Jeudi, le Front pour la victoire du peuple du Levant (Jabhat an-Nuṣrah li-Ahl ash-Shām dit Front al-Nosra), affilié à La Base (el-Qaïda), a revendiqué l’enlèvement de huit « rebelles » entraînés ces derniers mois par les États-Unis. Parmi eux figurerait un commandant. Le commandement américain a démenti.
Vendredi, le groupe islamiste a lancé une attaque contre le siège de cette unité, appelée pompeusement « Division 30 », alors qu’elle ne compte que quelques dizaines de soldats actuellement, près d’Azaz (Alep, extrême nord-ouest). Les combats ont fait onze morts.
Selon des chiffres diffusés il y a peu, la « division » américano-syrienne comptait 56 individus sur le terrain, fortement armés et équipés de matériel américain, très loin des 5 600 membres annoncés pour la fin de l’année.
Selon certaines sources, cette unité a perdu 72 % de ses membres sur le terrain, avec 5 tués, 18 blessés et 20 enlevés au total.
Le programme d’entraînement américain a déjà provoqué des commentaires peu amènes devant son insuccès, très peu de personnes ayant répondu à l’appel, et le manque de détermination des volontaires.