Depuis des années, ils inondent notre champ visuel avec les images de Floyd, de Traore, de Théo Luhaka, de Zyed et Bouna et de tout le spectre des épidermes foncés.
Le surgissement, au milieu de cette collection de victimes exotiques, de Lola, petit ange blond, vient déranger cette litanie.
Lola vient rappeler ce qu’est être réellement une victime : elle était réellement innocente, réellement inoffensive, elle n’était pas poursuivie par la police, n’avait pas de drogue dans ses poches. C’était une enfant qui rentrait de l’école paisiblement.
Intérieurement, plus ou moins inconsciemment, ils la détestent parce qu’elle vient rappeler ce qu’est la condition véritable de la victime totale, quand eux voudraient qu’une victime soit forcément foncée, forcément traquée par la police, forcément persécutée par l’ordre réactionnaire.
Ils veulent un monopole que le martyre de Lola leur retire. Trop blanche, trop blonde, trop innocente pour mériter le statut de victime dans un pays qu’ils veulent faire passer pour un enfer raciste où les Blancs seraient privilégiés en tout.
C’est pour cela qu’ils transforment Lola en prétendu enjeu politicien et font autant de commentaires sur « la récupération » : pour qu’elle ne soit plus tout à fait une victime mais un argument dans la bouche des racistes. Parce qu’il ne peut y avoir qu’un genre de victimes dans ce pays : le genre Traore, Floyd, Théo.
Ils tuent Lola chaque jour une nouvelle fois.
Andy Irlam
Je ne fais de distinction à propos d’horreurs, quel que soient les auteurs ou les victimes. Je suis contre toute racialisation. Pour moi, un humain est égal à un autre humain ; une horreur à une autre horreur. On peut avoir des préférences, pour telle ou telle autre raison, mais elles ne doivent affectées nos émotions face à l’horreur pas les droits humains des victimes d’horreurs. Les préférences que nous pouvons avoir ne doivent pas sortir de l’intime. Et pour ce qui est de l’immigration, nous sommes tous à des degrés divers, des descendants d’immigrés. Les immigrés ne quittent pas leurs pays, leurs familles de gaité de cœur. Le problème de l’immigration, concerne en premier lieu les immigrés. Les lois CONTRE l’immigration sont forcément racistes et inhumaines. Il faut au contraire des lois POUR les immigrés, qu’ils puissent vivre chez eux décemment, sans devoir immigrer, souvent au péril de leur vie ( beaucoup meurent en mer ou sont les proies de trafiquants sans scrupules). Pourquoi ne pas œuvrer à la création d’un Fonds international pour aider les plus démunis à vivre ?
« Je suis contre toute racialisation. » Dans ce cas, il ne faut pas vous plaindre que l’on égorge vos enfants.
Et pourquoi ne pas déjà créer un fond pour aider les français qui dorment dehors ou dans leur voiture et ceux qui font les poubelles pour survivre . Pourquoi vouloir toujours aider les autres qui ont un pays avant de s’occuper des nôtres ? Qui nous aidera, nous, lorsque notre pays pliera sous la dette et connaitra l’avenir de la Grèce ? Macron va encore verser 1 milliard à l’Afrique du sud . Combien de milliards versent on à l’Afrique chaque année qui finissent dans les poches des dirigeants! Combien de milliards pour soigner toute l’humanité pendant que nos hôpitaux se meurent, que nos vieux crèvent dans les EHPHD ? Combien de milliards à cause de l’insécurité propagée par cette invasion migratoire hors de contrôle avec des populations inassimilables ? Combien de milliards pour entretenir toute cette immigration que les français ne veulent pas ? Chaque pays doit s’occuper de ses ressortissants, ce n’est pas à la France d’entretenir le monde entier au détriment des français ! Ras le bol !