Lituanie : marche de défense de la famille à Vilnius
Environ 10 000 personnes se sont rassemblées le 15 mai à Vilnius pour une « marche de défense de la famille », afin de protester contre une proposition législative visant à autoriser les unions civiles pour les couples de même sexe.
Les manifestants considèrent les unions de paires homosexuelles comme une menace pour les valeurs familiales traditionnelles : déjà, en 2019, une enquête Eurobaromètre avait révélé que 70% des Lituaniens étaient défavorables à la reconnaissance légale des unions de même sexe.
Pourtant les « progressistes », mondialistes et partisans de l’agenda LGBT ne désarment jamais. Le député Tomas Vytautas Raskevicius est à l’origine de ce projet que le Parlement devrait examiner le mois prochain. Il vise à accorder aux paires de même sexe des droits d’héritage et de copropriété de biens, des garanties procédurales, la possibilité de changer de nom de famille, mais – pour le moment – pas l’ignoble droit d’adopter des enfants.
La question a divisé la coalition gouvernementale dirigée par les conservateurs. Cependant, selon les médias lituaniens, le projet pourrait réunir suffisamment de soutiens parmi leurs alliés libéraux et les sociaux-démocrates d’opposition pour l’emporter.
Leçon à en tirer : dans une alliance avec les progressistes, les « conservateurs » – même au pouvoir – peuvent toujours être les dindons de la farce… Et d’ailleurs ces libéraux lituaniens souhaitent également ratifier le Pacte d’Istanbul, cet accord international conçu pour promouvoir l’agenda libéral LGBT sous prétexte de lutte contre les violences faîtes aux femmes.
Bulgarie : 300 contre-manifestants mettent en déroute la « gay-pride » à Bourgas
Des fumigènes, des tomates pourries et des œufs, c’est une véritable pluie de débris divers qui s’est abattue sur les participants à la « gay-pride » dans la ville balnéaire de Bourgas où était organisé un défilé destiné à promouvoir l’agenda homosexualiste.
La zone de la place où se trouvait la manifestation LGBT était cernée de clôtures métalliques et protégée par plus de 300 policiers et un canon à eau de la gendarmerie nationale sous les ordres du directeur régional du ministère de l’Intérieur.
Mais pourtant ce sont des centaines de personnes qui se sont mobilisées pour participer à la contre-manifestation contre la « pride » de Burgas, alors que les militants homosexualistes se sont retrouvés à une petite trentaine – dont certains venus de loin, voire même de l’étranger témoignant du peu d’écho du combat lgbt dans une population bulgare encore très attachée aux valeurs traditionnelles dont celle de la famille.
La tension a augmenté au cours de la journée avec les provocations des militants lgbt scandant dans les haut-parleurs « La haine n’est pas une valeur familiale », auquel ont répondu les contre-manifestants avec des « Rentrez chez vous » ou « Au revoir ! Burgas ne veut pas de défilés gay ».
Des militants opposés à ces lobbies soutenus, financés et promus par les organisations du milliardaire juif Soros et par les réseaux atlantistes animés par les ambassades américaines, ont bien signifié leur refus de la décadence occidentale en brulant le drapeau de la « pride » avant que les deux groupes ne se soient dispersés.
Pologne : mobilisation de municipalités pour le respect des parents et de la famille
En Pologne depuis quelques mois se multiplient dans les municipalités et les collectivités territoriales des résolutions, motions et autres déclarations contre « la promotion de l’idéologie des mouvements LGBT » et « l’éducation, qu’elle soit sexuelle, citoyenne ou écologique ».
Ces résolutions se fondent sur une « Charte des droits de la famille des collectivités locales » élaborée et proposée par le gouvernement polonais – mais sans caractère obligatoire ni effet juridique. La charte en 7 points thématiques témoigne, pour les collectivités qui l’adoptent, de leur engagement à promouvoir les intérêts des familles dans les décisions d’intérêt local. En vrac : respect du droit des parents dans les choix éducatifs, transparence dans les partenariats noués par les écoles avec des organismes extérieurs, droit de regard des parents sur le matériel pédagogique des intervenants extérieurs dans les écoles, refus de financement des organismes et projets portant atteinte à la famille traditionnelle, refus de l’éducation sexuelle au travers du seul prisme de la sexualité désordonnée…
Notons que cette Charte des droits de la famille ne mentionne même pas les personnes LGBT. Mais les motions qu’elle inspire constituent des préoccupations fort naturelles et on aimerait aussi les voir adoptées en Europe de l’Ouest !
Les lobbies LGBT et du pourrissement des enfants se sont bien sûr saisis du phénomène qui prend de l’ampleur pour tenter de le discréditer. Ainsi, des militant LGBT ont lancé un « atlas de la haine » recensant les collectivités qui adoptent la charte.
Et l’activiste homosexualiste Bartosz Staszewski est allé se faire photographier et filmer dans les communes concernées en brandissant des panneaux « zones libres de gays », donnant ainsi naissance à la rumeur qui s’est répandu en Europe de l’Ouest selon laquelle des territoires en Pologne se seraient eux-mêmes décrétés « zone sans LGBT » !
Le piège de la rumeur et de la propagande mensongère dans lesquels les médias occidentaux et les pouvoirs publics se sont complus et sont allés se rouler avec délectation. L’Observatoire du journalisme pouvait écrire ainsi il y a quelques mois :
« La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (…) a en effet qualifié ces « zones sans LGBTQ » de « zones sans humanité » qui « n’ont pas leur place dans l’UE », ce qui nous a valu des titres de presse comme celui-ci dans L’Obs : « ‘Zones sans LGBTQ’ en Pologne : Ursula von der Leyen tape du poing sur la table ».
Après la présidente de la Commission, le candidat démocrate à la présidence des États-Unis, Joe Biden, a lui aussi repris à son compte le bobard des « zones sans LGBT+ » en Pologne : « Laissez-moi être clair : les droits des personnes LGBT+ sont des droits humains — et les zones “sans LGBT” n’ont pas leur place dans l’Union européenne ou n’importe où dans le monde ».
Le magazine LGBT Têtu, effectivement très têtu, cite donc désormais Von der Leyen et Biden à l’appui de ce bobard qu’il s’entête à diffuser encore et encore en dépit de l’évidence ».