Le 11 octobre, le Président Iranien Massoud Pezechkian et Vladimir Poutine se sont rencontrés au Turkménistan. Quand on pense que certains font circuler des rumeurs – on se demande bien qui d’ailleurs – comme quoi l’Iran en a assez des sanctions, qu’elle veut se rapprocher des USA, baisser les armes, capituler, que des négociations secrètes ont lieu en ce moment (mais si elles sont secrètes, comment en a-t-on eu vent), ces rumeurs vont même jusqu’à prétendre que l’Iran n’a pas vraiment bombardé Israël le 1er octobre 2024 et, cerise sur le gâteau, que l’Iran veut se détacher de la Russie.
Or donc, le premier entretien du nouveau Président iranien avec un responsable étranger a été avec Vladimir Poutine et cet entretien fait suite à la visite de Choïgou du 5 août 2024.
Est-ce que la Russie a transmis le secret de la bombe à l’Iran ou au moins contribué à accélérer son programme de recherches ? C’était en tout cas son intérêt, l’Iran, c’est le flanc sud de la Russie, et la Russie est actuellement attaquée par l’OTAN qui veut sa mort.
Nous relayons donc bien volontiers deux dépêches récentes, il semblerait qu’en effet, l’Iran soit en train de négocier, mais à coup d’essai nucléaire ! C’est au fond la meilleure façon de conclure ces négociations sur le nucléaire iranien qui durent depuis des décennies maintenant.
I – Séisme de 4.6. L’Iran vient-il de procéder à un essai nucléaire ?
Les rumeurs sont de plus en plus insistantes. Alors qu’Israël se prépare à une riposte contre l’Iran, un séisme bien étrange de 4.6° de magnitude sur l’échelle de Richter dans une zone désertique et non sismique a été enregistré.
Les analyses montreraient que ce séisme est typique non pas d’un tremblement de terre mais d’une explosion.
À noter également l’absence de réplique sismique qui renforce l’hypothèse de l’essai nucléaire.
Le fait que cela intervienne à ce moment précis de la relation israélo-iranienne ne doit rien au hasard.
L’Iran vient sans doute d’adresser un ultime avertissement à Israël. Nous aussi, nous avons la bombe atomique.
II – En Iran, des députés ont appelé le Conseil de sécurité à autoriser la création d’armes nucléaires
Un groupe de parlementaires iraniens a appelé le Conseil suprême de sécurité nationale à autoriser la création d’armes nucléaires en raison des menaces d’Israël, a rapporté l’agence de presse ISNA.
Aujourd’hui, aucune organisation internationale, pas même les États européens et américains, ne peut contrôler Israël. Sur cette base, environ 39 parlementaires ont écrit une lettre au Conseil suprême de sécurité nationale et l’ont signée, proposant que ce conseil révise la doctrine de défense de la République islamique d’Iran, a déclaré à l’agence Hassan-Ali Ehlyaki, un membre de la commission parlementaire de la culture.
La doctrine de défense de l’Iran, suite à la fatwa du Guide suprême du pays Ali Khamenei, interdit la création d’armes nucléaires, considérant que leur production est contraire à l’islam. Comme l’a noté Ehlyaki, l’interdiction, malgré cela, peut être révisée.
L’ancien Premier ministre d’Israël Naftali Bennett, le 8 octobre, a déclaré qu’au Moyen-Orient des circonstances historiques se sont développées pour attaquer les installations nucléaires de l’Iran. Selon lui, quatre éléments clés coïncident. L’homme politique considère que le premier d’entre eux est un « engagement déclaré » de la part des États-Unis de « ne jamais permettre à l’Iran d’acquérir des armes nucléaires ». La seconde est la nécessité de frapper, car « au cours des deux dernières années, l’Iran a accumulé suffisamment d’uranium hautement enrichi pour produire dix ogives nucléaires ». Le troisième élément, selon l’ancien Premier ministre, est la capacité même de l’État juif à lancer une telle frappe, et le quatrième est qu’Israël a maintenant une excuse pour une telle attaque.
III Conclusion : Balek (en arabe « attention »)
L’information selon laquelle les Iraniens auraient la bombe est crédible parce qu’elle était attendue depuis longtemps, elle en a parfaitement les capacités scientifiques et techniques, et ce n’est pas pour rien que les Américains et les Israéliens s’inquiètent depuis si longtemps.
En plus de l’appel des 42 parlementaires iraniens, on peut encore citer cette autre dépêche : L’Iran envisage sérieusement de se retirer du TNP
Sources : Séisme de 4.6. L’Iran vient-il de procéder à un essai nucléaire ? – Insolentiae
Le Hezbollah a abattu un drone de l’armée de l’air israélienne, a déclaré le mouvement
https://ria.ru/20241015/hezbolly-1978114824.html?in=l
Des combattants du mouvement libanais Hezbollah ont abattu un drone de l’armée de l’air israélienne de la classe Hermes 450, selon un communiqué du service de presse du mouvement.
Le Hezbollah a annoncé le lancement de missiles sur la banlieue de Tel Aviv
https://ria.ru/20241015/khezbolla-1978114361.html?in=l
Le Hezbollah a annoncé une attaque de missiles sur Haïfa
https://tass.ru/mezhdunarodnaya-panorama/22126657
Des unités de la milice chiite du Hezbollah ont attaqué la ville portuaire de Haïfa, dans le nord d’Israël. Selon le communiqué de la formation, publié sur sa chaîne Telegram, les combattants de la résistance islamique ont frappé des cibles ennemies avec des missiles balistiques. Il n’y a pas encore eu d’informations sur les conséquences de l’opération.
Le 13 octobre, le Hezbollah a revendiqué la responsabilité d’une attaque de drone contre un camp d’entraînement de la brigade israélienne Golani dans la région de Binyamin, au sud de Haïfa. À la suite de cette attaque, 4 soldats ont été tués et plus de 60 ont été hospitalisés
Le 10 octobre, une attaque de missiles a été menée par des combattants chiites sur le quartier industriel de Zevulun, au nord de Haïfa, où se trouvent les entreprises militaires de la société israélienne Rafael
Ce sont des hypothèses. Pour rester concret, si l’Iran et la Russie ne bougent pas et ne commencent pas à devenir sérieux, ils seront anéantis par Israël et les États-Unis, qui n’ont toujours eu aucun scrupule. Malheureusement, c’est la vérité.
16 X 1793 ⚜️ 16 X 2024
Anniversaire du martyre de S. M. la Reine Marie-Antoinette.
Pie Jesu Domine, dona ei requiem sempiternam.
L’Iran a annoncé la présence d’armes bien supérieures aux armes nucléaires
https://ria.ru/20241016/iran-1978364785.html?in=l
L’Iran possède des armes très puissantes, a déclaré Ebrahim Rostami, ancien secrétaire de la Commission du développement et de l’armement du Corps des gardiens de la révolution islamique. Écrit à ce sujet
Il FAUT que l’Iran accède au nucléaire et puisse le mettre en oeuvre.
C’est le SEUL MOYEN d’empêcher Israël de parvenir à une victoire totale et irréversible (pour parler concrétement, abattre l’Iran après avoir effacé la Palestine, la Cisjordanie, le Liban, et peut-être entretemps la Syrie).
Forts d’un appui aveugle des états-unis et d’une démission définitive de l’Europe, les quatre-lettres sont en train de construire leur Reich tri-millénaire, le royaume de David. Ils se proposent de rayer les états pré-cités de la carte, ils sont en train de le faire, et ils vont y arriver.
Reste l’Iran. Mais si l’Iran a la bombe, et si elle peut la mettre en oeuvre, les quatre-lettres ne peuvent PLUS RIEN faire.
Et ce ne sont pas leurs affidés de de l’autre côté de l’Atlantlique qui pourront alors faire quelque-chose de plus pour eux.
L’Iran réussirait alors à faire ce que même la Russie n’a pas su faire en Ukraine : mettre un coup d’arrêt à la mondialisation en faisant comprendre aux bouffeurs de pop-corn que poursuivre dans leur voie pourrait bien être très hasardeux…
Il faut PRIER pour que l’Iran ait la bombe.
UNE SURPRISE AMERICAINE AVANT LE 5 NOVEMBRE?
Le déploiement du THAAD militaire américain en Israël…ou la guerre qu’il nous prépare
17 octobre 2024 Robert Bibeau 1 Commentaire
Par Andrew Korybko. Sur Quelle est l’importance du déploiement du THAAD des États-Unis en Israël ? (substack.com)
Quelque chose de grand est en train de se produire, et quoi qu’il en soit, il y a maintenant une chance accrue que les États-Unis s’impliquent directement dans la guerre contre l’Iran.
Le Pentagone a confirmé qu’il enverrait près de 100 soldats en Israël pour faire fonctionner l’un de ses principaux systèmes de défense aérienne, le Terminal High Altitude Area Defense (THAAD), dont il ne possède que sept au total. Cela précède les représailles attendues d’Israël à la dernière frappe de missile de l’Iran le premier du mois qu’il a menée pour rétablir la dissuasion après l’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran et du chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah à Beyrouth. Voici ce que signifie cette dernière décision américaine :
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1. Israël planifie probablement quelque chose de grand
Les rumeurs ont abondé sur ce qu’Israël prévoit exactement, mais c’est probablement quelque chose de grand et provoquera des représailles au moins proportionnelles de la part de l’Iran, d’où la raison pour laquelle l’État juif autoproclamé a demandé aux États-Unis de déployer l’un de leurs rares THAAD pour aider à le défendre par la suite. Le THAAD est spécialisé dans l’interception des missiles balistiques, de sorte qu’il est possible de deviner qu’Israël et les États-Unis s’attendent à ce que l’Iran réponde par ces moyens. Cependant, le THAAD ne transporte que 48 intercepteurs, de sorte qu’il pourrait être submergé s’il y avait une frappe de saturation.
2. Le Dôme de fer a besoin de toute l’aide qu’il peut obtenir
De nombreux observateurs ont estimé que la dernière frappe de missile de l’Iran a révélé les limites du célèbre Dôme de fer d’Israël. Les images qu’ils ont vues et la réaction de panique d’Israël qui a ensuite tenté de dissimuler les dégâts, notamment en arrêtant le journaliste de Grayzone Jeremy Loffredo et en enquêtant ensuite sur lui pour « avoir aidé l’ennemi en temps de guerre » en faisant des reportages, laissent peu de doute sur le fait que c’est le cas. En conséquence, le Dôme de fer a besoin de toute l’aide qu’il peut obtenir, d’où la raison pour laquelle Israël a demandé aux États-Unis de déployer le THAAD pour l’aider.
3. Les États-Unis risquent d’être pris dans la dérive de la mission
Biden avait précédemment promis qu’« aucune botte américaine ne serait sur le terrain » dans la zone de conflit en Asie occidentale, mais il est revenu sur sa parole après que son administration a approuvé ce dernier déploiement. Les États-Unis risquent donc d’être pris dans une dérive de la mission, car les décideurs politiques bellicistes pourraient maintenant faire valoir qu’il vaut la peine d’intensifier ce déploiement à la poursuite d’intérêts nationaux perçus après que cette ligne psychologique vient d’être franchie. Ils pourraient ne pas réussir, et c’est peut-être tout ce qui est envoyé, mais d’autres déploiements ne peuvent pas non plus être exclus.
4. L’équipe THAAD est un fil-piège de l’escalade
S’appuyant sur ce qui précède, l’équipe THAAD est un déclencheur d’escalade, car tout mal qui pourrait leur arriver en tentant d’intercepter les représailles attendues de l’Iran à l’attaque présumée d’Israël pourrait servir de prétexte aux États-Unis pour frapper l’Iran et/ou déployer plus de troupes dans la zone de conflit. Alors que cette décision est vendue au public comme « défendant Israël » et « dissuadant l’Iran », les décideurs politiques comprennent néanmoins très bien ce qui est vraiment en jeu, mais ils minimisent les dangers pour éviter le tollé public.
5. Les liens entre Israël et les États-Unis restent forts malgré les problèmes
Enfin, le déploiement du THAAD par les États-Unis montre que les liens interétatiques restent forts malgré la rivalité bien connue entre Bibi et Biden, qui a vu Biden soutenir l’appel du chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, en faveur d’un changement de régime contre Bibi au printemps dernier. Que l’on attribue cela aux bureaucraties militaires, diplomatiques et de renseignement permanentes des États-Unis (« État profond ») qui apprécient toujours leurs intérêts géostratégiques mutuels perçus ou à la puissance du lobby israélien, le fait est que cela témoigne de la résilience de leurs liens.
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Le déploiement du THAAD par les États-Unis en Israël est une étape inquiétante car il suggère que quelque chose de grand est à venir, et quoi qu’il en soit, il y a maintenant une chance accrue que les États-Unis s’impliquent directement. Reste à savoir si son rôle reste défensif ou évolue vers un rôle offensif, mais cette équipe de près de 100 opérateurs sert essentiellement de fil de déclenchement de l’escalade. Les décideurs politiques bellicistes veulent une guerre plus large, et il faudra de la retenue de la part de l’Iran et un peu de chance pour éviter ce pire scénario.
Désolé, vous vous trompez du tout au tout:
1 – Ce n’est pas Israël la locomotive de la guerre contre l’Iran, c’est, dès le départ les USA.
Pour une raison simple, l’Iran, c’est le flanc sud de la Russie, et il s’agit d’éliminer la Russie en tant que compétiteur mondial.
2 – Israël n’a plus les moyens de faire quelque chose de grand contre l’Iran, et depuis au moins 20 ans. Regardez le temps qu’elle met à répondre à l’Iran, l’attaque de l’Iran a eu lieu le 1er octobre, et nous sommes le 20. Pourquoi ce délai? En partie parce qu’il a fallu réparer les dégâts sur les aérodromes, en partie parce qu’il a fallu réapprovisionner le « dôme de fer » complètement vidé après l’attaque du 1et octobre: il est évident qu’Israël ne peut pas riposter tant qu’elle ne se garantie pas un minimum contre la contre-riposte iranienne qui sera forcément beaucoup plus forte.
3 – La situation est totalement en train d’échapper à Israël, la riposte, s’il y en a une, risque d’être une riposte conjointe, USA – Israël, pour dissuader l’Iran de riposter à son tour.