Le 3 avril dernier, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avait avoué que « des dizaines de milliers de soldats ukrainiens ont été entraînés par l’Alliance pour combattre les forces russes ». Et Régis Le Sommier, revenant d’Ukraine au plus près du centre d’enrôlement des volontaires étrangers, témoignait : « Au-delà de l’aspect romantique, des fois j’avais l’impression d’être avec les brigades internationales, in fine je me retrouve avec le Pentagone (…) Cette guerre c’est une guerre russo-americaine ».
Stoltenberg et Le Sommier dévoilaient publiquement l’implication y compris militaire du camp atlantiste sur ce bout d’Europe. Non pas pour la sécurité des peuples qui y vivent mais pour la mise en œuvre de l’agenda yankee voulant implanter une guerre au cœur du continent à la frontière de la puissance montante du XXIe siècle : la Fédération de Russie.
Depuis cette date, les confirmations pleuvent provenant d’officiers supérieurs américains et d’experts proches du Pentagone.
Le Pentagone est à la manœuvre en Ukraine depuis 2013
Le général américain Joseph Hilbert a annoncé mercredi lors d’une conférence de presse au Pentagone que « l’armée américaine avait formé plus de 23 000 soldats ukrainiens depuis 2015 » :
« Depuis le début de la mission jusqu’en janvier 2022, nous avons formé plus de 23 000 soldats des forces armées ukrainiennes de 17 bataillons et 11 brigades différentes ».
De son côté, TJ Coles, chercheur et universitaire à l’université américaine de Plymouth, a déclaré que « les États-Unis avaient fait de l’Ukraine une arme contre la Russie ». Dans un article publié dans The Grey Zone, l’expert a affirmé que « les États-Unis ont travaillé pendant plus de deux décennies pour « militariser frénétiquement l’Ukraine », en focalisant leurs efforts contre la Russie.
En outre, Coles a écrit que « c’est la partie américaine qui porte la responsabilité de ce qui se passe dans le pays aujourd’hui », ajoutant :
« Depuis le coup d’État mené par les États-Unis en Ukraine en 2013-2014, les forces américaines ont formé des Ukrainiens, y compris des unités néonazies, pour combattre dans des zones peuplées. »
Et Coles a précisé que « la militarisation de l’Ukraine fait partie de la paranoïa de Washington dans ce que le Pentagone appelle « l’hégémonie totale ».
Azov enrôlé par le Pentagone
En fait de « nazis », voilà encore la confirmation de notre analyse : les bataillons de volontaires enrôlés dans la Garde nationale ou les Forces armées ukrainienne se révèlent être en pratique les fidèles serviteurs du projet néo-conservateur américain !
Il était étonnant que le pouvoir juif à Kiev laisse ces formations exhiber forces symboles en usage pendant la Seconde Guerre mondiale et que les oligarchies politico-médiatiques occidentales n’y trouvent rien à redire. Alors même que la moindre croix celtique en Europe de l’Ouest déclenche l’hystérie que l’on connait à propos « des heures les plus sombres, les plus tragiques et les plus noires de notre histoire »… Et que la suite habituelle de la chanson de la pleurniche se finit systématiquement par une condamnation morale unanime et une répression qui, en Ukraine, n’ont toujours pas pointé le bout de leur nez ???!!!
Bien au contraire, les médiats français, gêné aux entournures au début du conflit et qualifiant alors ces bataillons de « patriotes » ou « nationalistes », n’hésitent plus aujourd’hui à produire des reportages les désignant comme « héros » de (Marioupol) ou « résistants » (d’Azovstal), évitant quand même de zoomer sur leurs « runes du loup » et autres « soleils noirs » de leurs uniformes. Vocabulaire étonnant dans la bouche de ces « journalistes » pour qualifier des représentants de ce qu’ils nomment habituellement « la bête immonde » ?
Etonnant ? Non, pas vraiment ! Et pour cause, ils ne sont pas des « nationaux-socialistes » ou des « nationalistes ». Le nationalisme est une doctrine de la Troisième Voie rejetant aussi bien l’internationalisme libéral que l’internationalisme socialiste. Eux sont plutôt des russophobes fanatiques et/ou des chauvinistes (ou nationalitaristes) galiciens enrôlé sous la bannière atlantiste, vassalisés au service du projet néo-conservateur américain. Et ils ont été envoyés au casse-pipe par la junte de Kiev, mise en place ou stipendiée par les États-Unis depuis 2013…
For those who still have any doubt on #Azov’s affiliation. There are proud #jews in it. Extreme-right tendencies is an old story, purged since the battalion was integrated in the #ukrainian army. Now, there are no “if” or “but”. These heros have to live. They have to be rescued. https://t.co/lplNWauUf5
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) May 12, 2022
Triste sort quand même pour ceux d’entre eux qui ont été trompés, manipulés et qui y laisseront leur peau…
Et pour ce qui est de l’hypocrisie et de l’imposture des médiats, on la connait déjà : ils servent la soupe que les oligarchies capitalistes et mondialistes qui les possèdent leur demandent de vendre. Sans une once de neutralité ou d’honnêteté intellectuelle. Nous l’avons déjà dit, dans cette guerre, les médiats sont un des cobelligérants dont le combat est de conquérir les tripes du lecteur ou du spectateur pour court-circuiter son cerveau.
L’Ukraine au service du projet néo-conservateur américain
Le diplomate américain à la retraite Chas Freeman avait précédemment indiqué, dans un article publié par le même journal en ligne, que :
« les États-Unis « mènent une guerre non déclarée contre la Russie en Ukraine, afin de maintenir leur hégémonie dans le monde ».
L’Ukraine et ses bataillons de volontaires sont utilisés pour empêcher l’émergence, ou plutôt le retour sur la scène mondiale, de la puissance russe (anesthésiée pendant plus de 10 ans après l’implosion de l’URSS) alors que la puissance américaine est, elle, maintenant déclinante.
Si la Fédération de Russie est une puissance eurasienne certes, son cœur en reste la Russie et celle-ci est bien européenne depuis son acte de naissance dans la Rus’ de Kiev. Ce n’est pas pour rien que ce territoire est toujours peuplé jusqu’au-delà du Dniepr soit d’une majorité soit d’une forte minorité de Russes et russophones, selon les régions concernées.
Plus à l’Ouest du Dniepr, c’est la « Galicie », région tiraillée ou vassalisée au cours de l’histoire entre plusieurs autres puissances et qui a été fédérée avec le Donbass russe (et des territoires peuplés de Polonais, Slovaques, Hongrois, Roumains, Bulgares, Grecs…) par les Soviétiques au sein d’une province de l’URSS qu’il appelèrent « Ukraine ».
La Russie se bat aujourd’hui autant pour empêcher une « dérussification » violente de son cœur nucléaire géographique, historique et culturel, que pour une « place au soleil » dans un monde multipolaire face aux États-Unis, à la Chine, à l’Inde…
Les intérêts américains : prolongement et escalade du conflit
Pour sa part, le président des chefs d’état-major interarmées des forces armées américaines, le général Mark Milley, a estimé que :
« les hostilités en Ukraine pourraient se poursuivre pendant plusieurs années. Les hostilités en Ukraine vont se prolonger, je pense que ce sera un conflit à long terme ».
Interrogé si les États-Unis forment des soldats ukrainiens aux armes modernes, le général Mark Milleya répondu : « Oui, c’est vrai. Cet équipement nécessite une formation pour pouvoir l’utiliser, et nous les formons. »
Selon le chef d’état-major américain, « les exercices ne se déroulent pas sur le territoire ukrainien, mais plutôt aux États-Unis ».
Récemment, un responsable du Pentagone a révélé « des progrès dans la mise en œuvre de cours de formation pour les forces ukrainiennes sur les systèmes d’artillerie fournis par les États-Unis », et il est probable que « le processus de formation des soldats ukrainiens sur ces systèmes se déroulera en Europe de l’Est ».
On le comprend, les États-Unis et le pouvoir à Kiev sont bien déterminés à se battre contre la Russie jusqu’à la dernière goutte du sang du dernier… ukrainien.
OTAN, hors d’Europe !
Mon sentiment est que, pour les sionistes, même un juif reste de la chair à canon tant qu’il n’a pas fait son allia. Et pour l’avenir d’Eretz Israël toute alliance, même avec le diable est nécessaire et justifiable.
Pour l’amérique du nord livrer des armes et quelques instructeurs, pour autant que GI’s ne soient pas engagés, lui convient. L’important est que l’opinion américaine ne voit pas de boys mourir. Les américains du nord comme les anglais ont toujours fait tuer des population exogènes et quelques cadres.
Merci pour cette excellente mise au point !
Pour rappel -> https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/20685-gaullistes-dieudonne-nationalistes-comment-le-gouvernement-russe-juge-la-france-ses-militants-et-son-histoire
Selon les lois russes actuels, vous seriez tous bon pour 5 ans de prison…
On s’en fout ! On est déjà censurés, dissous, poursuivis, interdits, condamnés ici…
Les oligarques russes font partis du peuple élu ! je ne soutient ni l’un ni l’autre…