5 septembre 1914. Entre Penchard et Villeroy, près de Meaux, alors qu’il exhorte sa compagnie à ne pas céder un pouce de terre française à l’ennemi, le lieutenant de réserve Charles Péguy meurt d’une balle en plein front. Le jeune père de famille qui tombe avait été au cœur des affrontements intellectuels de la IIIe République naissante.
Il venait d’un milieu éloigné de l’Eglise et pourtant, tous ses engagements et son œuvre littéraire allait faire de lui le héraut de la Vérité. Cette vérité qu’il fallait » gueuler » comme il le disait lui-même, le range-t-il au nombre des intellectuels catholiques ?
Avait-il la foi ? 100 ans après sa mort tragique, que nous reste-t-il de Péguy ? Que peut-on dire de son œuvre ?
Deux passionnés de cet auteur prolifique lèvent le voile sur sa vie et sa foi : Marie Boeswillwald, membre de l’Amitié Charles Péguy, et Charles Coutel, auteur d’une Petite vie de Charles Péguy