Ultime rebondissement dans les affaires de corruption massive liées à l’attribution des coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, l’enquêteur Michael Garcia a démissionné de son poste de à la FIFA.
Ancien procureur fédéral américain, c’est lui qui avait obtenu le départ du politicien juif démocrate Eliot Spitzer, impliqué dans un scandale lié à la prostitution, quelques mois après son élection comme gouverneur de New York – il avait fait payer pour plus de 80 000 dollars de services à et pour des prostituées –, un court laps de temps durant lequel l’israélite tenta d’imposer la légalisation des accouplements sodomites et de permettre aux délinquants immigrés clandestins de pouvoir… obtenir un permis de conduire.
Michael Garcia avait été recruté pour enquêter sur les très forts soupçons de corruption concernant non seulement les vainqueurs des attributions, la Russie et le Qatar, mais aussi la plupart des concurrents, dont la Grande-Bretagne. Il avait à sa disposition une équipe d’enquêteurs et, après plusieurs mois d’enquête, avait rendu son rapport à la FIFA.
Les dirigeants du football mondial ont refusé de rendre public le texte, et ont simplement demandé au président de la chambre de jugement de la commission d’éthique (sic) de la FIFA, Hans-Joachim Eckert, d’en réaliser une synthèse qui, elle, a été publiée. Évoquant quelques faits minimes à la limite de la légalité, ce document valide l’ensemble des procédures d’attribution et prétend qu’il n’y a rien d’important à signaler.
Michael Garcia avait fait savoir son rejet de cette synthèse, dont il affirme qu’elle contredit ses propres conclusions. Pourtant, il refuse de rendre publique son enquête. Il avait interjeté appel auprès d’une instance de la FIFA, qui l’a rejeté en début de semaine, ce qui a provoqué sa démission.
« Je ne suis pas d’accord avec la décision de la Commission de recours de la FIFA. Pendant les deux premières années après mon recrutement comme président indépendant de la chambre d’enquête de la commission d’éthique de la FIFA, je pensais que [la FIFA] faisait de réels progrès. Ces derniers mois, cela a changé ».
a dénoncé Michael Garcia.
Étonnés par le refus de Michael Garcia de diffuser publiquement son rapport, certains ont remis en question sa probité. Agissant sur commande de l’un des organismes les plus corrompus de la planète, au cœur de l’idéologie mondialiste de l’argent roi et du métissage, son rapport serait en réalité très proche du résumé réalisé par l’ancien magistrat allemand. Michael Garcia tenterait de se couvrir en affirmant avoir découvert des faits de corruption parce qu’une enquête serait actuellement menée par le Bureau d’enquête fédéral (FBI, Federal Bureau of Investigation) aux États-Unis. Cette dernière, en révélant d’importants faits de corruption passés sous silence par Michael Garcia, pourrait ruiner sa carrière. Le démissionnaire de la FIFA travaille désormais un important cabinet d’avocats de Chicago, Kirkland & Ellis LLP.