Les évêques catholiques ont voté samedi le document final du « synode sur la famille ». S’il ne concerne qu’un passage sur 62, c’est le cas des pédérastes qui a été mis sur le devant de la scène et qui a été quasiment le seul sujet évoqué par les médiats. Ce passage sur les déviants sexuels a été approuvé à une large majorité des évêques (118 voix contre 62), sans toutefois être considéré comme officiellement accepté comme émanant du consensus synodal : chaque paragraphe nécessite le vote de deux tiers des évêques, soit au moins 123 voix, pour être adopté. La majorité simple, avec 183 votants, est de 92 voix. La première version de ce passage était particulièrement provocateur :
« Les personnes homosexuelles ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne : sommes-nous en mesure d’accueillir ces personnes en leur garantissant un espace de fraternité dans nos communautés ? Souvent elles souhaitent rencontrer une Église qui soit une maison accueillante. Nos communautés peuvent-elles l’être en acceptant et en évaluant leur orientation sexuelle, sans compromettre la doctrine catholique sur la famille et le mariage ? […] La question homosexuelle, peut-on lire également dans ce rapport officiel du synode sur la famille, nous appelle à une réflexion sérieuse sur comment élaborer des chemins réalistes de croissance affective et de maturité humaine et évangélique en intégrant la dimension sexuelle : elle se présente donc comme un défi éducatif important. […] Sans nier les problématiques morales liées aux unions homosexuelles, on prend acte qu’il existe des cas où le soutien réciproque jusqu’au sacrifice constitue une aide précieuse pour la vie des partenaires. De plus, l’Église prête une attention spéciale aux enfants qui vivent avec des couples du même sexe, en insistant que les exigences et les droits des petits doivent toujours être au premier rang. […] Une nouvelle sensibilité de la pastorale d’aujourd’hui consiste à comprendre la réalité positive des mariages civils et, compte tenu des différences, des concubinages. Il faut que dans la proposition ecclésiale, tout en présentant clairement l’idéal, nous indiquions aussi les éléments constructifs de ces situations qui ne correspondent plus ou pas encore à cet idéal. »
Même s’il a été remanié, il témoigne d’un profond désordre.
« Les comptes rendus des débats, les entretiens accordés par les prélats aux médias, la publication de la “relatio post-disceptationem”, les commentaires des vaticanistes, tout cela confirme le degré d’infiltration du Vatican par des forces occultes qui travaillent à détruire l’Église de l’intérieur.
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il a de quoi étonner par son ampleur. En s’attaquant au sein même des murs du Vatican aux fondements les plus élémentaires de la définition de la Famille, les forces du mal démontrent leur avancée spectaculaire et assumée.
Ce samedi 18 octobre, le pape François dévoilera la “relatio sinodi”, synthèse qui tentera probablement d’apaiser les tumultes tout en conservant les équivoques. Mais le mal sera fait. Les forces de la subversion savent qu’elles peuvent déjà envisager le prochain synode avec l’assurance que le terrain aura été préparé. Pendant les prochains mois, nul doute que médias et organisations LGBT vont s’y atteler »
dénonçait vendredi le président de Civitas Alain Escada. Le simple fait de permettre d’évoquer les déviants sexuels dans un texte sur le mariage était une provocation, qui tranche avec le message du synode aux familles.
Par la voix du père Lombardi, qui dirige le Bureau de presse du Vatican, le pape François a cependant fait savoir que :
« Ces paragraphes non pas eu la majorité qualifiée des deux tiers, mais ils ont eu la majorité simple. On ne peut donc pas les considérer comme l’expression d’un consensus du synode, mais la discussion va continuer. Il y a encore beaucoup de chemins à parcourir. Le fait que le pape ait voulu que soient publiées, et le texte, et les résultats des votes paragraphe par paragraphe, ce qui est une première, démontre qu’il veut que tous comprennent exactement, comment les choses, sont et sur quels points il va falloir continuer le travail du synode».
Un autre membre du bureau de presse, le père Rosica, a précisé :
« Le fait que ces trois paragraphes n’ont pas reçu la majorité qualifiée ne signifie pas qu’ils ont été complètement rejetés ».
Ces déviances ont provoqué de fortes réactions parmi les éléments sains de l’Église.
« Les pères synodaux ont jugé inacceptables les affirmations sur les rapports sexuels hors mariage et entre personnes de même sexe. Le message est fort: le texte doit être radicalement changé »
avait déclaré le cardinal américain Raymond Leo Burke après la diffusion d’un texte préliminaire largement consacré aux paires des dégénérés sexuels.
« Plus que tout autre, le Pape, comme pasteur de l’Église Universelle, doit servir la vérité. Le pape n’est pas libre de changer la doctrine de l’Église sur l’immoralité des actes homosexuels, l’indissolubilité du mariage ou toute autre doctrine de foi »
a rappelé Raymond Leo Burke.
Les sanctions ne devraient pas tarder à arriver pour punir les défenseurs de la famille. Raymond Leo Burke a annoncé qu’il allait être mis à l’écart par le pape et perdre son poste de préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, le plus haut tribunal du Saint-Siège pour un poste honorifique de patron de l’Ordre souverain de Malte.
Ce synode mélange tout : il faut faire la différence entre les lois humaines et les loi naturelles divines .Le mariage , le divorce interdit ,le sexe interdit hors mariage sont des prescriptions religieuses ,d’origine humaine . Il faut évoluer sur Tandis que le couple homme/femme est une loi divine .Qui veut faire l’ange fait la bête .
Il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. A César de ridiculiser l’Institution du mariage civil. A Dieu de bénir l’amour conjugal. Et quand la hiérachie de notre Eglise continue à subordonner le mariage religieux au mariage civil, je la trouve bien servile à l’égard de la république athée qui la méprise. L’Etat dit français se vante d’être laïc, qu’il se mêle de ce qui le regarde.
L’Eglise va après avoir perdu tous ces fondements va disparaitre car tel est la volonté de l’oligarchie. La renaissance du catholicisme se fera hors de l’Eglise et non pas à l’intérieur .