« La démocratie c’est le mal, la démocratie c’est la mort » (Charles Maurras)
Jeudi 5 novembre 2020, en plein milieu du processus électoral, qui est loin d’avoir touché à sa fin, le président de la première force mondiale prend la parole et fait un discours retransmis à la télévision. Sur CBS, MSNBC, ABC News, il est brutalement interrompu par les présentateurs qui coupent l’image et le son pour rectifier et commenter ce qu’il n’a pas fini de dire. Sur CNN, le journaliste Anderson Cooper déclare: «Voici le président des États-Unis. Voici la personne la plus puissante du monde. Il nous apparaît comme une tortue obèse renversée sur le dos, qui se débat sous le soleil brûlant et qui comprend que son heure est venue.»
Sur Twitter, les publications de Donald Trump sont occultées, les unes après les autres, par le modérateur investi de la mission de prévenir le public qu’il risque de lire des informations qui ne seraient pas à 100% vérifiées.
Le cadavre de la présidence trumpienne n’est pas encore tiède que les feux de joie commencent déjà à s’allumer de part et d’autre dans les médias et sur les réseaux sociaux américains. Pas des célébrations joyeuses et festives, teintées d’un soulagement (…), mais des feux de joie amers et aux relents de vengeance, qui sentent le défoulement d’une frustration rentrée depuis quatre ans.
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Interrompre un président en exercice, un président légalement élu, faut-il le rappeler, en 2016, et qui bénéficie d’une majorité au Sénat depuis 2018, l’insulter publiquement, censurer ses propos quand on est une plateforme médiatique avec une force de frappe aussi considérable que Twitter, CNN ou MSNBC n’est pas seulement d’une incorrection crasse, c’est aussi un affront à la démocratie. Cela relève de la censure.
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Trump a remporté un bon nombre d’États, et à en croire le vote populaire, un peu moins de la moitié de l’électorat a voté pour lui. Des millions et des millions d’Américains ont voté pour Donald Trump, par conviction, par amour, par dépit, peu importe : c’est un fait. Lorsque les grands médias si représentatifs de l’Amérique crachent à la figure de Trump en l’insultant et en le censurant, c’est au visage de ces millions de personnes qu’ils crachent ; preuve qu’ils n’ont rien compris au bout de quatre ans de trumpisme.
Trump est arrivé au pouvoir notamment parce qu’une grande partie de la population ne se sentait pas représentée par des élites intellectuelles de Washington, dont les porte-parole pavanent aujourd’hui sur CNN, et que l’oubli dans lequel elle était reléguée lui pesait. Trump s’est posé en défenseur de ces gens qui n’étaient ni de la côte Est, ni de la côte Ouest, qui n’ont pas fait de grandes études et lui n’a pas été condescendant envers eux, bien au contraire (souvenez-vous de la grosse boulette de Hillary Clinton qualifiant les électeurs de Trump de «déplorables»).
Trump est sur le point de partir et ces grands médias non seulement lui tirent dessus mais ils balancent leur mépris sur tous ses électeurs qui, eux aussi, sont accrochés à leurs écrans dans l’attente des résultats définitifs.
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Et quand leur candidat aura perdu, ils sauront qu’il avait eu raison : eux ne font pas partie des plus forts, eux sont de ceux qu’on insulte, qu’on interrompt, que l’on prive de parole.
Enfin la grave erreur que commettent ces médias en abdiquant toute dignité dans leur joie de voir tomber leur président honni, c’est qu’en crachant à la figure de tout l’électorat de Trump, ils sont en train d’attiser le feu de leur colère.
Si, comme il est probable, Biden est proclamé vainqueur, une partie de l’Amérique défaite ne manquera pas d’exprimer sa rage et sa frustration avec violence. Il ne sera plus temps pour ces médias d’appeler au calme des adversaires vaincus après leur avoir exprimé autant de mépris devant des milliards de témoins.
Source : slate.fr
On ne peut qu’être écoeuré par une telle haine et un tel déni de justice, exprimés à visage découvert par des nantis qui se sont saisis du domaine de l’information pour l’utiliser à des fins d’orientation des esprits. Au fait à qui appartiennent ces médiats et à qui Biden sert-il de paravent ?
Avec Trump cela a été la paix américaine pendant 4 ans. Avec Biden ce sera vraisemblablement la guerre avant 4 ans.
« …Si, comme il est probable, Biden est proclamé vainqueur.. » – Sur quelle base Bidet serait élu ? ..vous suivez un peu l’actualité ?