confinement ». En effet, un décret du 14 avril dernier, lors du premier confinement dictatorial à visée prétendument sanitaire, avait déjà prolongé le délai de recours à l’IVG médicamenteuse en ville de 5 semaines à 7 de grossesse (c’est à dire 9 semaines d’aménorrhée maximum) comme dans les établissements hospitaliers
La motivation : éviter une éventuelle exposition au COVID-19 des femmes désireuses d’avorter… Vaste hypocrisie, puisqu’en même temps aujourd’hui comme lors du premier confinement, les femmes souhaitant bénéficier d’une IVG médicamenteuse pouvait exprimer leur choix par téléconsultation. Donc sans déplacement !
De l’allongement des délais pour avorter aux euthanasies déguisées par injection de Rivotril dans les EHPAD, le coronavirus aura donc eu bon dos pour justifier de nombreuses avancées de la culture de mort en France !
Les futurs projets de la culture de mort
Et ça n’est pas fini ! Deux projets de lois sont en cours de discussion au parlement pour étendre les possibilités de recours à l’avortement :
- En effet l’Assemblée nationale a adopté début octobre une proposition de loi allongeant le délai légal de l’avortement par démembrement et aspiration de 12 à 14 semaines de grossesse. 79 députés essentiellement de gauche et de la majorité macronienne ont d’ailleurs appeler «le gouvernement à accélérer l’adoption de la proposition de loi sur l’avortement» en l’inscrivant à l’ordre du jour du Sénat…
- Et de même l’Assemblée nationale a adopté cet été, dans le cadre du projet de loi bioéthique, un amendement ajoutant aux motifs autorisant une interruption médicale de grossesse (IMG) jusqu’au 9e mois (sic !) la « détresse psychosociale ». Le meurtre des enfants à la veille de l’accouchement…
Non au génocide des petits Français à naître !
Pour aller plus loin :
La diablesse avortueuse en chef a cassé sa pipe. Bon débarras !
Si l’avortement tardif n’est pas de la torture, il est difficile d’imaginer quoi d’autre le serait
Je me pose bcp de questions a propos de l’avortement jusqu’à 9 mois pour cas de souffrance psychique ou équivalent. Je pense que ces malheureux bébés naîtront par césarienne et ne seront pas « avortés » ( comment se débarrasser d’un bébé de 3, ou 4 kg !)puis ils seront vendus aux laboratoires pour tous les bidouillages du transhumanisme. Monstrueux.