Le gouvernement écossais prépare une nouvelle loi, qui lui permettra de poursuivre en justice les personnes qui utilisent un langage jugé abusif ou haineux dans leur foyer. C’est dangereux et malsain, et cela encouragera les enfants à dénoncer leurs parents.
Il semble que l’un des objectifs du gouvernement dirigé par le Scottish National Party (SNP, Parti national écossais) soit d’effacer la distinction entre la vie privée et le comportement des gens en public. Dans un esprit véritablement totalitaire, il est déterminé à s’octroyer le pouvoir d’intervenir dans la vie privée des gens et de réglementer les affaires familiales.
Le « Hate Crime and Public Order (Scotland) Bill » (« Projet de loi écossais contre les crimes de haine et pour l’ordre public ») va bien au-delà des lois sur les crimes de haine en vigueur dans d’autres pays. Son objectif ne se limite pas à criminaliser ce que les gens disent en public, mais aussi à punir les individus pour ce qu’ils disent chez eux, à table ou lorsqu’ils regardent la télévision.
Ce projet de loi introduit un délit d’incitation à la haine contre les personnes « présentant des caractéristiques protégées », notamment l’orientation sexuelle, la race et le handicap. Le secrétaire à la justice du SNP, Humza Yousaf, estime qu’il n’y a aucune différence entre insulter quelqu’un à table, et dans la rue ou sur le lieu de travail. « Sommes-nous prêts à protéger quelqu’un dont le comportement est menaçant ou abusif et qui attise intentionnellement la haine contre, par exemple, les musulmans ? », demande Humza Yousaf, avant de poursuivre : « Cela devient-il acceptable simplement parce que ça se passe à la maison ? »
L’intention d’ouvrir les foyers à la surveillance de la police du langage remet en question le caractère sacré de la vie familiale. Il menace également de perturber les relations familiales. Il n’est pas nécessaire d’être professeur en sociologie pour comprendre que si les membres d’une famille hésitent à se parler librement, les échanges spontanés, si importants pour entretenir le lien familial, seront compromis. Tous ces échanges détendus, ces confidences familiales et ces plaisanteries pourront désormais constituer des preuves que la police pourra retenir pour légitimer une poursuite judiciaire.
Au lendemain de la mort de l’icone Sean Connery, connu pour son incarnation culte de l’espion britannique 007, il est cocasse de voir sa terre natale à la pointe du totalitarisme soft. En pleine dictature sanitaire, le pays du bon whisky fait une large échappée dans le domaine de l’ingénierie sociale.
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Ainsi l’extrême tolérance, ou l’idéologie totalitaire de la tolérance, nous conduit au totalitarisme, par tous les chemins d’ailleurs. Chacun appréciera la convergence « des luttes », ainsi le libéralisme, comme le marxisme, aboutit au totalitarisme. Nous savons que pour lutter contre les totalitarismes, seul les régimes autoritaires y parviennent, et dans le cas spécifique du Royaume de France, nous avions le plus équilibré d’entre eux, le plus légitime, le plus efficace et finalement le moins autoritaire de tous, pour le peuple, autrefois, le plus aristocratique, catholique et civilisé du monde.
Ce parti nationaliste n’a rien de nationaliste. C’est un parti fédéraliste du totalitarisme mondial.