Le 18 juin dernier, Vincent nous faisait parvenir ce texte après la vidéo diffusée sur le net, dans laquelle un certain Flavio demandait courageusement sa liberté. Il demeure confiant et attend l’audience préliminaire du 13 juillet prochain qui précèdera la décision définitive qui devrait être rendue le 27 juillet. En plus des nombreux courriers de soutien, Vincent s’est mis avec passion au dessin, et son talent fait des merveilles. En plus du texte, il nous a fait la gentillesse de nous faire parvenir un très beau portrait de jeune fille que nous souhaitons vous faire partager ici. Enfin, nous préparons avec lui , pour la rentrée, un grand entretien, dans lequel il nous parlera de son parcours ! De nombreuses anecdotes, de l’humour, beaucoup de sensibilité, et les péripéties d’une vie mouvementée au service d’un combat…
Vous l’avez appris : au terme d’une rencontre de kick-boxing filmée dans le cadre d’une compétition non officielle mais largement suivie, le vainqueur – un jeune homme prénommé Flavio – a lancé : « Libérez Vincent Reynouard » . la séquence a été diffusé sur Youtube, Twitter, TikTok,etc. Elle a fait plusieurs millions de vues. Qu’est-ce que vous inspire un tel fait ?
Tout d’abord, je remercie ce Flavio – dont j’ignorais l’existence – pour son courage. Car aujourd’hui, il en faut pour me soutenir à visage découvert. J’espère pouvoir rencontrer ce jeune homme pour lui dire tout le respect que je lui porte et pour m’entretenir avec lui en toute simplicité. Son courage exceptionnel doit servir d’exemple.
Son soutien, hélas, ne provoquera pas une révolution…
Non, bien entendu. Toutefois, quand l’accès aux grands médias vous est interdit, ce genre de déclaration permet d’avancer. Pour bien comprendre l’importance du geste de Flavio, il faut savoir que le système n’occulte pas nécessairement la répression qu’il orchestre. Mais ce qu’il souhaite, c’est conserver le monopole de l’information. Dans mon cas, il annoncera mon arrestation, mon extradition et mon incarcération en disant : « Le nazi négationniste Reynouard a été mis en prison ; d’autres procès lui seront intentés ». Le grand public pensera : « Cet individu veut exterminer les Juifs, les handicapés, les Noirs, les Arabes, les Slaves et instaurer une dictature au sein de laquelle les opposants seront jetés dans des camps de concentration. Bien fait pour lui ; il a ce qu’il mérite. Merci au système de nous protéger contre ce genre de monstre qui n’a rien appris du passé ». Or, quand Flavio lance : « Libérez Reynouard ! » , le message est très différent. Supposons que la séquence ait été vue un million de fois et que 10 % des spectateurs aient consulté internet pour apprendre qui j’étais. Cent mille personnes m’auront découvert. Supposons que 1 % ait eu la curiosité d’aller plus loin en consultant mon blogue ou en regardant quelques-unes de mes vidéos. Cela fera mille « éveillés » supplémentaires. Mille personnes qui, pas nécessairement convaincues à 100 %, auront compris qu’il reste un « problème des chambres à gaz » et que je ne suis pas le « nazi » présenté par l’Histoire officielle. Mille personnes qui en parleront autour d’elles. Voilà comment nos idées avancent. Le Système le sait. D’où ses efforts pour conserver le monopole de l’information en bloquant mon blogue par exemple et en retirant mes vidéos du Net. Dans un tel contexte, le geste de Flavio est d’une importance capitale.
Vous croyez donc que le révisionnisme progresse lentement en silence ?
La répression dont je suis l’objet me paraît le démontrer. Cette progression invisible, les sociologues l’appellent la « spirale du silence ». Lorsqu’une thèse est sévèrement combattue par les autorités, elle se répand par l’intermédiaire de nombreux canaux non officiels. Les citoyens convaincus n’en parlent pas publiquement par peur des ennuis. Toutefois, ils en parlent en privé. Ainsi, la thèse se répand-elle lentement, de façon invisible. Puis un jour, à la faveur d’une déstabilisation du Système provoquée par autre chose, les gens se mettent à parler ouvertement. On s’aperçoit alors que l’idée interdite était très répandue. Un exemple tiré du passé concerne la désaffection religieuse au XVIIIe siècle. « La France se réveilla incrédule », dit-on. C’était vrai : depuis un siècle, l’incrédulité avait atteint de nombreux foyers. Dans ses ouvrages, l’abbé Proyart – un contemporain de la Révolution – en parle très bien.
Vous êtes donc optimiste ?
Je suis serein : la vérité historique triomphera un jour ou l’autre, lorsque le Système s’effondrera, emportant avec lui ses mensonges.
Un ami qui s’intéresse à l’affaire d’Oradour m’a appris qu’au Centre de la Mémoire d’Oradour, la librairie propose très peu de titres sur la tragédie en elle-même. Il a constaté l’absence des ouvrages rédigés par des auteurs modernes pourtant peu suspects de révisionnisme. Il l’attribue au fait que ces auteurs finissent par dévoiler certaines vérités dérangeantes pour la thèse officielle. La plupart de ces vérités ont été découvertes par vous, mais les historiens omettent de le préciser, comme s’ils en étaient les découvreurs. Bref, ils vous pillent. Cela vous laisse-t-il un sentiment amer ?
Non, pas du tout. L’important est que la vérité se diffuse. Pour ma part, je me considère comme un simple serviteur de la vérité. Je la découvre et l’expose. Si d’autres la reprennent à leur tour sans nommer le serviteur qui la leur apporte sur un plateau, c’est sans importance. Je n’attends pas ma récompense ici-bas. Sur cette terre, j’espère juste que la Providence m’aidera dans ma mission – et elle m’a beaucoup aidé, Deo Gratias !
Pour l’heure, vous êtes en prison dans l’attente de votre libération ou de votre extradition. Cela fait près de huit mois que vous croupissez entre les quatre murs d’une cellule. Quelles sont vos impressions ? Êtes-vous optimiste ?
Mon avocat est optimiste. Moi, je n’attends rien. La dernière fois qu’il m’a vu – c’était le 8 juin – constatant mon éternel sourire, il m’a dit : « Vous semblez être le prisonnier le plus heureux d’Edinburgh ! ». je lui ai répondu que j’étais heureux. Ce séjour passé ici restera parmi les plus beaux souvenirs de ma vie. Dans ma cellule, je n’ai ni télévision, ni radio, ni Internet. Ne lisant pas la presse, j’ignore donc ce qu’il se passe dans le monde : la guerre en Ukraine, la COVID, les retraites. Je n’en sais rien et je m’en moque éperdument ! En échange, mon esprit est calme, reposé. Je lis beaucoup de livres de spiritualité, j’écris et j’apprends à dessiner des mangas. J’entretiens une correspondance avec de nombreuses personnes très intéressantes. Je pense surtout à une femme avec laquelle nous échangeons à propos de philosophie, de sociologie et de spiritualité. Nos échanges sont très constructifs et profitables aux deux. Ici, je me suis découvert un talent que j’ignorais : savoir réaliser des portraits à partir de photos. Les détenus m’apportent des clichés de leur famille ou de leur petite amie et j’en fais des aquarelles. Cette semaine, un prisonnier m’a donné deux photos : une de sa fille et une du grand-père dont elle était très proche. Ils avaient l’habitude de se promener ensemble le long d’une rivière. Il m’a demandé de les réunir sur un dessin dans un décor de rivière. Je l’ai fait, il en était très ému. Tout le monde m’aime pour ma générosité – je ne demande aucune rétribution en échange de mes dessins – et pour mon sourire. Un détenu m’a dit : « Ton sourire nous illumine ! ». Ma cellule étant à l’Ouest, le soir, la nature me gratifie de couchers de soleil d’une grande beauté. Je dépose des flocons d’avoine sur ma fenêtre, les pigeons et mes mouettes viennent les picorer. Certains se sont laissés apprivoiser et viennent manger dans ma main (ou dans la cuiller remplie). Deux jeunes mouettes, notamment, n’ont plus aucune peur. Je les observe avec émerveillement. La Nature nous apprend ou nous rappelle tant de vérités. Les nuages qui passent en changeant de forme pour enfin disparaître soulignent la brièveté de la vie où tout est impermanence. Je les regarde passer et je médite. Le soir, dans le silence de ma cellule, je reste allongé sur mon lit en pensant à l’existence, au sens de la vie, à la vacuité… Oui, vraiment, ce séjour à la prison d’Edinburgh restera parmi mes meilleurs souvenirs. Certes, mon corps est entre quatre murs, mais lorsque je médite ou que je dessine, des étendues infinies s’offrent à moi, étendues que je parcours en toute liberté.
En cas de libération le 27 juillet, quels sont vos projets ?
Je n’en ai aucun. Je vis chaque jour pleinement, sans songer à l’avenir. Si je suis libéré, sans doute resterai-je en Écosse le plus longtemps possible, dans une petite chambre d’hôte, comme je l’étais avant mon arrestation. Mais sera-ce possible ? Je l’ignore, car je suis persuadé que les autorités françaises s’acharneront pour parvenir à me saisir. Dès lots, on verra…
Avez-vous des projets éditoriaux ?
Si Dieu me prête vie, je poursuivrai la rédaction de mes mémoires. Ma vie s’est révélée très agitée et remplie d’évènements qui peuvent servir d’enseignements pour des lecteurs plus jeunes. J’ai réalisé des choses positives, mais j’ai aussi commis beaucoup d’erreurs dont j’aimerais prévenir les autres. Bref, je souhaiterais que mon expérience puisse être utile.
Et en matière de révisionnisme ?
Je ne pense à rien de spécial, mais cela ne signifie pas que j’aurais abandonné. Toute ma vie, j’ai fait n’importe quoi. Comprenez : toute ma vie, j’ai réagi aux circonstances et aux opportunités. Considérons l’exemple d’Oradour : tout est parti de deux brochures qu’un ami m’a prêtées au printemps 1990. La première fois que je me suis rendu dans le « village martyr », j’avais pris un billet de train pour Limoges. J’ignorais comment j’irais de Limoges à Oradour. Un contrôleur m’a suggéré de descendre avant Limoges et de dormir le soir au camping de Nieul. J’ai suivi son conseil. Mais ma détermination, a payé : mon livre paru en décembre 2022 en est le fruit.
C’est un peu le « triomphe de la volonté ».
La foi déplace les montagnes, la volonté permet de surmonter les obstacles. La vie me l’a confirmé. Ma volonté restant intacte, je suis confiant dans l’avenir, quel qu’il soit. Même si je dois mourir, je sais que les graines semées ne l’auront pas été en vain. Elles germeront.
Gloire au héros Reynouard
Quel courage, quelle détermination admirables!
À propos d’oiseaux sur les fenêtres des cellules , il y a une très belle chanson chantée par Antoine Ciosi qui s’appelle Le prisonnier : « Je t’envie petit moineau toi qui viens chaque soir pour me rendre visite « …. Antoine Ciosi « Le prisonnier « .
Le Prisionnier , la chanson du Corse Antoine Ciosi était très aimée des voyous Français des années 70 , elle était chantée dans certains bars et restaurants , parfois accompagnée à la guitare , mais il était difficile pour beaucoup de retenir le refrain en langue corse .
Soutenir Vincent Reynouard est un devoir.
Ses travaux sont brillants et reposent sur des recherches fouillées sans précédent. Pourquoi l’interdire? Si la vérité est du côté des exterminationistes, alors qu’il sortent de leurs tanières. Acceptez un débat, une confrontation, un face à face? Que craignez-vous? Que celà remette en cause le récit imposé depuis 1945?
Pour faire taire Vincent et les autres, il faudra trouver autre chose que de la prison. Car ils ont déjà réveillé la conscience de milliers d’Européens.
Pour Vincent et pour tous les autres chercheurs emprisonnés, amitiés nationalistes !
L’avenir commence demain