Depuis mercredi, la ville de Saint-Louis (Missouri) est le théâtre d’émeutes organisées par des Africains. Les criminels instrumentalisent la mort d’un délinquant, abattu après avoir tiré sur un policier, pour se livrer à des agressions dans un contexte de racisme antiblanc généralisé. Au moins un policier a été blessé dans la nuit de jeudi à vendredi. Les pillages ont pu être évités, alors que les racailles tentaient de rallier les rues commerçantes de la ville, grâce à un très important dispositif policier comprenant blindés et hélicoptère. Ce vendredi, de nouvelles violences ont éclaté.
Mercredi, un policier qui n’était pas en service mais portait un uniforme dans le cadre de mission de sécurité qu’il effectuait en plus de son travail, a remarqué la présence de trois individus au comportement louche dans une rue. Alors qu’il s’approchait d’eux, les trois hommes se sont enfuis. Le policier a rattrapé Vonderrit D. Myers et une bagarre a commencé à opposer les deux hommes avant que Vonderrit D. Myers ne sorte une arme à feu. Il a tiré à au moins trois reprises sur le policier, avec une arme volée à la fin du mois de septembre qui s’est ensuite enrayée. Le policier est parvenu à se mettre à l’abri et a éliminé le criminel.
Au moment des faits, Vonderrit D. Myers était en liberté sous caution ; il était censé être en résidence surveillée grâce à un bracelet électronique qui prouve une fois encore sa totale inefficacité. Dès l’annonce de la mort, des centaines de racailles se sont répandues dans les rues pour piller des magasins et attaquer policiers, automobilistes et passants – et parfois simplement se montrer, danser sur des voitures et hurler.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HBkQ4QzNHkk#t=45[/youtube]Plusieurs véhicules de police ont été détériorés le premier soir ; plusieurs fusillades ont également éclaté.
Saint-Louis est la métropole la plus proche de Fergusson, où des faits similaires se sont déroulés en août dernier. À Saint-Louis, les émeutiers ont reçu le soutien d’une sénatrice raciste, Jamilah Nasheed, et de nombreux leaders de la communauté noire faisant, comme au temps des Black Panthers, quoi qu’il arrive et quoi qui puisse être reproché aux personnes impliquées, bloc avec les autres noirs, par réflexe raciste.
« Il s’agit d’un cas de profilage racial qui a connu une issue fatale »
a prétendu celle qui a réussi en politique après avoir, dans sa jeunesse, appartenu à un gang, les Sistas Switchblade.
Jeudi soir, les racailles ont brûlé des drapeaux américains.