Chronique géopolitique n°6 : le duo de compères, Le Cosaque et Scipion de Salm, reprend du service avec pour ce numéro le cas israélo-palestinien, les causes historiques et religieuses de ce conflit complexe, des origines aux conséquences de la situation actuelle.
Source : La chronique du Cosaque sur Le Réveil des Moutons
Sur l’Empire Khazar et ses Khazars prétendument ancêtres des juifs ashkénazes, qui ont fait couler beaucoup d’encre et de théories farfelues, dire qu’il relevait de la conjonction historique et géographique d’une petite aristocratie guerrière turc, le clan originel, c’est à dire quelques familles élargies dominant d’autres clans turcs (ainsi que des populations locales conquises et asservis), et les incroyables opportunités géographiques et économiques qu’offrait une immense zone semi désertique, libre de toutes entraves morales, religieuses et étatiques, et située au carrefour de grandes voies caravanières*… et d’un conséquent trafique d’esclaves vers l’Orient**.
Chose assez rare cet empire naissant adopta officiellement la religion juive, ce qui était presque unique depuis les temps bibliques (mais il y en eu au moins un autre en Arabie préislamique, le royaume de Himyar).
Ce fait historique, même atypique et où les juifs n’étaient en fait qu’une minorité diasporique de négociants et autres ‘’gestionnaires’’ très comparables par leur pouvoir, leur influence et leur fortune à ce qu’ils avaient toujours été (et sont encore…) partout et ailleurs, a laissé une empreinte indélébile et mythique dans l’univers mental des communautés juives qui allaient connaitre contemporainement à cet empire, et bien plus postérieurement à sa disparition, une croissance démographique exponentielle dans tous les centres urbains et commerciaux d’Europe centrale et orientale, puis occidentale, mais dont rien ne prouve qu’elles viendraient de ‘’Khazarie’’ en particulier***.
Mais s’il est une chose heureuse c’est que même les pires des choses ont une fin …l’empire esclavagiste Khazar (capitale Itil –Astrakhan aujourd’hui- sur les bords de la mer Caspienne) fut écrasé au cours d’une campagne menée par Iaroslav, le Prince de Kiev (Les Tsars, qui = César prononcé par un slave, c’est pour plus tard).
Il faut dire que cet empire esclavagiste reposait sur la rapacité de ses élites religieuses et commerciales juives locales et la cruauté de ses élites guerrières turcs, ce qui en avait fait un nid de scorpions d’une rare perversité !
Perversité tempérée uniquement par des goûts communs pour la luxure … vices qui l’avaient profondément affaiblit.
Sur cette imposture des « faux juifs » que seraient les ashkénazes*** qui serait donc en fait des Khazars, et donc des descendants de Turcs, voir l’excellente vidéo « L’escroquerie Khazar » de M. Ploncard d’Assac.
*Situé sur les confins nord de l’Orient, sur les marges asiatiques de l’Europe et sur celles européennes des déserts steppiques d’Asie centrale ; brûlant l’été et glacé l’hiver, cet éphémère empire situé au milieu de nulle part semblait prédestiné à certains apatrides …
**Ce trafique fût si conséquent que l’ethnonyme ‘’slave’’ est à l’origine du mot ‘’esclave’’.
***Les lignés masculines sont beaucoup plus fragiles que celles féminines, surtout dans les froids et sombres pays du nord ; dans les cas de celles les plus inadaptés au climat (car originaires des contrés sémitiques du Moyen Orient) elles finissent par s’éteindre alors que celles maternelles perdurent car bien plus résistantes (c’est un fait biologique constant), d’où la différenciation ashkénazes / séfarades.