La Macronie ayant trouvé dans son héritage de l’époque où la France était une puissance coloniale des liens particuliers d’intérêt géo-politico-économique sur le continent d’outre-Méditerranée, a réussie à faire expulser d’une succession de pays d’Afrique centrale et occidentale, en quelques mois, ses troupes qui y étaient déployées depuis des décennies.
🇸🇳 Sénégal
Autoriser des bases françaises au Sénégal était incompatible avec la souveraineté nationale, a déclaré le président Bassirou Diomaye Faye le 28 novembre. « Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté n’accepte pas la présence de bases militaires dans un pays souverain », a-t-il déclaré. Il y a actuellement 350 soldats français basés dans le pays.
🇲🇱 Mali
Le gouvernement de Bamako, la capitale du Mali, a expulsé les troupes françaises de son territoire après la chute du régime pro-français en 2021, se tournant plutôt vers la Russie pour obtenir une aide sécuritaire.
🇧🇫 Burkina Faso
Le Burkina Faso a donné un mois à la France pour retirer ses troupes après avoir mis fin à un accord militaire avec le pays en janvier 2023.
🇳🇪 Niger
Le Conseil national de sauvegarde de la patrie au pouvoir au Niger a révoqué un accord régissant la présence de troupes et de fonctionnaires américains sur le sol du pays à la suite de la prise de pouvoir militaire du 26 juillet 2023, qui était soutenue par la majorité de la population nigérienne. Les soldats français ont quitté la République du Niger en décembre 2023.
🇹🇩 Tchad
Le Tchad a mis fin à son pacte de coopération de défense avec la France pour redéfinir ses « partenariats stratégiques » le 28 novembre. La France « doit désormais aussi considérer que le Tchad a grandi, a mûri et est un État souverain très jaloux de sa souveraineté », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abderaman Koulamallah. Selon l’accord, révisé en 2019, la France y avait environ 1 000 soldats stationnés.
Mardi, les avions de chasse français basés au Tchad depuis des décennies ont donc commencé à décoller de N’Djamena, enclenchant le mouvement de retrait de l’armée française du pays après la résiliation de l’accord.
Le Tchad était un maillon clé de la présence militaire française en Afrique, constituant le dernier point d’ancrage de Paris au Sahel après les retraits forcés de ses troupes au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Une politique de relations internationales d’Emmanuel Macron dont l’échec ne prêterait qu’à rire si elle n’était pas tragiquement doublée d’un flux d’immigration massif et intarissable venant entre autres de ces pays-là, et de lassantes subventions et effacements de créances représentants des milliards chaque année en faveur de ces potentats locaux.
L’invasion et l’appauvrissement, sans plus aucune contrepartie en terme d’influence de la France…