29 septembre 1960 : « L’Internationale Homosexuelle » par la Comtesse Rosa Waldeck dans Human Events

Nous donnons ci-après la traduction de l’incroyable article de la comtesse Rosa Waldeck dans le numéro de Human Events du 29 septembre 1960, benoîtement intitulé « L’Internationale Homosexuelle ».

La comtesse Waldeck, titulaire d’un doctorat de l’université d’Heidelberg et citoyenne américaine, est écrivaine politique et romancière. À l’époque de la République de Weimer, en tant que Frau Ullstein (de la célèbre famille d’éditeurs de magazines), elle était réputée pour son esprit et sa beauté (certains la considèrent comme « la Clare Luce de l’époque »). (Parmi ses livres, les plus connus il y a  « Europe Between the Acts. » (L’Europe à la croisée des chemins) « Athene Palace » et « Lustre in the Sky. » (Le Bleu du Ciel)

Vol. XVn, No. 39 — Section HUMAN EVENTS September 29, 1960 

 

L’INTERNATIONALE HOMOSEXUELLE

De R. G. Waldeck 

Le 25 mars 1952, M. Carlisle H. Humelsine, sous-secrétaire d’État adjoint, déclarait [« Washington Evening Star, March 25, 1952. « On February 26. ] à la commission des finances de la Chambre des représentants que le département d’État avait évincé 119 homosexuels au cours de l’année précédente [1951, M. Humelsine déclare à la commission parlementaire que le département d’État s’est séparé de 54 homosexuels au cours des douze mois précédents ; et un an auparavant, le département d’État avait déclaré à une commission sénatoriale qu’entre 1947 et 1950, le département s’était débarrassé de 91 homosexuels. Voir les auditions devant la sous-commission sénatoriale des crédits, 81st Congress, 2nd Session, Part I, Pages 602-3. Hearings before the subcommittee for Appropriations, House of Representatives, 82nd Congress, 1st Session, Pages 390-1. ]

Ainsi, presque par inadvertance, l’attention du public a été attirée sur un problème extrêmement grave et d’une ampleur insoupçonnée, à savoir l’invasion de la vie politique américaine par « les hommes de Sodome » (Genèse 13:13).

La réaction du grand public à cette nouvelle sensationnelle est allée de la saine indignation  – souvent à caractère religieux – à une attitude de « tolérance » qui se voulait pseudo libérale. Cependant, peu de gens ont pris la peine d’examiner en profondeur les faits. Même ceux qui ont mis en garde contre les sérieux risques que représentaient les homosexuels pour la sécurité, l’ont fait au seul motif que leur sexualité déviante les  exposait à toutes sortes de chantages. 

Aussi valable que soit cet aspect du problème, il reste relativement mineur. En réalité, la principale raison pour laquelle, à ce stade de l’histoire, le renvoi des homosexuels de toutes les agences gouvernementales et en particulier du Département d’État est d’une urgence vitale, c’est que, de par la nature même de leur vice, ils ont tendance à se regrouper au sein d’une sinistre  Internationale du mal, aussi secrète que puissante. 

Soudés par leur penchant commun, leurs coupables désirs, leurs habitudes déplorables, les dangers auxquels ils s’exposent, sans parler du vocabulaire outrancier qu’ils utilisent entre eux, les membres de cette Internationale constituent une conspiration mondiale contre la société. Cette conspiration s’est répandue sur toute la planète, a pénétré toutes les classes, opère dans les armées et dans les prisons, s’est infiltrée dans la presse, le cinéma et les cabinets, et domine pratiquement les arts, la littérature, le théâtre, la musique et la télévision.  

Et voici pourquoi les homosexuels de nos administrations en sont venus à constituer un péril mortel dans la lutte actuelle entre l’Ouest et l’Est : les membres d’une conspiration sont enclins à rejoindre une autre conspiration. C’est une des raisons pour lesquelles tant d’homosexuels, d’ennemis de la société en général, deviennent des ennemis du capitalisme en particulier. Sans être nécessairement marxistes, ils servent les objectifs de l’Internationale communiste au nom de leur rébellion contre les préjugés, les normes et les idéaux du monde « bourgeois ». Une autre raison de l’alliance homo-communiste est la passion insatiable de l’intrigue pour l’intrigue, si inhérente à la personnalité homosexuelle. Une troisième raison est la promiscuité qui règne au sein cette minorité, promiscuité qui transcende les classes sociales et fusionne en une seule la corruption de la classe supérieure et celle du prolétariat. 

Subversion Politique 

SODOM a toujours fait partie de l’arène politique. Bien avant l’existence d’une Internationale, les intrigues homosexuelles – parfois à l’échelle internationale – ont animé les annales (Sic) politiques et diplomatiques. Je ne citerai que la liaison de Jules César avec le roi Nicomède de Bithynie, qui a beaucoup plus passionné ses contemporains que celle avec Cléopâtre. Pour paraphraser une remarque de Marcel Proust, l’amour des hommes a conduit César à la virilité et la virilité à la gloire – tout comme il l’a fait ensuite pour d’autres personnalités extraordinaires, telles que Richard Cœur de Lion et Frédéric le Grand. Il y a eu le règne des « mignons » qui a causé la perte d’Henri III, dernier des Valois, et la camarilla homosexuelle autour de « Monsieur », le frère de Louis XIV. Il y a aussi eu l’agent diplomatique de Louis XV, l’ambigu Chevalier d’Éon qui, se présentant alternativement en habits d’homme et de femme, a œuvré  un certain temps à Saint-Pétersbourg comme lecteur féminin d’Élisabeth de Russie pour se présenter plus tard en éphèbe adorateur de Frédéric le Grand à Potsdam. 

Mais c’est l’affaire du Prince Eulenburg qui restera comme le grand scandale du début du XXe siècle, celui qui aura fait prendre conscience au public du poids et de l’influence de la communauté homosexuelle dans la politique. Le pot aux roses est révélé de façon tonitruante en 1906 par Maximilian Harden dans Die Zukunft [la propre publication d’Harden]. Ses articles surprenants à l’origine de cette célèbre affaire allemande accusaient le prince « Phili » Eulenburg, le favori du Kaiser, de former sur les marches mêmes du trône, avec sa clique d’amis homosexuels, un « État dans l’État, un gouvernement contre le gouvernement ». « Il existe, affirme Harden, deux politiques, la politique officielle et la politique secrète d’Eulenburg. La politique de ce dernier est inspirée, insiste-t-il, par l’homosexuel chargé d’affaires français à Berlin et vise à affaiblir la position allemande.

Harden pouvait écrire comme un ange vengeur lorsqu’il était en colère, et il était très en colère. Admirateur de feu le prince Bismarck, il était horrifié par la détérioration rapide du puissant Reich forgé par le « chancelier de fer » et pensait avoir trouvé la clé de cette déchéance: la vie publique allemande était truffée d’homosexuels dans tous les secteurs et au plus haut échelon, de fait, le scandale d’Eulenburg a été précédé et suivi par d’autres affaires retentissantes impliquant de grands aristocrates, des généraux, des industriels, dont beaucoup appartenaient au cercle des intimes de l’empereur. D’où : Sodom delenda est ! Il fallait évincer les homosexuels de tous les postes influents. Aucun État – Harden en était convaincu – n’étant assez fort pour résister à leur influence corrosive. 

[FG: Waldeck ne le précise pas, mais Harden était Juif comme elle, les Juifs aussi étaient particulièrement bien introduits auprès du Kaiser, Harden fait mine de ne pas remarquer leur influence – tout aussi délétère pour le Reich – pourtant, c’est probablement sa qualité de Juif qui lui a permis d’avoir accès à des informations aussi sensibles sur l’entourage du Kaiser et lancer son travail de sape du pouvoir et des institutions allemandes] 

J’étais une jeune enfant en Allemagne lorsque, après des mois d’attaques de ce genre, le prince Eulenburg s’est vu contraint de poursuivre Harden pour diffamation, mais  je me souviens encore parfaitement du choc que cela a représenté pour l’opinion publique lorsque, à la surprise générale, car personne ne pouvait croire à ses accusations, Harden triomphait au tribunal. Ceci, non seulement marquait la culpabilité d’Eulenburg, mais venait en outre éclabousser le Kaiser au point d’en faire l’« affaire du collier » du Second Reich, non pas que Guillaume II ait jamais été suspecté de faire partie de Sodome, mais ses affinités douteuses seront considérées comme une manifestation de la dépravation générale qui devait déboucher sur la tragédie de la Première Guerre mondiale. 

Le Lien Qui Oblige

Il existe plusieurs théories sur l’origine de l’homosexualité. Certaines l’attribuent à une prédisposition glandulaire, d’autres à une prédisposition héréditaire. Selon la psychologie moderne, l’homosexuel est victime d’une interruption du développement affectif qui ne lui permet pas de sublimer une expérience infantile d’identification et de jalousie à l’égard de la mère. Tous s’accordent à dire que, au fur et à mesure que l’élément féminin marque, plus ou moins profondément, ses gestes, ses contours, sa voix, un réseau inextricable de haines sourdes, de frustrations, de sentiments d’infériorité et de culpabilité se développe dans son âme humiliée.

En d’autres termes, l’homosexuel serait un être malheureux et instable, même s’il n’était pas contraint de « vivre dans le mensonge et le parjure » (Marcel Proust). Mais l’opprobre et les dangers qui pèsent sur lui ajoutent encore à son instabilité. Plus ou moins consciemment, il hait une société qui le fait se sentir « différent » et qui, jugeant ses désirs profonds honteux et punissables, l’oblige à les dissimuler, à les nier, à les camoufler.

Harden avait compris que cette vulnérabilité aux multiples fondements faisait de l’homosexuel un sérieux risque pour la sécurité. Il avait également pressenti ce facteur aggravant, à savoir que les lois mystérieuses qui régissent cette partie maudite de l’humanité sont plus contraignantes pour ses membres que n’importe quelle loyauté nationale, spirituelle ou sociale. Avec une ténacité toute maccarthyste, Harden dénonçait l’existence d’une conspiration homosexuelle internationale qui gangrenait l’État. À l’époque où il écrivait ces lignes, il s’agissait d’une exagération, mais qui préfigurait une réalité à venir pas si lointaine. 

En fait, l’Internationale homosexuelle n’a commencé à réellement gangrener l’État qu’à partir des années 1930. Jusque-là, elle ne faisait que grignoter. J’ai sous les yeux des notes que j’ai prises il y a des années sur cette phase de grignotage. Encore très novice en politique, j’ai été stupéfaite de découvrir que dans les affaires internationales on serait beaucoup plus inspiré de « Chercher l’homme » que de « Chercher la femme ». 

J’observais avec fascination tous ces petits sodomites s’activer dans les ambassades et les bureaux à l’étranger. Ils semblaient toujours s’agglutiner à la douzaine, non pas qu’ils revenaient moins chers ainsi, mais plutôt parce que tel ou tel ambassadeur, chargé d’affaires ou sous-secrétaire d’État homosexuel aimait à s’entourer d’une « équipe » avec laquelle il partageait ses affinités. Une autre raison est que les homosexuels sont solidaires et se soutiennent. « Bon sang, c’est à croire que pour faire carrière, il faut être anormal ». C’est ainsi que le baron Holstein, éminence grise de la Wilhelnastrasse, commentait les révélations d’Harden sur ce réseau d’influences directes et indirectes à l’aide duquel ils propulsaient les leurs membres aux postes importants. 

Les limites de cet article ne permettent pas de citer des noms et des lieux. D’un point de vue historique c’est bien dommage tant le « Cherchez l’homme » est la clé de nombreux événements de politique internationale que les journaux ne parviennent pas à élucider.

Pourquoi tel pays capitaliste a-t-il eu une telle influence sur la politique de tel pays révolutionnaire ? Parce que le très aristocratique ambassadeur du pays capitaliste était homosexuel, tout comme le ministre des affaires étrangères du pays révolutionnaire, et que leur entente cordiale transcendait les idéologies. Pourquoi telle conférence bilatérale sur le commerce qui semblait désespérément enlisée a-t-elle soudainement repris vie ? Parce que l’homosexuel à la tête d’une des deux délégations, pour plaire au représentant  homosexuel de l’autre, a décidé de sacrifier certains intérêts particuliers de son pays au profit d’une meilleure entente avec le pays étranger. Il y a eu de nombreux cas de ce genre, plutôt profitables et pacifiques finalement, mais en politique, il est toujours sage de se méfier d’une puissance, non parce qu’elle est dangereuse, mais parce qu’elle pourrait le devenir. 

Que l’Internationale homosexuelle puisse devenir dangereuse aurait dû être évident pour quiconque a eu l’occasion d’observer la manière mystérieuse dont les homosexuels se reconnaissent entre eux – par un regard, un geste, un timbre de voix indéfinissable – et l’étonnante compréhension que cette reconnaissance crée entre des hommes qui semblent être socialement ou politiquement aux antipodes l’un de l’autre. Certes, d’autres internationales sont mieux organisées et s’expriment mieux. « Mais qu’est-ce que la force unificatrice de la race, de la foi, de l’idéologie, comparée à la force unificatrice d’un vice qui lie intimement le magnat de la presse au mendiant, le gibier de potence à l’ambassadeur, le général au garçon d’étage ? 

Homosexualité et Communisme 

L’alliance entre l’Internationale homosexuelle et l’Internationale communiste a commencé à l’aube de la décennie rose [1940 – 1950, mouvement littéraire et artistique d’Inde attiré par le marxisme et le socialisme scientifique]. C’est alors que l’aristocratie homosexuelle – écrivains, poètes, peintres et autres – découvre le marxisme. Pourquoi cette austère doctrine a-t-elle séduit des gens qui se posaient jusqu’alors en esthètes de la décadence ? Sans doute étaient-ils poussés par les mêmes idéaux qui ont motivé la conversion au communisme des intellectuels en général: l’opposition au nazisme et au fascisme, l’espoir de voir la fin du capitalisme et le besoin d’une foi. Mais le mouvement avait ses motifs propres qui lui ont apporté un supplément de vigueur et de ferveur. 

Tout d’abord, omniprésent, se donner bonne conscience en se mettant du côté des travailleurs opprimés dans l’espoir d’échapper au sentiment de culpabilité lié à leur vice. Mais, seconde raison, derrière le vernis de respectabilité offert par l’idéal communiste, ce rapprochement était lui-même guidé par la perversité de leur vice: comme certaines femmes s’intéressent au bridge, au golf ou à l’actualité parce que cela leur donne un intérêt commun avec les hommes qu’elles aiment, les homosexuels de la classe supérieure se sont mis au marxisme parce qu’ils pensaient que cela les rapprochait de leurs éphèbes prolétaires. 

En outre, la promesse d’une société sans classes où chacun serait libre répondait à leurs propres aspirations de s’émanciper du carcan des normes « bourgeoises ». En effet, n’étaient-ils pas eux aussi une classe opprimée ? N’étaient-ils pas eux aussi « menacés dans leurs conditions d’existence » (Manifeste communiste) ? Pour eux, les communistes, en combattant le capitalisme, les vengeaient de l’ostracisme que la société capitaliste faisait planer au-dessus de leurs têtes. 

Certes, un certain nombre d’intellectuels homosexuels ont rapidement constaté que le marxisme n’était pas ce qu’il était censé être. C’est ainsi que le grand écrivain français André Gide – que les homosexuels européens appellent « notre Goethe » – a publiquement répudié le faux dieu . D’autres ont suivi son exemple, surtout lorsqu’ils ont découvert que la Russie n’était pas du tout le paradis homosexuel qu’ils avaient imaginé. 

Mais malgré ces défections retentissantes, le marxisme ne perdait pas son attrait pour Sodome. Au contraire. Au fil du temps, l’Internationale homosexuelle est devenue une sorte d’auxiliaire de l’Internationale communiste. Ceci est d’autant plus alarmant que les homosexuels se multipliaient comme le sable au bord de la mer.

Une Aubaine pour le Komintern 

Existe-t-il quelque chose de l’ordre d’un plan quinquennal pour l’homosexualité? J’ai souvent entendu évoquer cette question au cours de mes voyages en Europe, et ce n’était pas sur le ton de la plaisanterie loufoque. Certains observateurs perspicaces qui, s’étant alarmé de l’augmentation continue de l’homosexualité, n’ont pas manqué de relever sa coloration marxiste et se sont demandé si derrière, il n’y avait pas une propagande dirigée par Moscou, expressément conçue pour corrompre le tissu de la société capitaliste.

C’est sans doute exagérer la puissance de la propagande: on ne devient pas plus homosexuel que pied-bot suite à une distribution de tracts. Pour autant, c’est peu de dire que Moscou a depuis longtemps reconnu les potentialités de l’Internationale homosexuelle. 

Deux facteurs font de l’Internationale homosexuelle une aubaine pour le Komintern : d’une part, elle met à sa disposition un réseau qui, supérieur au sien par sa portée et sa souplesse, est presque impénétrable par son obscurité ; d’autre part, ce réseau est en harmonie naturelle avec les objectifs communistes. 

En admettant que les homosexuels ne fassent rien d’autre que de diffuser dans les médias les marques distinctives de leur corruption morale et physique, ils auraient quand même déjà bien mérité de Khrouchtchev. Leur infiltration de la télévision, que Robert C. Ruark a fustigée avec tant d’esprit dans sa rubrique « In Lieu of Humor » [en guise d’humour] du New York World Telegram, en est un bon exemple. Il n’y a sans doute aucune intention de propagande communiste chez ces humoristes qui, en ricanant, en se dandinant et en s’adressant les uns aux autres par des prénoms de filles, envahissent les foyers américains par le petit écran. Mais on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il adviendra d’une société dont les enfants et les jeunes sont constamment exposés à l’ambiguïté nauséeuse de leurs manières, de leurs poses, de leurs blagues. On ne saurait trop insister sur les avantages moraux qu’il y a pour la cause communiste à faire ingurgiter et applaudir tout ce déferlement d’indécences par le « populo» américain.

Intrigues Politiques 

Dans le domaine politique également, l’Internationale homosexuelle fait le jeu du Komintern sans effort d’organisation particulier. Cela ne signifie pas que chaque diplomate ou fonctionnaire homosexuel soit un communiste, ni même un compagnon de route. Mais ce mélange trouble de répulsion et de promiscuité asociale inhérent au vice les incline vers les causes communistes. C’est pourquoi les officines gouvernementales dans lesquelles les homosexuels sont nombreux excellent dans le genre d’intrigues et de double jeu qui, en apparence neutres, coïncident en fait toujours, d’une manière ou d’une autre, avec la ligne du parti. On pourrait probablement faire remonter certaines de nos décisions les plus grotesques en matière de politique étrangère au cours des 25 dernières années à la petite Sodome à l’œuvre au sein du département d’État. De même, une étude de l’OWI [United States Office of War Information] – véritable foyer de l’Internationale homosexuelle pendant la guerre – fournirait quelques indices fascinants.

Agents Secrets Naturels  

Il existe un autre aspect encore plus inquiétant de l’homosexualité dans les hautes sphères. Il s’agit du fait que les homosexuels sont des agents secrets et des traîtres naturels. Cette conclusion découle d’une théorie développée par le professeur Theodor Reik dans son ouvrage intitulé « Psychologie des relations sexuelles ». En bref, cette théorie veut que le fantasme de la métamorphose sexuelle, qui est au cœur des relations homosexuelles et qui pousse l’homosexuel à jouer le rôle de l’autre sexe, le pousse également à se tourner vers tout travail qui lui donne l’occasion de jouer un double rôle.

L’exemple classique est la célèbre affaire  du colonel Alfred Redl des services de renseignements militaires austro-hongrois qui, au cours de la décennie précédant la Première Guerre mondiale, avait livré des secrets militaires autrichiens aux Russes et  dénoncé auprès d’eux ses propres indicateurs en Pologne et en Ukraine. Il a ainsi pris un immense plaisir à jouer à la fois le rôle du traître – en livrant des renseignements aux Russes –  et de celui dont la mission est d’appréhender et de punir les traîtres – il est vrai, au profit des Russes et non de sa patrie d’origine. 

Des traîtres ? Le 11 juin 1951, le député George Wigg, dans un débat à Chambre des communes britannique, évoquait des articles de presse faisant état d’une « perversion sexuelle généralisée au sein du ministère des affaires étrangères ». Cela se passait au moment où le Parlement était mis en effervescence par la mystérieuse affaire des deux diplomates britanniques disparus derrière le rideau de fer. 

En fait, le service extérieur a connu une longue tradition de diplomates non conventionnels, dont un bon nombre étaient des personnes honorables. En temps normal, cela n’avait pas d’importance : un diplomate homosexuel pouvait aussi bien faire pour son pays qu’un diplomate normal, et parfois mieux. Mais voilà : notre époque n’est pas normale et la personnalité homosexuelle est trop instable pour résister aux pressions et aux conflits inhérents à la lutte entre l’Est et l’Ouest. 

Un Problème Politique pour le Psychologue

C’est une chose que d’exiger l’éviction des homosexuels des administrations sensibles, une autre est d’y parvenir efficacement. Si la sélection n’est pas effectuée par des psychologues attentifs et expérimentés, elle aboutira à des erreurs grossières telles que des homosexuels pères de famille échappant à toute vigilance tandis qu’on s’acharnera sur d’honnêtes célibataires . 

Il existe une autre raison pour laquelle il est essentiel de faire appel à des bons psychologues. En effet, l’homosexualité présente des degrés et les risques qu’elle représente pour la sécurité varient. Il serait injuste de les mettre tous dans le même sac, et il faut être expert pour distinguer ceux qui sont inoffensifs de ceux qui sont dangereux. 

Au mieux, l’élimination des homosexuels des administrations n’est qu’une phase. Une autre phase, plus importante à long terme, est la question de l’éducation publique. Cela devrait être clair pour quiconque observe avec consternation l’indulgence, à la limite de la complicité, avec laquelle la société américaine non seulement tolère l’infiltration des homosexuels partout, mais leur permet même d’afficher leur perversion en public. 

C’est ainsi qu’un écrivain a osé présenter un beau jeune homme comme « ma fiancée » à un couple de respectables douairières sans soulever la moindre once de réprobation, les vieilles filles s’extasiant au contraire sur « ma fiancée » comme si c’était la princesse Margaret Rose. 

Est-ce là, se demande-t-on, la folle imprudence d’une civilisation qui ne défend plus ses principes ? Il s’agit plutôt d’une ignorance déplorable des faits. C’est là que l’éducation pourrait faire beaucoup. Les parents et les enseignants devraient également être informés des symptômes psychologiques, émotionnels et physiologiques de l’homosexualité. Ceci est important car de nombreux cas d’homosexualité peuvent être guéris lorsqu’ils sont traités par un psychologue compétent à un stade précoce. 

Une Affaire d’Éducation

Cependant, la principale tâche éducative consisterait à lutter contre la ligne « aimer et laisser aimer » qui, colportée par la frange pseudo libérale, prétend que la préversion sexuelle n’empêche pas un homme de fonctionner normalement dans tous les autres contextes et qu’il serait injuste de faire du Maccarthysme envers ses pauvres chéris du Département d’État. C’est une pente fatale en ce qu’elle berce la société d’un faux sentiment de sécurité. Elle trompe les homosexuels eux-mêmes. 

Elle les trompe en leur inculquant l’idée qu’il n’y a rien de mal à satisfaire leurs désirs anormaux et que c’est même là la solution au problème homosexuel. Mais le mal-être qui ronge la plupart des homosexuels (même ceux qui réussissent le mieux) montre qu’il n’en est rien. En fait, s’il fallait une preuve du prix élevé payé par ceux qui violent les lois divines, cette sombre mélancolie qui est si caractéristique des homosexuels en serait une. En fait, la tolérance aggrave le problème de l’homosexualité, tant pour la société que pour l’individu. Sa solution se trouve justement dans la direction opposée, c’est-à-dire dans la pratique de l’art admirable de la maîtrise de soi et de l’abstinence.

Traduction : Francis Goumain

Source : Homosexual International_R.G. Waldeck_Sept. 29, 1960_Human Events.pdf (rsvpamerica.org)

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Ce qui peut prêter à sourire, c’est que Waldeck est elle-même juive (convertie au catholicisme), née Goldschmidt, son titre, elle l’a obtenu par mariage, et dans son article, on pourrait s’amuser à remplacer toutes les instances « d’homosexuel » par « juif » en pariant que l’article resterait tout de même parfaitement lisible.

Enfuie d’Allemagne après la Machtergreifung, elle est naturalisée américaine en 1939, son article a peut-être pour but de masquer l’autre internationale communautaire, néanmoins il est renversant, les faits qu’elle rapporte, rien qu’au début, l’éviction de 119 fonctionnaires du State Department pour homosexualité, la réception de ces divers événements aux USA et en Allemagne dans le public et dans la presse, tout donne le tournis au lecteur d’aujourd’hui – à la plupart en tout cas.

Et attention, bien avoir en tête que le périodique Human Events n’avait rien d’un brûlot, il s’adressait à l’honnête homme, c’est tout.