Trump a gagné les élections en partie sur la promesse de mettre un terme à la guerre en Ukraine. Maintenant qu’il est au pouvoir, la question est de savoir s’il va tenir sa promesse ou pas. À vrai dire, les premiers éléments ne sont guère encourageants, ce n’est certes pas lui qui a autorisé les frappes en profondeur, mais il est clair qu’il est déjà en position de faire pression sur Zelensky. Il aurait pu l’appeler et lui dire de ne pas donner suite à l’autorisation de Biden, l’a-t-il fait ?
L’a-t-on seulement entendu condamner les premières frappes ? [correctif, il a tardé à le faire, mais il vient de le faire le 12 décembre]. Au contraire, par la voix de son futur conseiller à la sécurité nationale, Michael Waltz, il nous annonce que son administration et celle de Biden travaillent main dans la main et que la Russie ne peut pas compter sur le moindre relâchement, la moindre faiblesse de la part de l’Amérique dans la confrontation actuelle.
Jamais deux sans trois, avant lui, Woodrow Wilson durant la Première Guerre mondiale et Franklin Roosevelt durant la Seconde Guerre mondiale avaient promis de ne pas intervenir.
I – 16 juin 1916, Woodrow Wilson : « Il nous a évité la guerre »!
Le 16 juin 1916, les délégués à la Convention Nationale démocrate de Saint-Louis adoptaient les grandes lignes de leur plate-forme électorale, saluant « les splendides victoires diplomatiques de notre grand président, qui a préservé les intérêts vitaux de notre gouvernement et de ses citoyens, et nous a tenus à l’écart de la guerre». « He kept us out of war » (Il nous a évité la guerre), sera donc le slogan moteur qui va lui permettre de remporter, de justesse, les élections pour son second mandat.
Avant cela, le 23 décembre 1913, au début de son premier mandat, il créait la FED, la banque centrale américaine. Ça n’a l’air de rien, mais depuis, nous avons eu tout le temps de nous rendre compte que c’était l’un des plus redoutables outils de puissance des États-Unis, sans lui, il n’est pas certain que le pays aurait eu l’organisation financière suffisante pour entrer en guerre.
Le 4 août 1914, alors qu’une rafale de déclarations de guerre s’abat sur l’Europe depuis le 3 août, Wilson fait sa célèbre proclamation de neutralité. Réel pacifisme, ou nécessité préalable de préparer le pays à la guerre, la question peut déjà se poser. Quoi qu’il en soit, malgré la guerre sous-marine allemande et le torpillage du Lusitania le 7 mai 1915, l’Amérique maintient sa position de neutralité.
Au début de son deuxième mandat, il milite encore pour une paix sans vainqueur.
Mais ensuite, les choses se précipitent, le 2 avril 1917, le Président prononce devant le Congrès sa déclaration de Guerre « to make the world safe for democracy » (rendre le monde plus sûr pour les démocraties). Ce qui est curieux, c’est que sur la base de cet argument, il pouvait déjà entrer en guerre en 1914, aux côtés de la France et de l’Angleterre, contre l’Allemagne et l’Autriche.
Le 8 janvier 1918, il présente devant le Congrès les « quatorze points » qui doivent, selon lui, guider les négociations de paix après l’armistice. Voilà donc quelqu’un qu’on persiste à nous présenter comme un isolationniste invétéré qui soudainement se sent investi de la responsabilité et de la mission de faire advenir sur Terre la paix mondiale, le règne du droit, de la liberté et de la démocratie. Il se met à créer des pays, à retracer des frontières, à édicter des principes de gouvernance mondiale.
Concrètement, on ne voit pas très bien en quoi l’attribution de l’Alsace à la France répondrait à une aspiration légitime de paix fondée sur le droit, tandis que l’attribution à l’Allemagne relèverait d’une usurpation belliqueuse. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? Ah bon, parce qu’il y a eu un référendum sur le sujet quelque part ? Non, il y a eu une guerre gagnée par la France, c’est tout. Le seul principe intéressant de cette liste n’y figure pas : c’est désormais l’Amérique qui commande.
Le camion électoral ci-dessous résume assez bien les axes de campagne de Woodrow Wilson :
Le premier est assez loufoque « qui a renversé le mur de l’argent » : avec la création de la FED, sous statut privé, il n’a pas cassé le pouvoir de l’argent, il l’a institutionalisé – ce qui n’est pas un mal en soi, tout dépend à qui on confie la direction de l’institution, mais ce n’est pas ici le sujet, c’est juste que cela nous invite à lire attentivement la deuxième ligne sur ce camion.
« Who keeps us out of war? » (qui nous épargne la guerre), ce qui, stricto sensus, n’est pas une promesse que ce sera toujours le cas à l’avenir, c’est déjà une nuance sur la rédaction de la Convention qui disait « He kept us out of war », ce qui sonnait davantage comme un fait acquis sur lequel il n’y avait pas à revenir.
Plus bas, on trouve un pin’s avec une rédaction encore un peu différente « He has kept us out of war », ce qui veut aussi dire qu’il nous préserve de la guerre avec la nuance qu’il a déjà commencé à le faire dans le passé.
Peu importe finalement, le sens général de toutes ces formulations, c’est qu’il « nous protégera de la guerre », la preuve, c’est que c’est déjà ce qu’il fait et qu’il a toujours fait.
Pourtant, sur le devant du camion, juste sous la promesse de prospérité (qui suppose la paix) on remarque le terme « Preparedness » (Se tenir prêt), mais se tenir prêt et se préparer à quoi ?
Ci-dessous, d’autres gadgets électoraux, des pins qui incitent quand même bel et bien à croire que Wilson maintiendra l’Amérique en dehors du conflit.
II – 23 octobre 1940, Roosevelt : « Jamais vos fils ne seront envoyés dans une quelconque guerre à l’étranger »
Le 23 octobre, sous la pression de son rival lors de l’élection présidentielle, alors qu’il concoure pour son troisième mandat – une exception assez incompréhensible à la tradition des deux mandats maximum – Roosevelt emploi sa formule qu’on ne manquera pas de lui renvoyer à la figure par la suite : « Your boys are not going to be sent into any foreign wars » (FDR’s Campaign Promise – YouTube – Your boys are not going to be sent into any foreign wars)
Avant cela, le 31 août 1935, peut-être échaudé par l’expérience Wilson, le Congrès adopte une première loi sur la neutralité interdisant l’exportation « d’armes, de munitions et d’équipements de guerre » des États-Unis vers des nations étrangères en guerre et exigeant des fabricants d’armes aux États-Unis qu’ils demandent une licence d’exportation. Le but de la loi étant manifestement de ne pas se laisser entraîner dans une guerre.
Le 5 octobre 1937, Roosevelt, lors de son « quarantine speech » essaie déjà de contourner ce principe de neutralité en évoquant la nécessité d’imposer une mise en quarantaine aux états militaristes : pour Roosevelt, donc, un blocus n’est pas un acte de guerre de nature à violer le principe de neutralité de l’Amérique (principe dont, au demeurant, personne n’a jamais constaté l’application nulle part).
Le 3 septembre 1939, alors que l’invasion de la Pologne par le Reich vient de débuter, Roosevelt tient son « fireside chat » (causerie au coin du feu) dans lequel, tout en réaffirmant la neutralité américaine, il prévient les Américains que l’Amérique ne peut pas rester indifférente aux conflits mondiaux qui la touche nécessairement.
À la limite, ce fireside chat est son message le plus honnête, pour le reste, mais ce serait trop long à raconter ici, il ne dit rien de :
- sa campagne diplomatique avant l’invasion de la Pologne pour précipiter l’Europe dans la guerre : https://jeune-nation.com/kultur/culture/la-campagne-du-president-roosevelt-pour-pousser-a-la-guerre-en-europe-2
- Campagne confirmée par l’affaire Tyler Kent : https://jeune-nation.com/kultur/culture/roosevelt-et-laffaire-tyler-kent-en-mai-1940
- De la collusion des services secrets britanniques et américains pour faire basculer l’opinion publique américaine en faveur de la guerre : https://jeune-nation.com/kultur/histoire/collusion-franklin-roosevelt-is-britannique-la-campagne-clandestine-pour-lentree-en-guerre-des-usa
- Collusion qui trouvera son point d’orgue le 27 octobre 1941 avec son « Navy day speech » (discours pour le jour de la Marine) : https://jeune-nation.com/kultur/histoire/roosevelt-le-discours-de-la-carte-secrete
- On pourra également s’intéresser à l’échange entre Roosevelt et Hitler entre le 14 et le 28 avril 1939 : la guerre entre les deux avait commencé – à fleuret moucheté : https://jeune-nation.com/kultur/histoire/28-avril-1939-hitler-repond-au-message-de-defi-de-roosevelt-2
Conclusion
L’Histoire nous invite à nous méfier de ces présidents américains en campagne qui nous promettent la paix, peu importe qu’ils soient sincères ou pas, le fait est que ça ne marche jamais.
Annexes
Avant qu’on ne nous le reproche, soulignons que la vidéo donnée plus haut du discours de Roosevelt en campagne électorale (de 1940) n’est peut-être pas très honnête en ce sens qu’elle aurait coupé la phrase avant une précision importante : « Your boys are not going to be sent into any foreign wars … » « … except in case of attack ».
On trouvera ci-dessous des citations plus complètes, pour notre part, nous n’avons pas l’impression que la vidéo ait été coupée, de plus, il est clair que le sens du message est que l’Amérique restera militairement à l’écart de la guerre en Europe. November, 1944 – FDR: Day by Day
1. “The Democratic platform adopted in Chicago, in 1940, stated: “We will not participate in foreign wars, and we will not send our army, naval or air forces to fight in foreign lands outside of the Americas, except in case of attack.”
2.”On September 11, 1940, in Washington, D.C., the President said: “I hate war, now more than ever. I have one supreme determination—to do all that I can to keep war away from these shores for all time. I stand, with my party, and outside of my party as President of all the people, on the platform, the wording that was adopted in Chicago less than two months ago. It said: ‘We will not participate in foreign wars, and we will not send our army, naval or air forces to fight in foreign lands outside of the Americas, except in case of attack.’”
3. “On October 23, 1940, in Philadelphia, the President again said: “We are arming ourselves not for any foreign war. We are arming ourselves not for any purpose of conquest or intervention in foreign disputes. I repeat again that I stand on the platform of our party: ‘We will not send our army, naval or air forces to fight in foreign lands outside of the Americas, except in case of attack.’”
4. “On October 30, 1940, in Boston, Mass., the President said: “And while I am talking to you, mothers and fathers, I give you one more assurance. I have said this before, but I shall say it again, and again and again. Your boys are not going to be sent into any foreign wars. They are going into training to form a force so strong that, by its very existence, it will keep the threat of war far away from our shores. The purpose of our defense is defense.”
Gerasimov a annoncé une augmentation de l’activité de l’OTAN près des frontières russes
https://tvzvezda.ru/news/202412181323-yNlEd.html
L’OTAN a porté à 40 le nombre d’exercices militaires à grande échelle par an.
Le chef d’état-major général des forces armées de la Fédération de Russie et premier vice-ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le général d’armée Valery Gerasimov, a annoncé le renforcement de l’activité de l’OTAN près des frontières de la Fédération de Russie.
« Dans le contexte de tensions accrues, il y a une augmentation de l’activité de l’OTAN près des frontières russes », a-t-il déclaré lors d’un briefing pour les attachés militaires d’États étrangers.
M. Gerasimov a déclaré que l’engagement en faveur de la politique de la « porte ouverte » de l’OTAN se poursuivait, dans le cadre de laquelle la Finlande et la Suède rejoignaient l’alliance. Dans le même temps, le nombre total de pays qui sont devenus membres du bloc a atteint 32.
Le chef d’état-major général a accusé l’OTAN de ne pas tenir ses promesses de ne pas s’étendre vers l’est, a souligné l’approche de l’infrastructure militaire du bloc vers les frontières russes et l’accumulation de potentiel militaire. Le nombre d’exercices militaires à grande échelle des pays de l’alliance a atteint 40 événements par an, a ajouté M. Gerasimov.
Trump l’a dit lui-même : il considère l’envoi ou la présence de « boys » à l’étranger comme un « bad trip ». Il faut comprendre que ce qu’il craint, c’est un enlisement – comme au Viet-Nam ou en Afghanistan – qui coûterait de l’argent à l’état et des vies américaines à la nation.
Et dans le cas de l’Ukraine, pourquoi intervenir si, comme il l’a dit aussi, « l’Ukraine a déjà gagné » ?
En Afghanistan, les Américains étaient en train de s’enliser. Intervenir en Ukraine comporterait un risque d’extension du conflit alors que ce n’est plus nécessaire…
Je crois que Trump s’inspire de la politique de Wilson : en Ukraine tout comme au Moyen-Orient, il va jouer à l’arbitre. Et vous verrez que le résultat sera un soutien politique, économique et militaire renouvelé à l’Ukraine, et pour les quatre-lettres l’assurance qu’ils pourront jouir sans scrupules ni remords de tout ce que Netanyahou a volé pour le leur donner.
Trump ne veut pas faire la guerre, non pas parce qu’il ne veut pas y suivre les mondialistes, mais parce qu’il n’a pas besoin de la faire. Le résultat de sa politique néanmoins sera le même que celle de l’état-profond qu’il prétend abolir. « America great again », ça veut bien dire ce que ça veut dire, non ?
D. Trump et V. Poutine sont tous deux des mondialistes conservateurs, au service des Loubavitch. Les menaces restées sans réponse de Poutine font rire l’Occident. Une bande de traîtres règne au Kremlin. Aucun doute : le nouvel ordre mondial sera réalisé, comme le décrivent les excellents livres d’Hervé Ryssen. Lisez-les !
Jouer aux « pompiers pyromanes » et tenir jusqu’è 2030 pour faire aboutir le plan du Forum Economique de Davos? Une chose est sure, les travaux de Martin Seligman « L’impuissance apprise » qui devraient amener les Nationalistes du monde entier à résipiscence après les épreuves dont nous avons déjà goûter le hors-d’oeuvre: la fausse pandémie COVID-19, suivront les guerres, les famines, la faillite économique. C’est une épreuve pour les forts, pour ceux qui se souviennent du Pacte de Reims, lors du Baptême de Clovis, le 25 décembre 496, vraie date anniversaire de la France.
Le Mirage 2000 est en service dans diverses versions depuis 1984. Ce n’est pas la machine la plus récente, mais elle reste assez moderne et est en service dans sept pays. Il présente un inconvénient important – un taux d’accidents extrêmement élevé. Sur les 614 avions construits de 1983 à 2007, 59 ont été perdus dans des accidents de vol et des catastrophes, soit près de dix pour cent de la flotte. Kiev ne recevra clairement pas les exemplaires les plus récents, de sorte que les techniciens, les réparateurs et les services de l’aérodrome devront s’employer pour les maintenir en état de vol.
–> C’est quand même plus pire pour le F104, beaucoup plus pire ,-)
Les Allemands ont perdu environ 30 % de leurs F-104: 916 achetés et 262 perdus entre 1962 et 1981. 115 pilotes tués. 30 accidents pour 100 000 heures de vol.
–> aller Poutine, tu vas pas te dégonfler au moment où ça allait devenir intéressant quand même!
Mirage 2000, F-16, faut voir ce qu’ils ont dans le ventre.
–> Remarques, mon cher Vladimir, je compte plus sur Trump que sur toi: avant lui, Wilson et Roosevelt avaient baratiné qu’ils feraient pas la guerre, y a pas de raison que Trump fasse pas pareil, surtout qu’après l’Espagne, la France, l’Allemagne, c’est logiquement la Russie qui est la prochaine sur la liste.
« Grattez un Russe, il apparaîtra un Tatar » dit Vladimir Poutine, cela est faux car la race slave est un mélange des races qui étaient établies le long de la Volga et qui firent appel aux Varègues (peuple de Vikings comme nos Normands » pour stopper les hordes tartaro-mongoles car chaque individu normalement constitué sait que l’Islam ne peut être combattu et vaincu que par les armes. Lorsqu’il prit Kazan Ivan le Terrible ne s’y trompa pas et rasa la mosquée, mosquée reconstruite il y a quelques années sous l’égide de l’UNESCO. Poutine serait-il naïf pour s’être fait gruger par l’Ottoman Erdogan, adepte de la taquya dans l’affaire de Syrie où s’est-il lui-même auto-conditionné aux « vertus » de l’idéologie « multipolaire » qui est un côté de la même pièce ? Chose étrange cette multipolarité est un copié/collé de la Constitution dogmatique « Lumen gentium » du Concile de Vatican II qui s’est tenu de 1962 à 1965 et qui a vu la victoire de la FM qui sut diablement bien manœuvrer son cheval de Troie le Modernisme, cette fameuse constitution dans laquelle toutes les religions se valent !!! valent bien une alliance avec les cocos, les musulmans etc, pur fantasme, pure naïveté.
Il est bon de se rappeler que le système envisage une autre monnaie : le Phoenix où sera gravé non plus « In God we trust » mais « In tech we trust », d’ailleurs l’objectif ce monde multipolaire n’est-il pas de supplanter l’hégémonie du dollar, à cet effet on s’aperçoit que ceux qui tordent « le fil de fer tordu » (Le Montage de Vladimir Volkoff) ont donné un petit coup de pouce à leur futur ennemi, en effet, avec la complicité de la FED, l’or de l’Allemagne est parti en Chine : Selon William Kaye, gestionnaire de Hedge fund à Hong Kong, la Fed ainsi que la Bundesbank, n’ont plus d’or dans leurs coffres. Kaye, qui a travaillé chez Goldman Sachs il y a 25 ans, parle également du véritable montant des réserves détenues par la Banque populaire de Chine (PBOC) (Source : Contrepoints, le nivellement par le haut, 22/07/2013).
Pour en revenir à Poutine l’homme est-il naïf ou un agent soumis à la Synagogue de Satan jouant « une fausse dispute » pour amener la Russie à la fameuse année 2030 chère à Klaus Schwab en jouant le méchant nationaliste qui fera progressivement enduré aux belligérants « L’impuissance apprise » de Martin Seligman ? L’histoire nous le dira….
MACRON ET LA « RIPOUBLIQUE » DU MENSONGE
L’auteur n’écrit pas simplement des articles très pertinents et.. percutants, il écrit aussi des livres sur des sujets très variés, qui démontrent sa grande culture. Pour ceux qui aiment la lecture, où pour offrir un ouvrage, qui aura valeur de témoignage sur notre époque en déclin n’hésitez pas à visiter la page ===> https://www.thebookedition.com/fr/34715_philippe-broquere. Merci Ouvre.LesYeux.
Par Phil BROQ pour Le Blog de l’Éveillé
Il fut un temps où la France brillait par sa grandeur, où ses idéaux façonnaient l’Europe et où son influence mondiale se mesurait à la profondeur de sa culture et à l’audace de ses idées. Aujourd’hui, cette époque glorieuse n’est plus qu’un souvenir lointain, enfoui sous le poids d’une République à bout de souffle. Désormais, la France n’est plus qu’une caricature d’elle-même. Pays où le gouvernement semble prendre un plaisir morbide à malmener son propre peuple, où l’on confond autorité et arrogance, et où la déconnexion des élites ressemble davantage à une politique délibérée qu’à une simple maladresse.
La République française, qui se rêvait jadis un modèle de justice et de solidarité, n’est plus qu’un théâtre d’ombres. Une mascarade où des dirigeants, aussi technocrates qu’aveugles, s’accrochent désespérément à leur pouvoir, tout en érigeant un mur toujours plus épais entre eux et ceux qu’ils sont censés servir. Ce fossé béant, entre gouvernants et gouvernés, n’est plus un accident : il est devenu le fondement même de ce système. Gouverner ? Non, ce serait trop demander. Ici, on administre, on contrôle, on matraque – littéralement et figurativement – tout en prétendant incarner le progrès.
Dans cet étrange tableau de désolation, il y a une cible privilégiée : la spiritualité, ce lien intime et immatériel qui donnait autrefois à la France une âme. Sous couvert de laïcité, on a méthodiquement effacé tout ce qui faisait la profondeur de cette nation : sa foi, son identité et son héritage culturel. Car oui, en France, l’égalité, semble-t-il, passe par l’écrasement de toute transcendance, comme si la grandeur d’hier était une faute à expier. Désormais, croire, c’est résister ; défendre ses racines, c’est presque un crime. La laïcité, cette arme autrefois destinée à préserver la diversité des croyances, est devenue un prétexte pour vider la culture française de sa substance, réduisant les citoyens à des consommateurs errants dans un désert spirituel.
La guerre silencieuse mais implacable contre Dieu et la spiritualité en France ne saurait être illustrée plus tragiquement que par l’attentat contre Notre-Dame de Paris, ce joyau architectural et spirituel qui, pendant des siècles, avait été le cœur battant de la foi française. L’incendie dévastateur de 2019, que d’aucuns qualifient d’accident tandis que d’autres y voient l’aboutissement d’une insidieuse négligence ou d’une démission morale, a marqué bien plus qu’une perte matérielle : il a symbolisé un effondrement spirituel. Loin de panser cette plaie sacrée avec révérence, la reconstruction de la Cathédrale a pris une tournure que beaucoup jugent obscène, quasi profanatrice.
À l’origine, Notre-Dame incarnait la grandeur d’un peuple uni autour de ses valeurs et de sa foi. Elle ne se contentait pas de rassembler les fidèles ; elle était une prière de pierre et de lumière, un témoignage de l’élévation d’une nation vers le divin. Mais ce sanctuaire, qui aurait dû être restauré avec une déférence absolue, est aujourd’hui défiguré sous le prétexte fallacieux de modernité. Sa reconstruction, loin d’être un hommage à son héritage millénaire, s’apparente à une relecture cynique : une soumission aux caprices d’une époque qui semble vouloir effacer tout ce qui nous rattache au sacré.
Les plans de restauration, qui incluent des aménagements jugés « contemporains » et des choix esthétiques controversés, témoignent de cette volonté malsaine de saccager ce qui demeure des racines chrétiennes de la France. L’intérieur du monument, autrefois empreint de silence et de recueillement, est désormais promis à devenir un parc d’attractions culturel, avec des projections numériques et des œuvres d’art moderne qui jurent avec la noblesse intemporelle du lieu. On parle de « rendre Notre-Dame accessible », mais à quel prix ? Celui de réduire un sanctuaire à un musée dépouillé de sa transcendance ? Ou pire, à un outil idéologique, une coquille vide servant à glorifier un humanisme stérile et désenchanté ?
Cet acharnement contre Notre-Dame illustre parfaitement la relation schizophrénique qu’entretient la République avec son patrimoine spirituel. La laïcité, qui se voulait un cadre neutre permettant à toutes les croyances de coexister en paix, est devenue une arme de destruction massive contre le christianisme, seule religion qu’on exige de réduire au silence et de cantonner au domaine strictement privé. Alors que la mosquée est régulièrement érigée en symbole de diversité et de tolérance, et que d’autres cultes bénéficient parfois d’une complaisance coupable, la croix est systématiquement reléguée au rang de vestige encombrant.
Ainsi, l’incendie de Notre-Dame n’est pas qu’un attentat malheureux ; c’est un avertissement. Un signe, peut-être, que la France, en rejetant son héritage spirituel, en paie désormais le prix. La Cathédrale, mutilée par le feu puis par des architectes plus soucieux de flatter les goûts du jour que de préserver la majesté de l’Histoire, est le miroir d’une nation qui a trahi son âme. Et cette trahison ne s’arrête pas aux murs en pierre ; elle s’étend à ce qu’ils représentaient : une foi qui unissait, qui élevait, qui transcendait.
Dans ce contexte, l’incendie de Notre-Dame apparaît presque comme une métaphore : celle d’une France qui s’effondre sous le poids de son reniement. Et la reconstruction de l’édifice, avec ses choix esthétiques discutables, devient un acte de profanation, un ultime clou dans le cercueil d’une culture autrefois fière de ses racines chrétiennes. Que reste-t-il, aujourd’hui, de ce pays qui bâtissait des cathédrales ? Un territoire qui privatise son patrimoine spirituel tout en permettant à ses dirigeants de poser fièrement devant les ruines d’un passé qu’ils méprisent.
Notre-Dame, jadis un symbole de la foi et de la grandeur de la France, est aujourd’hui le théâtre d’une tragédie moderne : celle d’un peuple qui tourne le dos à ce qui a fait sa grandeur. Et, tandis que sa flèche effondrée est remplacée par des projets controversés, c’est le cri silencieux d’une nation en quête de sens qui résonne dans ses voûtes vides.
Et que dire de l’éducation ? L’école, autrefois le creuset des grandes valeurs françaises, est devenue un champ de ruines idéologiques. Plutôt que de transmettre le flambeau de l’histoire, de la culture et des valeurs, on s’évertue à enseigner la honte : honte du passé, honte de la grandeur, honte d’être français. On ne forme plus des citoyens éclairés, mais des individus déracinés, privés de repères, incapables de comprendre qu’ils héritent d’un patrimoine immense. Cette destruction est savamment orchestrée : on n’éduque plus, on déconstruit. Les héros d’hier sont déclassés, remplacés par des abstractions insipides.
Mais l’effondrement ne s’arrête pas là. Les institutions elles-mêmes, ces piliers censés garantir la stabilité et la justice, ne sont plus que des leurres. L’ordre républicain ? Une illusion, une farce destinée à calmer les foules pendant que les élites se livrent à leurs jeux de pouvoir. Derrière le vernis des discours officiels, la réalité est brutale : un chaos rampant, masqué par des artifices bureaucratiques et des réformes stériles. À chaque nouvelle crise, la réponse est la même : des réformes « audacieuses » qui ne font qu’aggraver les fractures sociales, toujours au nom d’un progressisme qui n’est qu’un écran de fumée.
Prenons l’exemple de l’ère Macron. Sous la présidence de cet ancien banquier d’affaires, la République a franchi un cap inédit dans l’art de la déconnexion. Emmanuel Macron ne gouverne pas : il met en scène. À chaque crise, sa fiction savamment emballée : une réforme présentée comme « courageuse », une conférence de presse bourrée de sophismes, un sourire narquois qui semble narguer une nation exsangue. Il ne dirige pas un pays ; il orchestre un théâtre où tout, du discours aux politiques publiques, est calibré pour maintenir une façade de contrôle et de modernité.
La réforme des retraites ? Plus qu’une simple réforme technique, elle s’est révélée être une attaque frontale contre les travailleurs, une tentative déguisée de rogner sur leurs droits fondamentaux au nom d’un prétendu « équilibre budgétaire ». Jamais on ne débat de l’épuisement des corps, des vies brisées par le travail précaire, ou du sens même de ce sacrifice collectif. Non, on se contente de marteler que « travailler plus longtemps, c’est nécessaire », comme si l’avenir de la République dépendait de cette mesure imposée sans vraie consultation.
Les Gilets Jaunes ? Une rébellion populaire inédite, née d’une colère sincère face à l’injustice sociale, rapidement caricaturée en « désordre inacceptable » par l’appareil d’État. Ce mouvement, qui aurait dû inciter le pouvoir à une introspection salutaire, a plutôt été réprimé avec une brutalité policière indécente, renforçant encore la fracture entre le peuple et ses dirigeants. Plutôt que d’écouter les revendications légitimes – pouvoir d’achat, justice fiscale, dignité sociale – le gouvernement a choisi de criminaliser la contestation, en opposant à des citoyens en gilets fluos des blindés et des flash-balls.
Et que dire de la crise des hôpitaux ? Un désastre humain et logistique, réduit dans les discours officiels à un simple « défi budgétaire ». Là où des milliers de soignants alertaient sur l’épuisement des équipes, les fermetures de lits et la perte de sens de leur métier, le Président et ses ministres ont répondu par des promesses creuses, des primes dérisoires et un mépris latent. La santé publique, autrefois un pilier sacré de la République, a été sacrifiée sur l’autel de la rigueur comptable, laissant les Français face à un système de soin à bout de souffle.
Mais le mépris ne s’arrête pas là. Macron et ses sbires n’écoutent pas : ils imposent. À leurs yeux, le peuple n’est pas une force vive à respecter, mais une masse déréglée à discipliner. Cette vision, paternaliste et autoritaire, traverse chaque décision, chaque discours. Les citoyens ne sont plus des acteurs de la démocratie ; ils sont des sujets à éduquer, des consommateurs à surveiller, des variables d’ajustement dans un système économique qui profite à une élite déconnectée des réalités du quotidien.
Pour Macron, la France réelle n’existe pas : il n’y a que la France abstraite des tableaux Excel, des graphiques PowerPoint de McKinsey et de leurs envolées technocratiques. Ce président, qui aime tant parler de « modernisation » et de « transformation », s’est révélé être le champion d’une politique où tout est communication et rien n’est substance. Le problème de fond ? Il ne s’agit pas d’un simple manque d’écoute, mais d’un mépris profond et systémique pour les aspirations du peuple. Derrière chaque réforme imposée, chaque décision mal digérée, se cache la même logique. Celle d’un pouvoir qui se pense éclairé, omniscient, et qui ne tolère aucune remise en question.
Et cette déconnexion, au fond, n’est pas un accident. Elle est le produit d’un système qui favorise les élites et leurs intérêts, tout en reléguant les classes populaires et moyennes au rang de spectateurs impuissants. Les « conférences citoyennes », les « grands débats », les « consultations nationales » ? De simples écrans de fumée, des simulacres de démocratie destinés à donner une illusion de dialogue. La vérité, c’est que Macron gouverne contre son peuple, avec un cynisme froid et calculé.
Sous son mandat, la République a perdu son âme. Là où il aurait pu être un réconciliateur, il s’est mué en diviseur. Là où il aurait pu défendre le bien commun, il a préféré flatter les marchés et les multinationales. La France, sous Macron, est devenue une entreprise à gérer, un terrain de jeu pour les cabinets de conseil et les lobbys, un pays dirigé par une caste pour qui le peuple n’est qu’une gêne à contourner.
Mais la mise en scène ne s’arrête pas là. L’affaire McKinsey, symbole parfait de ce cynisme institutionnalisé, montre à quel point l’État a cédé son autorité à des acteurs privés. Sous Macron, les grandes décisions ne se prennent plus dans l’intérêt général : elles sont sous-traitées à des cabinets de conseil étrangers, dans une opacité qui ferait pâlir les plus cyniques. Les scandales s’accumulent – dépenses injustifiables, privilèges indécents – mais rien ne change. L’État continue de brader ses responsabilités, préférant flatter les grandes entreprises que de répondre aux attentes de ses citoyens.
Et que dire de la dette ? Cet endettement abyssal, régulièrement présenté comme le fruit de « choix courageux » et d’ »investissements nécessaires », masque une réalité bien plus sordide. Non, cet argent ne construit ni écoles, ni hôpitaux, ni infrastructures pour demain. Il alimente un système verrouillé où les inégalités explosent, où les riches s’enrichissent en siphonnant les ressources collectives, et où les classes populaires sont laissées à l’abandon. Cet endettement croissant n’est pas le prix d’une modernisation ambitieuse : c’est la facture d’un pillage organisé, où chaque décision budgétaire semble servir des intérêts privés plutôt que le bien commun.
Prenons la suppression de l’ISF, présentée comme un levier indispensable pour relancer l’économie. Résultat ? Un cadeau en or massif aux plus fortunés, qui s’est traduit par un manque à gagner colossal pour les finances publiques. Et que dire des baisses de charges pour les grandes entreprises ? Derrière ces réductions présentées comme une stratégie pour stimuler l’emploi, se cache une réalité bien différente : des milliards qui manquent cruellement dans les caisses de l’État, compensés par des coupes brutales dans les services publics. Écoles délabrées, hôpitaux surchargés, tribunaux paralysés. Voilà le vrai coût de ces politiques, payé au prix fort par la majorité des Français.
Et puis il y a la TVA, cette taxe aveugle et injuste, qui frappe sans distinction les riches et les pauvres. Pour les ménages modestes, elle représente un racket déguisé, une ponction directe sur leur pouvoir d’achat déjà fragile. Pendant ce temps, les élites politiques et économiques continuent d’exploiter le système à leur avantage, usant de privilèges et d’échappatoires fiscales pour se dérober à l’effort collectif. Ces élites ne se contentent pas de profiter du système : elles l’assèchent, le découpent et le revendent, jusqu’à l’os, sans jamais envisager une seule seconde les conséquences pour ceux qui, eux, n’ont pas d’autre choix que de subir.
Ce mépris est palpable dans chaque choix politique : qu’il s’agisse de réduire les droits sociaux, de marginaliser les oppositions ou d’ignorer les souffrances collectives. En fin de compte, Macron n’est pas le président de tous les Français ; il est le président d’une élite, le gestionnaire zélé d’un pays qu’il ne comprend pas. Et à mesure que cette déconnexion s’accentue, une seule certitude demeure : la fracture entre le peuple et ses dirigeants n’a jamais été aussi béante.
Sous le régime actuel, la police, autrefois garante de l’ordre public et protectrice des citoyens, a été pervertie en une véritable milice au service d’un pouvoir déconnecté. Sa mission première – protéger et servir – a été trahie, remplacée par une logique de répression systématique et aveugle. Elle n’est plus le rempart entre les faibles et les puissants, mais l’instrument docile d’un système qui écrase les uns pour préserver les privilèges des autres. Qu’il s’agisse des Gilets Jaunes mutilés pour avoir réclamé un peu de justice sociale, des manifestants pacifiques gazés et matraqués pour avoir osé s’exprimer, ou des quartiers populaires transformés en zones de non-droit policier, la dérive est flagrante. Désormais, la peur qu’inspire l’uniforme dépasse celle des criminels : la police n’est plus perçue comme une alliée mais comme une menace, trahissant ainsi les idéaux mêmes sur lesquels elle a été fondée.
L’utilisation répétée et stratégique du « secret défense » par Macron est la marque indélébile d’un pouvoir qui ne cherche plus à gouverner dans la transparence, mais à dissimuler ses turpitudes et ses manœuvres douteuses. Lors de la fausse pandémie, cet outil a été utilisé comme un bouclier pour protéger des décisions obscures, prises sans consultation démocratique ni justification rationnelle. À cela s’ajoute donc l’attentat contre Notre-Dame, où les zones d’ombre entourant cet événement tragique continuent d’alimenter les soupçons sur la culpabilité d’un État complice ou, pour le moins, complice par inaction.
Cette pratique systématique, visant à enterrer la vérité sous des couches d’opacité institutionnelle, est une insulte à la République et au peuple français. En couvrant ses agissements derrière des classifications « secret défense », Macron et son entourage signent leur propre condamnation morale. Le recours à de telles tactiques n’est pas la preuve d’une gouvernance responsable : c’est celle d’une culpabilité manifeste, d’une trahison délibérée du pacte démocratique, et d’une arrogance machiavélique qui confine au mépris pur et simple des citoyens. Les services de l’État, loin d’être des garants de l’intérêt général, apparaissent de plus en plus comme des instruments d’une caste corrompue, prête à tout pour conserver son emprise néfaste sur le pays.
Face à cette duplicité crasse, croire encore en une résolution pacifique relèverait de l’aveuglement. Quand les lois, détournées et utilisées comme des armes contre les citoyens, ne servent plus ni la justice ni la logique, il ne reste qu’à admettre une vérité brutale : cette caste ne cédera jamais de son plein gré. Il est alors naturel de conclure qu’une réaction proportionnée à la gravité de leur trahison est non seulement légitime, mais nécessaire pour stopper une machine devenue folle, à la fois destructrice et profondément injuste.
Sous ce régime, la France n’est plus une nation gouvernée dans l’intérêt de son peuple, mais une entreprise privée déguisée en République. Le modèle ? Maximiser les profits pour une poignée d’élites économiques et politiques, tout en imposant des sacrifices constants à la majorité. Les décisions ne sont pas prises pour bâtir un avenir commun : elles sont dictées par des logiques comptables, où les citoyens ne sont que des chiffres à ajuster. Les chômeurs ? Une variable à réduire. Les retraités ? Une ligne budgétaire à optimiser. Les services publics ? Des coûts à externaliser ou à supprimer. Loin de protéger le bien commun, l’État s’est transformé en gestionnaire froid, au service exclusif des intérêts privés et s’engraissant sur notre dos.
Dans cette équation économique cynique, les citoyens sont dépossédés de leur rôle d’acteurs de leur propre destin. Les élections, censées incarner la souveraineté populaire, ne sont plus que des spectacles orchestrés pour donner une illusion de démocratie. Une fois le rideau tombé, les décisions sont prises loin des regards, dans les coulisses feutrées où règnent les lobbies et les conseillers en stratégie. La République, autrefois porteuse d’idéaux d’égalité et de justice, n’est plus qu’une illusion. Une façade élégante, certes, mais qui dissimule un vide abyssal : celui d’un projet politique totalement détaché des aspirations réelles du peuple français. Le résultat ? Une « Ripoublique » qui se délite sous nos yeux, abandonnant progressivement sa seule raison d’être.
Mais cette mascarade ne saurait durer éternellement. Le peuple français, ce géant aux colères légendaires, finit toujours par se réveiller, et son réveil est rarement paisible. Les frustrations accumulées, les injustices répétées et les humiliations imposées ne s’effacent pas : elles s’amassent, elles fermentent, jusqu’à exploser. Quand viendra le jour de la révolte, les masques soigneusement ajustés des dirigeants tomberont, et les illusions qu’ils entretiennent depuis si longtemps s’évaporeront face à la brutalité implacable de la réalité. Les slogans creux et les promesses vides ne pourront plus contenir la colère d’un peuple trahi, d’une nation qu’ils ont méprisée et abandonnée.
Et que deviendront alors ces acteurs du pouvoir, ces illustres truands qui se pavanent devant les caméras ? Ces hommes et femmes qui, dans leur arrogance, ont cru pouvoir piller la République sans jamais en payer le prix ? L’Histoire française, si prompte à se répéter, pourrait leur rappeler que l’impunité n’est qu’une illusion passagère. La vindicte populaire, quand elle se déchaîne, ne connaît ni limite ni indulgence. Les vieux schémas, ces images gravées dans la mémoire collective, pourraient ressurgir avec une force brutale. Et parmi elles, celle de la Guillotine, symbole d’une justice expéditive mais inexorable, pourrait redevenir plus qu’une simple métaphore.
Car si l’Histoire a une leçon à enseigner, c’est qu’elle n’est jamais tendre avec ceux qui trahissent leur nation. Les noms des traîtres ne sont pas gravés dans le marbre des gloires, mais dans celui des infamies. Ils finissent honnis, oubliés ou conspués par le peuple qu’ils ont trahi. Le peuple français, lorsqu’il s’insurge, ne cherche pas seulement à renverser : il cherche à purger, à se libérer des chaînes de l’injustice et de la corruption. Et ces dirigeants qui, aujourd’hui, se vautrent dans leur impunité immonde feraient bien de se souvenir de cela. Car le jour viendra où le géant endormi se réveillera. Et ce jour-là, aucune mise en scène, aucun artifice, ne pourra les protéger…
Car ne doutons pas que la vérité éclatera, tôt ou tard et quand elle le fera, aucun masque ne pourra dissimuler la culpabilité d’un régime qui a sacrifié la France sur l’autel de sa propre survie.
Phil BROQ.