298 pages, Ed. Saint Agobard, 20 €
En 1933, l’évêque de Linz expliquait à ses diocésains que « combattre et briser cette pernicieuse influence du judaïsme est pour tout chrétien sincère non seulement un droit légitime, mais un impérieux devoir de conscience ». Pourtant en 2023, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, écrivait, dans l’avant propos du manuel de Conférence des évêques de France intitulé « Déconstruire l’antijudaïsme chrétien », que : « La lutte contre l’antijudaïsme et l’antisémitisme doit passer par des actes solennels des autorités ecclésiales…Rien n’abîme plus la foi chrétienne dans une âme que les relents d’antijudaïsme et d’antisémitisme qui peuvent s’y trouver cachés ».
En 1998, l’organe de presse du Vatican écrivait : « S’il est une nation qui a plus que toute autre le droit de se jeter dans l’antisémitisme c’est la France qui, ayant donné la première leurs droits politiques aux Juifs, a préparé la première sa servitude ». Mais en 2021, les évêques de France exhortaient « non seulement les catholiques, mais également tous leurs concitoyens, à lutter énergiquement contre toute forme d’antisémitisme politique et religieux en eux-mêmes et autour d’eux ».
Et en 2023 la Conférence des évêques de France publiait un livre, préfacé par le grand rabbin de France Haïm Korsia, « Déconstruire l’antijudaïsme chrétien », pour passer de « l’enseignement du mépris à celui de fraternité ».
Comment en est-on arrivé là ? Qui croire ? Qu’est-ce que l’antijudaïsme chrétien ? Qu’est-ce qu’aujourd’hui le judaïsme ? L’Ancienne Alliance est-elle abrogée ? Et dans ce cas, quel lien alors entre l’Ancien et le Nouveau Testament ? Les juifs peuvent-ils sauver leur âme tout en s’opposant au Christ ? L’antisémitisme est-il un péché ou un acte de légitime défense ? Que doit-on penser de la servitude civile, du droit d’exception, des lois prohibitives, du Ghetto et du signe distinctif imposés aux juifs par l’Église durant des siècles ?
C’est pour répondre à ces légitimes questions, si mal abordées par le manuel des évêques de France que cet ouvrage a vu le jour. Dans ce but, il exposera, simplement et clairement, la doctrine de l’Église catholique fondée sur la Sainte Écriture, l’enseignement des Pères, les décisions épiscopales et les lettres pontificales dont plusieurs étaient encore inédites à ce jour.
« L’antijudaïsme chrétien selon le magistère – Réponse aux évêques de France » par l’abbé O. Rioult, a été offert à tous les évêques de France et de Navarre, accompagné d’une lettre introductive (disponible ci-dessous).
Seule la vérité rend libre. On libère son esprit, avant de libérer son corps. Pour délivrer le monde et abattre la haine : Lisez et offrez L’antijudaïsme chrétien selon le magistère.
Disponible sur La Sapinière.info
Lettre aux évêques de France
Excellence,
Dans les trésors liturgiques de l’Église, on trouve cette prière : « Bénis, Seigneur, nos assemblées ; déracine définitivement du monde l’idolâtrie ; écrase sous nos pieds Satan et toutes ses oeuvres mauvaises ; humilie maintenant comme toujours, ô Seigneur, les ennemis de ton Église ; mets à nu leur superbe ; montre-leur promptement leur faiblesse ; rends inefficaces leurs sortilèges, les enchantements et les embûches qu’ils nous opposent ; lève-toi, Seigneur, et que soient dispersés tes ennemis, et que reculent et fuient tous ceux qui haïssent ton saint Nom… » Cette supplication n’est pas une composition tardive des liturgistes carolingiens du IXe siècle et encore moins des ultramontains du XIXe siècle, mais un écho de la tradition orante de l’Église : celle de l’anaphore alexandrine de saint Marc.
En l’an 50, l’apôtre Paul consolait les Thessaloniciens des souffrances qu’ils subissaient de ces « Juifs qui ont mis à mort le Seigneur Jésus et les prophètes, nous ont persécutés, [ils] ne plaisent point à Dieu et sont ennemis du genre humain, nous empêchant de prêcher aux nations pour leur salut : de sorte qu’ils comblent sans cesse la mesure de leurs péchés. Mais la colère de Dieu est tombée sur eux pour y demeurer jusqu’à la fin. » (I Thess II,15-16)
Au début du IIe siècle, Tertullien se plaignait de ces « Juifs [qui] nous poursuivent de leur haine. » Et saint Justin († 165) constatait : « Dans vos synagogues vous élevez des imprécations contre ceux qui croient au Christ, car vous n’avez pas le pouvoir de porter la main sur nous grâce à ceux qui maintenant nous gouvernent, mais chaque fois que vous l’avez pu vous l’avez fait. »
Au XXIe siècle, l’Église a-t-elle encore des ennemis ? Ne doit-elle plus prier son divin Époux « d’humilier maintenant comme toujours les ennemis de [son] Église » ? Que disent de nous les juifs modernes ? Écoutons M. Memmi : « Pour les Juifs, [Jésus] le Dieu des chrétiens, c’est un peu le diable, si le diable, comme ils l’affirment, est le symbole et le condensé du mal sur la terre. » Écoutons M. Cahen : « Le Messie est venu pour nous le 28 février 1790 avec les Droits de l’Homme… »
Si, en 1905, la séparation de l’Église et de l’État a bien été décrétée, la séparation de la Synagogue et de l’État, elle, ne fut pas au programme… Le pouvoir temporel, quoiqu’on en dise, ne peut pas se passer d’un pouvoir spirituel. Ce sont les idées qui mènent le monde : pour sa perte quand elles sont fausses, pour son bonheur quand elles sont vraies. Point besoin de grand discours, pour savoir qui mène la danse depuis plus d’un siècle dans la République. Israël Adam Shamir résumait bien la situation en ces quelques lignes de son livre La Bataille du Discours : « À chaque fois qu’un juif est blessé, tous les dirigeants politiques français se précipitent à son chevet, et des milliers d’hommes et de femmes bien intentionnés défilent, en solidarité. Si le mur d’une synagogue est sali de graffitis, le président de la République accourt, afin de faire part de sa colère et de sa tristesse. Mieux vaut nier la Création du monde et la Crucifixion du Christ que douter de la suprême importance de l’Holocauste, cette nouvelle religion […]. Bien que ce culte démente la soi-disant séparation de l’Église et de l’État, nul émule de Voltaire n’écrase l’infâme et, quand bien même y en aurait-il un qui le veuille, la République a de nouvelles prisons, qui valent bien celle de la Bastille. […] Il n’y a qu’en France que la première édition de [mon] livre, [L’Autre Visage d’Israël], a été brûlée, sur les injonctions du CRIF, et que l’éditeur de la deuxième édition a été condamné à une amende d’un montant de quinze mille euros. Ainsi, moi, qui suis Israélien, j’ai été poursuivi par le CRIF pour manque de respect envers les juifs, et un tribunal français a reçu la plainte transmise par la LICRA. Y a-t-il une autre communauté, existe-t-il une autre religion ou un autre groupe de personnes qui jouissent d’une telle protection ? »
La République judéo-maçonnique est l’ennemie de l’Église, non seulement pour lui avoir, en France et par deux fois, volé tous ses biens (1790/1905), non seulement pour avoir guillotiné ou persécuté les baptisés et les consacrés par haine du Christ, mais plus encore par ses « sortilèges, enchantements et embûches » issus de sa doctrine infâme des prétendus droits de l’homme ; doctrine impie, inscrite au coeur de sa Constitution qui, pour reprendre les mots mêmes de Pie VII, « non seulement permet la liberté des cultes et de conscience, mais promet appui et protection à cette liberté, et en outre aux ministres de ce qu’on nomme les cultes. Il n’est certes pas besoin de long discours, Nous adressant à un évêque tel que vous, pour vous faire connaître clairement de quelle mortelle blessure la religion catholique en France se trouve frappée par cet article. Par cela même qu’on établit la liberté de tous les cultes sans distinction, on confond la vérité avec l’erreur, et l’on met au rang des sectes hérétiques et même de la perfidie judaïque, l’Épouse sainte et immaculée du Christ, l’Église hors de laquelle il ne peut y avoir de salut. En outre, en promettant faveur et appui aux sectes des hérétiques et à leurs ministres, on tolère et on favorise, non seulement leurs personnes, mais encore leurs erreurs. C’est implicitement la désastreuse et à jamais déplorable hérésie que saint Augustin mentionne en ces termes : “Elle affirme que tous les hérétiques sont dans la bonne voie et disent vrai, absurdité si monstrueuse que je ne puis croire qu’une secte la professe réellement”. » (Post tam diuturnas, 29 avril 1814)
Cette liberté et cette égalité, que la Révolution accorde à l’homme social comme un droit imprescriptible sont des droits « monstrueux », « chimériques » que Pie VI déclarait « contraires à la religion et à la société » Il faut avoir perdu la raison pour croire les hommes libres et égaux en droit du simple fait d’avoir en partage la nature humaine, indépendamment de ce qu’ils font, pensent ou disent… Pourquoi l’homme paresseux, l’homme voleur ou l’homme impie devraient-ils avoir les mêmes droits dans la cité que l’homme travailleur, honnête ou religieux ? Quel homme sensé peut croire qu’un étranger devrait avoir les mêmes droits, dans la cité, que ceux qui l’ont fondée ou qui en ont légitimement hérité ? Quel chrétien peut oser dire que ceux qui considèrent Jésus comme le diable doivent avoir les mêmes droits, dans la cité, que ceux qui adorent le Fils de Dieu ? « Cette sagesse perverse, qui a enivré de ses poisons tous les peuples, qui sous le nom de philosophie, s’est emparée de l’esprit public, et qui est devenue la maîtresse de toute espèce d’impiété, de licence, de cupidité, de perfidie et de débauches […] n’a été inventée que pour renverser toutes les choses divines et humaines… »
Si ces faux droits sont contraires au bien de la cité et de l’Église, en revanche ils conviennent parfaitement aux ennemis du Christ et de l’Église. Le professeur Nathan Abrams cherchait la raison du phénomène suivant : « les juifs laïques ont joué et continuent de jouer un rôle disproportionné dans l’industrie » pornographique, puisque « bien que les Juifs ne représentent que 2 % de la population américaine, ils se sont imposés dans la pornographie » aussi bien chez les producteurs que les acteurs. Le professeur proposait une explication « plus profonde que l’aspect purement financier ». Après avoir cité Al Goldstein déclarant que : “la seule raison pour laquelle les Juifs sont dans la pornographie est que nous pensons que le Christ fait chier. Le catholicisme fait chier. Nous ne croyons pas dans l’autoritarisme. La pornographie est ainsi devenue une façon de polluer la culture chrétienne… Par son côté subversif, la contribution juive dans l’industrie classée X peut être vue comme une métaphore du doigt d’honneur à l’ensemble de l’establishment WASP en Amérique”, Abrams concluait : « La participation des juifs dans le porno, dans ce sens, est le résultat d’une haine atavique de l’autorité chrétienne : ils essaient d’affaiblir la culture dominante en Amérique par la subversion morale… »
Monseigneur, vous avez dû remarquer, et en souffrir : des campagnes médiatiques sont régulièrement orchestrées contre des prêtres pédophiles… Par contre rien contre les professeurs, les moniteurs ou les magistrats pédophiles. Certes, ces prêtres sont la honte de l’Église, et souvenons-nous à leur sujet de la citation de saint Basile (329-379) faite par saint Pierre Damien dans son Liber Gomorrhianus (1051) : « Le clerc ou le moine prédateur d’adolescents ou d’enfants, qui a été surpris en train d’embrasser ou de commettre une action honteuse, sera fouetté publiquement, et perdra sa tonsure. Après l’avoir rasé, on couvrira ignominieusement sa face de crachats ; puis après avoir été enchaîné, il sera tourmenté pendant six mois par l’exiguïté carcérale. Et trois fois par semaine, le soir, il brisera le jeûne avec du pain d’orge. Après cela, pendant six autres mois, sous la garde d’un spirituel âgé, en séjournant dans une demeure à part, il se livrera intensément au travail des mains et à la prière. Il sera condamné aux veilles et aux prières, et il devra toujours marcher accompagné de deux frères spirituels. Il ne devra pas s’approcher des jeunes pour leur dire une parole inconvenante, ou pour s’adjoindre à un groupe. » Mais, si ce crime est plus grave chez le prêtre en raison de sa consécration sacerdotale, la pédérastie, elle, est pourtant bien plus fréquente chez les rabbins. Et là, silence ! Aucune couverture médiatique… Pourquoi taire ce phénomène prégnant en milieu juif, et mettre le projecteur sur quelques prêtres criminels ? Des victimes juives se sont pourtant regroupées dans une « Coalition Juive Contre l’Agression et l’Abus Sexuel » (JCASA) qui combat la pédocriminalité dans les milieux juifs en Israël, aux États-Unis et partout dans le monde. Les prédateurs se comptent en centaines… Le journal israélien Haaretz (13 décembre 2006) rapportait qu’en Israël, au cours de l’année, près de 5000 plaintes pour abus sexuels sur des enfants et adolescents avaient été posées… Pourquoi un tel silence ? Si ce n’est que ceux qui dirigent les grands médias sont aux mains des intérêts juifs et partagent avec eux une même haine du christianisme…
Alors, l’Église peut-elle vraiment croire que depuis Vatican II, elle n’aurait plus d’ennemis ? Le dialogue, c’est bien… mais la vérité c’est mieux.
Quel évêque serait prêt, aujourd’hui, à confier le ministère de la parole sacrée à un diacre qui prendrait pour modèle saint Étienne ? Ce saint diacre n’était pas un adepte du vivre ensemble maçonnique, et sa théologie oecuménique et inclusive laissait grandement à désirer. Il était « rempli de l’Esprit-Saint ». Il concluait son long discours résumant l’histoire du salut par ces mots : « Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d’oreille, vous résistez toujours à l’Esprit-Saint : tels vos pères, tels vous-mêmes… Ils ont même tué ceux qui prédisaient la venue du Juste, envers lequel maintenant vous êtes devenus traîtres et meurtriers… » (Actes 7,51-55). Ce discours inspiré par l’Esprit-Saint fit « grincer des dents » les Juifs… Car la vérité fait toujours grincer des dents ceux qui la combattent… Saint Etienne fut lapidé en priant pour ses bourreaux. Mieux vaut mourir en confessant la vérité que de vivre en la trahissant…
Aujourd’hui comme hier, prêcher la vérité du Christ exaspère les ennemis du Christ. « Le serviteur n’est pas plus grand que le maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront, vous aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. » (Jn 15, 15) Dénoncer la perfidie juive, sa propagande perverse, ses inversions accusatoires incessantes et sa politique génocidaire envers les non-juifs… est un devoir de l’honnête homme et plus encore du pasteur.
Ils nous traitent de complotistes… Et alors ? Les Apôtres n’ont pas hésité à nommer les comploteurs et à dénoncer leur complot : « Pourquoi les nations ont-elles formé de vains complots ?… Les chefs se sont ligués ensemble contre le Seigneur et contre son Oint. » (Actes 4,24-30) ; « Après un temps assez considérable, les Juifs se concertèrent pour le tuer, mais leur complot parvint à la connaissance de Saul… » (Actes 9,23) ; « les Juifs, piqués de jalousie, ramassèrent quelques mauvais sujets de la lie du peuple, provoquèrent des attroupements, et répandirent l’agitation dans la ville » (Actes 17,5)…
Ils nous traitent d’antisémites et nous accusent de vouloir attiser la haine du juif… Et alors ? Les Apôtres, eux aussi, ont été accusés d’attiser la haine des juifs : « “Nous vous avions expressément défendu d’enseigner en ce nom, et voilà que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et que vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme !” Pierre et les apôtres répondirent : “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez fait mourir en le suspendant au bois…” » (Actes 5, 28-32) ; « Nous avons trouvé cet homme [Paul], une peste, qui suscite des troubles pour tous les Juifs qui sont de par le monde entier… » (Act 24, 5)
A vrai dire, il ne s’agit pas tant de haïr le juif que de s’en prémunir. Et quant au complot juif, il est si peu secret, qu’Israël peut tranquillement affamer deux millions de personnes, tuer des centaines de milliers de civils dont 70 % de femmes et d’enfants, en direct, en quelques mois… avec la soumission et le soutien des démocraties judéo-maçonniques… au nom des droits de l’homme (juif) à se défendre… Hier Nagasaki, aujourd’hui Gaza… Les victimes diffèrent, pas les bourreaux…
Cela peut-il nous laisser indifférents ? Il est temps que cette insolence juive cesse. Pour le bien de l’Église comme pour le bien des Nations et pour la paix dans le monde, il est urgent de revenir à la sagesse chrétienne acquise au cours des siècles : reconnaissons aux juifs leur humanité mais refusons-leur la citoyenneté. Cette sagesse politique, fruit de l’expérience des premiers siècles, fut formalisée clairement pour la première fois par le Primat des Gaules, saint Agobard, au IXe siècle : « Tenez les juifs à distance, ne les laissez pas dominer ». Puis ce principe fut canonisé au 11e concile oecuménique (3e de Latran) en 1179 : « Les juifs doivent être soumis aux chrétiens et être entretenus par eux par seule humanité… »
Tout chrétien, et plus encore le prêtre, devrait imiter le zèle du Christ envers la maison de Dieu, et combattre les outrages de ceux qui l’insultent… Quand le Christ chassa les vendeurs du temple avec un petit fouet de cordes, « les disciples se ressouvinrent qu’il est écrit : “Le zèle de ta maison me dévore, [et les outrages de ceux qui t’insultent retombent sur moi].” » (Jn 2,15-19 & Ps 69,10).
Le livre, que j’ai l’honneur de vous adresser, a été écrit par amour du Christ et des chrétiens… Puisse ce manuel d’antijudaïsme chrétien aider la chrétienté en ruine à retrouver ses esprits et l’empêcher de perdre son âme, en s’armant de « la parole de Dieu, efficace, plus acérée qu’une épée à deux tranchants » (Heb 4,12) afin de nous prémunir des ennemis du nom chrétien et de l’humanité. Les « enfants de la servante, nés selon la chair » persécutent les « fils de la femme libre nés selon l’Esprit… Or, que dit l’Ecriture ? “Chasse l’esclave et son fils… » (Gal 4,28-31)
Si vous n’aviez que quelques minutes à consacrer à ce livre, je ne puis que vous inviter à les réserver à la lecture de la Lettre de Benoit XIV (p. 186-193) et à la méditation du profond témoignage de l’abbé Pie Mortara (p. 247-249). Ceux qui prendront le temps de lire les réflexions et les conclusions de ce manuel constateront, par eux-mêmes, qu’elles sont en tout point conformes aux avis que le saint Curé d’Ars donnait à un publiciste qui sollicitait ses conseils pour fonder une revue : « Il ne faut pas avoir la fausse charité. Il faut dire la vérité sans acception de personne. Il y a un tas de mensonges qu’il faut balayer sans faire attention à ceux qui se mettent devant. Aimez vos adversaires. Priez pour eux. Mais ne leur faites pas de compliments. Ne cherchez pas à plaire à tout le monde ni à quelques-uns. Cherchez à plaire à Dieu, aux Anges, aux Saints… Il n’y a pas d’union possible entre l’erreur et la vérité… Cherchez à unir mais sur le terrain du Saint-Esprit, et non sur le terrain du siècle et du monde… »
Abbé Olivier Rioult
En la Noël de l’an de grâce 2024