L’islamiste à papiers français Brahim Abdeslam tenait un « bar » très spécial à Molenbeek, dans cette tristement célèbre cité de la région bruxelloise particulièrement envahie de la Belgique.
Le bar « Les Béguines » abritait un « coffee shop » (sic), lieu de consommation et de vente de drogues. Lors d’un contrôle en août dernier, les policiers avaient découvert sur plusieurs consommateurs de la drogue, des cendriers contenant des cigarettes de cannabis et les preuves que les nombreux étrangers qui fréquentaient l’établissement y ingéraient également des champignons hallucinogènes interdits.
Les autorités avaient décidé le 2 novembre la fermeture de l’établissement pour une durée de cinq mois à partir du 5 novembre.
Brahim Abdeslam faisait partie de l’une des trois équipes ayant attaqué Paris le 13 novembre dernier. Il était vraisemblablement dans la Seat Leon noire qui a attaqué les terrasses de bar et de restaurant avec son frère. Ce dernier l’a laissé sur le boulevard Voltaire près d’un bar. Il s’y est fait exploser au moment où il commandait une consommation. Son frère et complice Salah Abdeslam est actuellement en fuite, objet d’un mandat d’arrêt international. Leur autre frère, Mohamed Abdeslam, a été arrêté puis libéré. Cet employé communal, qui vivait avec ses trois frères dans la cité occupée, affirme ne rien partager avec ses frères et n’être au courant de rien.