Militant politique, né à Saint-Pierre d’Oléron, le 5 juin 1928, il était le cadet d’une grande famille de militants nationalistes, fort connue dans le Sud-Ouest et la Région parisienne.
Son père, François Sidos, était né à Mouzaïaville (Algérie) en 1889, et mort à la Rochelle, le 28 mars 1946. François Sidos, ancien combattant de Verdun, fut dirigeant régional des Jeunesses patriotes (JP), de Pierre Taittinger, dans l’entre-deux-guerres. Rallié au maréchal Pétain en 1940, François Sidos fut chargé de mission au cabinet du chef du gouvernement, délégué du Chef de l’État dans les Territoires occupés et inspecteur général adjoint des Forces du maintien de l’ordre, condamné et fusillé à leur « Libération ».
François Sidos eut six enfants : une fille, Marie Thérèse, et cinq garçons. Son fils aîné, Jean Sidos, fut tué à l’âge de vingt ans, le 16 juin 1940 (Croix de guerre, Médaille militaire). Son fils Henri Sidos , « béret rouge », est tombé en Algérie le 14 mars 1957. Ses trois autres fils ont, très jeunes, milité dans le mouvement nationaliste. Ensemble, ils fondent le mouvement Jeune Nation.
Anticommuniste ardent, Jacques Sidos a été mêlé à la plupart des entreprises dirigées contre les groupes et partis marxistes. Spécialiste averti des questions communistes, Jacques Sidos a participé à tous les combats pour la présence française outre-mer et à la lutte contre la pénétration marxiste en Occident.
Cela lui valut d’être grièvement blessé en 1944 et de connaître la rigueur des tribunaux. Il a passé dix années de sa vie en prison, purgées à trois époques différentes : la Deuxième Guerre mondiale, la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie. Il fut surnommé le « Blanqui du Nationalisme » en raison de ses longues captivités. Il a d’ailleurs fini ses études « derrière les barreaux ».
Il fut emprisonné pour avoir participé le 11 novembre 1954 à l’attaque d’une camionnette de l’Humanité et à la destruction des 25 000 exemplaires du journal qu’elle transportait. En novembre 1956, lors d’une manifestation contre l’intervention soviétique en Hongrie, il est à la tête des militants nationalistes qui investissent et incendient le siège du Parti communiste. (D’après le Dictionnaire de la Politique française d’Henry Coston)
Très proche de son frère Pierre Sidos, il a été à ses côtés dans toutes les luttes menées par le mouvement nationaliste.
Infatigable défenseur de la mémoire du maréchal Pétain qu’il avait servi très jeune et militant de l’Œuvre française, il était apprécié de tous pour sa bonne humeur.
Militant infatigable de la France française, son honneur s’appelait fidélité.
Jacques Sidos ? Présent !
Certains hommes ne disparaissent jamais : Ils se survivent dans le coeur et la mémoire de ceux pour qui ils ont été des exemples et surtout de ceux qu’ils ont initiés et formés au combat.
Jacques Sidos était de ces « immortels » !
Dans la géole gaulliste de Fresnes, où nous fument embastillés par centaines, il donnait chaque jour des cours de formation Nationaliste aux jeunes combattants que nous étions : combattants pour l’honneur, pour le respect de la parole donnée, par fidélité aux sacrifices de nos camarades tombés pendant huit ans et dont la trahison gaulliste flétrissait les tombes… Mais combattants sans aucune formation politique…
Cette formation, c’est Jacques Sidos qui nous y a initiés jour après jour. C’est lui qui a formé les MILITANTS que nous sommes restés tout au long de notre vie.
JACQUES SIDOS ? TOUJOURS PRESENT DANS NOS COEURS !