Né Marie-Joseph-Auguste Carrel-Billiard, le 28 juin 1873 à Sainte-Foy-lès-Lyon. À la suite de la mort de son père (1904), le garçon adopte le prénom de celui-ci, s’appelant désormais Alexis Carrel-Billiard. Il épouse, le 26 décembre 1913 à Paris, Anne Gourlez de La Motte (1877-1967), infirmière, veuve du marquis Henri Jarret de La Mairie et petite-fille du général Auguste-Étienne-Marc Gourlez de La Motte.
Il est un chirurgien, biologiste et neurophysiologiste.
Alexis carrel se converti au catholicisme, ayant assisté à un miracle. En mai 1902, à la suite d’un concours de circonstances incroyables, médecin lyonnais et athée, il remplace un collègue devant accompagner des pèlerins à Lourdes. Dans le train, il rencontre Marie Bailly, vingt-deux ans, atteinte d’une péritonite tuberculeuse qui a provoqué une grosseur énorme sur son ventre.
Carrel lui a donné le pseudonyme de « Marie Ferrand » dans ses écrits (publiés à titre posthume sous le titre « Un voyage à lourdes »). Elle est alors au stade terminal d’une péritonite tuberculeuse, une maladie incurable et mortelle à l’époque. Le lendemain de son arrivée à Lourdes, Carrel constate qu’elle agonise :
« Il y a là une malade qui est actuellement plus près de la mort que tous les autres. De nombreuses fois j’ai été appelé à son chevet. Cette malheureuse est arrivée au dernier stade d’une péritonite tuberculeuse. Je connais son histoire. Toute sa famille est morte de tuberculose. Elle a eu des ulcères tuberculeux, des lésions pulmonaires, et maintenant, ces derniers mois, une péritonite, diagnostiquée tant par un médecin généraliste que par Bromilloux, un chirurgien renommé de Bordeaux. Son état est très grave, j’ai dû donner de la morphine pendant le voyage. Elle peut mourir à tout moment, juste sous mes yeux. Si un cas comme le sien arrivait à guérir, ce serait réellement un miracle. Je ne douterais plus jamais… Son état ne cesse de se détériorer. Si de retour chez elle, elle était encore en vie, ce serait déjà un miracle… Elle est condamnée. La mort est toute proche. Son pouls est très rapide, cent cinquante battements par minute et irréguliers. Le cœur s’affaiblit… »
Mais soudainement, la tumeur du ventre disparaît de façon inexplicable. Le médecin athée se convertit à la suite de cette guérison, qui est jugée miraculeuse.
Carrel en rend compte très honnêtement, ce qui lui vaut l’hostilité des milieux politiques, universitaires et hospitaliers, et compromet la suite de sa carrière, il se voit barrer l’accession à une chaire universitaire. Deux ans avant la loi de séparation de l’Église et de l’État, il est contraint à l’expatriation notamment aux États-Unis.
Il est pionnier de l’auto-transplantation de divers organes (1908), pionnier du pontage cardiaque (1910), et reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine, pour ses expériences sur la greffe des tissus et des organes, et sur leur survie en dehors du corps (1912).

Quand la Grande Guerre éclate, Alexis Carrel se penche sur le sort des soldats et obtient la création d’un hôpital expérimental (Rond Royal) près de Compiègne, à moins de 20 km des combats, permettant d’apporter les soins sans délais aux blessés au plus près du front et permettant de mettre au point une méthode d’asepsie (solution de Dakin) limitant considérablement les risques d’infection des blessures et donc les amputations, permettant donc une réinsertion plus facile des anciens combattants blessés et « gueules cassées ».
Poursuivant ses travaux après guerre, il devient le meilleur chercheur en culture tissulaire et sera le premier à isoler et à propager un virus en culture, ouvrant la voie à la virologie et la vaccination classique…
En 1936, il est nommé membre de la nouvelle Académie pontificale des sciences créée par le motu proprio « In multis solaciis » du pape Pie XI.
Il adhère au Parti populaire français de Jacques Doriot en 1937.
Alexis Carrel est, entre autres, l’auteur de « L’Homme, cet inconnu » (publié en 1935) qui connaîtra un succès mondial, dans lequel il développe sa pensée marquée par l’élitisme, l’aristocratisme, l’eugénisme.
L’ouvrage préfigure ses travaux au sein de la Fondation française pour l’étude des problèmes humains créée par le gouvernement de Vichy en 1941, au sein de laquelle il alerte sur les dangers de « l’immigration étrangère » qui menacent « l’équilibre biologique, intellectuel et démographique de la population française » :
« Beaucoup d’immigrants, on le sait, ont été admis en France. Les uns sont désirables, les autres ne le sont pas. La présence de groupes d’étrangers indésirables au point de vue biologique est un danger certain pour la population française. La Fondation se propose de préciser les modalités d’assimilation des immigrants afin qu’il devienne possible de les placer dans des conditions appropriées à leur génie ethnique. Elle procède actuellement au dénombrement et à la localisation de certaines catégories d’entre eux, surtout des Nord-Africains, des Arméniens et des Polonais. Elle étudie, en particulier, la population arménienne d’Issy-les-Moulineaux. Elle cherche à savoir ce que valent les produits du croisement de ces étrangers avec les Français. Il y a déjà en France 13% d’étrangers. Ces étrangers ont été admis sans aucun égard pour leur influence possible sur la population française. »
A la fin de la guerre, les accusations de collaboration directe avec les Allemands se multiplient à cause des soutiens de Vichy qu’il avait acceptés en 1941, mais Carrel affirme qu’il n’a « jamais soutenu l’armée allemande », et de sa collaboration directe on n’a jamais retrouvé aucun indice concluant.
Alexis Carrel décède le 5 novembre 1944 à Paris, muni des derniers sacrements. Ses proches, amis et collègues, mais aussi des représentants des ambassades du Vatican, des États-Unis et d’Angleterre, assistent à ses obsèques (mais pas de représentant des autorités françaises).
Sa dépouille est finalement inhumée à l’île Saint-Gildas dans l’oratoire de Saint-Roch, qu’il avait fait restaurer en 1928.
À l’annonce de la mort de Carrel, Charles Lindbergh, considérant que les accusations contre lui s’expliquaient par une situation politique particulière et une myopie intellectuelle, entreprit de rétablir la réputation de son parrain spirituel, avec l’appui de sa veuve, Anne Carrel. Il y travailla sans relâche jusqu’à la fin de sa vie.
Au début des années 1990 le nom d’Alexis Carrel réapparait dans les médiats, et s’amorce alors une campagne de débaptisation de rues à son nom et du fronton de la faculté de Médecine de Lyon, tandis que sa technique de suture vasculaire est encore enseignée…



























Jeune Nation TV










Parmi les premiers livres à conseiller à un jeune dont le QI serait au niveau de cette lecture, « L’Homme cet inconnu » ou « Réflexions sur le conduite de le vie » sont indépassables.
Il furent parmi les premières lectures conseillées à ses jeunes co-détenus OAS par le regretté Jacques Sidos, qui s’était donné pour mission de les former pour les combats à venir !
Contrairement aux lubies évanescentes et « hors sol » d’un Jean-Paul Sartre, d’un Kierkegaard ou autres penseurs de salon, Carrel cerne la réalité au plus près et en tire des enseignements solides et vérifiables : Quelques vérité simples, mais sur la base desquelles peuvent s’étayer de solides certitudes.
Un exemple ? Mettant en garde contre les envolées lyriques sans fondement du genre de « penseurs » cités plus haut, il attire l’attention sur cette vérité trop négligée :
A savoir que les différences intellectuelles séparant l’homme de l’animal sont bien loin d’être toujours synonymes d’intelligence, mais confinent d’autant plus souvent à la sottise qu’elles ne sont pas limitées par l’instinct de continuité de l’espèce plus prégnant dans le règne animal.
Règne animal qui, à titre d’exemple, ne sera jamais exposé aux catastrophes sociétales inspirées par le mythe égalitaire, en totale contradiction avec toutes les lois naturelles…
Un précepte de Carrel à méditer…
Il n’a pas la côte dans les grands medias et « milieux intellectuels », pas beaucoup de rues Alexis Carrel, ce qui est un signe qui ne trompe pas sur sa valeur, inversement proportionnelle dirait un matheux.