Officiellement, c’est marqué dans tous les livres d’histoire, asséné par Raymond Poincaré et Georges Clemenceau, la France est partie en guerre en 1914 pour le droit, pour la liberté, et, surtout, pour en finir avec le militarisme prussien. À vrai dire, le portrait en grand uniforme du Kaiser ci-dessus va parfaitement dans leur sens, le problème, c’est qu’il s’agit de l’image d’Épinal d’un Kaiser d’opérette, la réalité était tout autre déjà à l’époque, l’Allemagne était dominée par deux communautés: homosexuelle et israélite.
I – L’entourage homosexuel pléthorique du Kaiser, l’affaire du Prince Eulenburg
Selon Rosa Waldeck, l’affaire du Prince Eulenburg restera comme le grand scandale du début du XXe siècle, l’affaire qui aura fait prendre conscience au public du poids et de l’influence de la communauté homosexuelle dans la politique. Le pot aux roses est révélé de façon tonitruante en 1906 par Maximilian Harden dans Die Zukunft [la propre publication de Harden]. Ses articles surprenants à l’origine de cette célèbre affaire allemande accusaient le prince « Phili » Eulenburg, le favori du Kaiser, de former sur les marches mêmes du trône, avec sa clique d’amis homosexuels, un « État dans l’État, un gouvernement contre le gouvernement ». « Il existe, affirme Harden, deux politiques, la politique officielle et la politique secrète d’Eulenburg. La politique de ce dernier est inspirée, insiste-t-il, par l’homosexuel chargé d’affaires français à Berlin et vise à affaiblir la position allemande. »
Toujours d’après Waldeck, la vie publique allemande était truffée d’homosexuels dans tous les secteurs et au plus haut échelon, de fait, le scandale d’Eulenburg a été précédé et suivi par d’autres affaires retentissantes impliquant de grands aristocrates, des généraux, des industriels, dont beaucoup appartenaient au cercle des intimes de l’empereur.
À la surprise générale, car personne ne pouvait croire à ses accusations, Harden va triompher au tribunal, ce qui non seulement va marquer la culpabilité d’Eulenburg, mais aussi éclabousser le Kaiser au point d’en faire l’« affaire du collier » du Second Reich, non pas que Guillaume II ait jamais été suspecté de faire partie de Sodome, mais ses affinités jugées douteuses seront considérées comme une manifestation de la dépravation générale.
II – Un train peut en cacher un autre : l’entourage israélite du Kaiser
Waldeck ne le précise pas, mais Harden était juif, ses articles sur les homosexuels avaient peut-être pour but de détourner l’attention d’une autre minorité à l’influence importante, la communauté israélite. Rosa Waldeck était d’ailleurs elle-même juive, née Goldschmidt, diplômée d’Heidelberg et convertie au catholicisme, elle devra quand même partir d’Allemagne et prendra la nationalité américaine en 1939.
Pour une dénonciation critique de l’influence israélite sur Guillaume II, il faut se tourner vers Theodor Fritsch et son livre Das Rätsel des jüdischen Erfolges (Le mystère du succès des Juifs) paru en 1922, son livre majeur.
Selon Fritsch, depuis le début du règne de Guillaume II, des juifs sont les véritables dirigeants de l’Empire allemand. Au cours des quinze dernières années, on trouve dans le premier cercle du Kaiser – ses contacts personnels – des financiers, des industriels et des commerçants israélites comme Emil et Walter Rathenau. Ballin, Schwabach, James Simon, Friedlander-Fuld, Goldberger, Gultmann, Hulschinsky, Katzenstein, etc.
Fritsch ajoute : «La légende tenace selon laquelle le Kaiser aurait été sous l’influence de la haute noblesse et des Junkers, vivant à l’est de l’Elbe, n’était qu’une ruse juive pour tromper la nation sur l’état réel des choses tout en rabaissant le Kaiser lui-même dans l’estime de son peuple. La vérité, c’est que le Kaiser, au cours des dernières décennies, s’est principalement tourné vers les Juifs, ils lui prodiguaient des conseils, flattaient ses faiblesses, et ont largement contribué aux folies qui ont finalement conduit à la guerre mondiale et à l’effondrement de l’Allemagne. Quant à la noblesse allemande, elle était pour ainsi dire bannie de la Cour de Berlin».
Toutefois, contrairement à ce qui a pu se passer avec la communauté homosexuelle, le Kaiser va prendre conscience de cette influence et exprimer des regrets.
William Grimstad, dans Antizion (1976), cite Wilhelm II comme ayant déclaré après son abdication : «Un Juif ne peut pas être un vrai patriote. Il est différent. Comme un insecte nuisible, il doit être tenu à l’écart – même par des pogroms, si nécessaire. Les Juifs sont responsables du bolchevisme en Russie et en Allemagne. J’ai été beaucoup trop indulgent avec eux pendant mon règne, et je regrette amèrement les faveurs que j’ai accordées à d’importants banquiers juifs». (Chicago Tribune, July 2, 1922)
La contrition de Guillaume II était sincère, déjà en 1919, il déclarait : «À l’aube d’une nouvelle ère pour l’Allemagne, les Juifs connaîtront un destin sans équivoque. Ils ont détourné quelque 80 milliards du pays. Ils devront tout rembourser, le gouvernement devant commencer par exiger 15 milliards immédiatement. Il leur faudra tout abandonner, leurs collections d’art, leurs maisons, tous leurs biens. Il faudra qu’ils soient démis une bonne fois pour toutes de toutes leurs fonctions publiques, il faudra qu’ils soient complètement jetés à terre».
Bien qu’il n’apprécie guère Adolf Hitler (il lui a même demandé de rétablir la monarchie et de restaurer sa famille sur le trône d’Allemagne ! – ce qui lui a été refusé), Wilhelm a également écrit à des confidents au début de la Seconde Guerre mondiale (il devait mourir en 1941) : «La main de Dieu crée un monde nouveau et fait des miracles… nous devenons les États unis d’Europe sous la direction de l’Allemagne, un continent européen uni que personne n’a jamais espéré voir. Les Juifs perdent leur influence néfaste dans tous les pays, qu’ils ont monté les uns contre les autres pendant des siècles».
Sources :
Jews, the Kaiser, and Degeneracy: Bitter Regret Is Not Enough | National Vanguard
Homosexual International_R.G. Waldeck_Sept. 29, 1960_Human Events.pdf (rsvpamerica.org)
Merci à Francis Goumain pour cette analyse.
Les dirigeants nationaux comme internationaux sont rarement des scientifiques, et tout aussi rarement des découvreurs ou des passionnés des sciences.
L’histoire en a retenu quelques uns, comme le pape Sylvestre II, l’empereur de Chine Zhu Di, Henri le Navigateur, Frédéric de Prusse ou Catherine II…
Le XXeme siècle en a compté au moins deux : Guillaume II et Hiro Hito…
L’empereur du Japon était un passionné d’océanographie et un chercheur reconnu pour ses connaissances et ses expérimentations, au point que Charles De Gaulle, lors d’une visite officielle, lui avait offert, en cadeau de la France, tout un appareillage de verrerie de laboratoire hautement élaborée, construit pour la distillation des algues …
Guillaume II dépeint bien à tort par la propagande française comme étant un abruti, était très un homme spirituel et d’une grande culture. Passionné par les sciences, il l’a prouvé lors de la guerre au moins en deux occasions :
– La nécessité de créer un organisme chargé d’unifier l’heure de façon précise (pour les besoins de la détermination rigoureuse de la longitude, et donc de l’heure pour la position des navires grâce au sexant, se fait jour en 1910, à la suite de l’usage des transmissions radioélectriques des signaux horaires, établi par le Général Ferrié. Les bases de cet organisme sont jetées au cours de la Conférence internationale de l’heure de 1912, présidée par Guillaume Bigourdan, président du Bureau des longitudes. Lors de la conférence, on décide que le directeur du nouvel organisme, « le Bureau international de l’heure », sera le directeur de l’Observatoire de Paris, M. Baillaud.
Dans l’Empire Allemand ce rôle de contrôle est dévolu à l’observatoire de Leipzig.
A l’époque, les horloges dites « astronomiques » sont à pendules oscillants… La période est donc directement influencée par les variations éventuelles de la gravité et le mouvement peut être affecté par toute variation du mouvement de révolution terrestre, voire localement, toute variation sismique… C’est précisément ce qui s’est produit fin 1916 en Europe de l’Ouest : il y a eu un « a coup » dans la rotation de la terre et les pendules astronomiques des divers instituts ont été perturbés, leurs périodes désynchronisées…
Comprenant immédiatement l’importance de cela, Guillaume II a demandé, et obtenu en pleine guerre, qu’une communication téléphonique journalière entre les observatoires de Paris et de Leipzig soit autorisée par les belligérants afin que les deux observatoires puissent resynchroniser leurs pendules… Ce genre de contrôle étant long et très minutieux, les échanges téléphoniques ont duré près d’un an !
(Histoire relatée par M. Minois, gendre de Benjamin Baillaud, qui fut mon professeur en mathématiques spéciales au Lycée Saint Louis).
– Lorsque l’armée allemande a pénétré en Belgique, en août 14, la toute première décision de l’empereur a été de demander faire prendre les mesures nécessaires à la reprise des fouilles du site de BERNISSART ! Imaginer la stupeur des militaires de l’état majo !
Bernissart est un village minier proche de la frontière française sans aucun intérêt straztégique . C’est un site charbonnier permo-carbonifère recouvert de terrains jurassiques dont les premiers étages présentent des paléo reliefs connus sous le nom de « crans ».
On peut se représenter physiquement ces paléo-reliefs comme des gouffres (genre Padirac) ou des ravins comblés de sédiments. Ces » poches sédimentaires » sont alors bien connues des mineurs qui doivent les traverser pour atteindre les couches du houiller…C’est dans l’une d’entre elles, au puit de la fosse du « cran du midi » que, le 8 octobre 1878, des mineurs traçant une galerie pour mettre en exploitation une veine fracturée du houiller, traversent…le squelette d’un gros animal fossilisé.. C’est Le premier d’une trentaine de specimen qui seront récupérés plus ou moins complets…
Puis les fouilles seront abandonnées…
Les fossiles seront transférés à Bruxelles où ils seront remis au muséum au professeur De Paw qui les confiera alors pour étude, à sa demande, à un ingénieur de la mine de Bernissart du nom de Dollo qui va consacrer sa vie à leur étude et au remontage de ces squelettes.
Dollo qui n’est pas initialement un paléontologiste, va se passionner pour ces squelettes et entreprendra des études très poussées à ce sujet, études dont la valeur reconnue à l’époque lui permettra, de devenir conservateur au Muséum puis de finir professeur d’université…
Il sera à l’origine d’une certaine formalisation de l’évolution pressentie par Darwin à travers les lois qui portent son nom où l’analyse des fossiles de Bernissart sera le support essentiel
Les squelettes complétés au carton pierre sont remontés par ses soins dans la chapelle désaffectée de Nassau où La mise en posture sera effectuée en fonction des données d’anatomie comparée de l’époque : compte tenu de sa taille et de sa forme, le membre postérieur de l’iguanodon, le plus grand semble s’apparenter à celui d’un kangourou, le pied ressemble en structure à celui du casoar…L’animal (dont le crâne présente suffisamment d’analogies avec celui de l’iguane ce qui lui vaudra son nom) sera donc alors dressé en posture bipède…
Il répertoriera ainsi deux espèces distinctes d’animaux au crane proche de celui des iguanes qu’il baptisera de « iguanodons » : I. Benissartinsis et I. Mantelli.
Dollo se passionne pour les écrits de Darwin et s’appuiera sur son analyse des iguanodons pour édicter vers 1890 une loi évolutive dite « lois de Dollo » . L’empereur Guillaume II sera un lecteur aussi attentif que passionné de l’un comme de l’autre
Des remarques parmi d’autres pour éclairer la personnalité de » Guillaume II trop méconnue
Je savais que le Kayser, il n’aimait guère les français, mais je ne savais pas qu’il aimait autant les invertis et ceux qu’on ne peut nommer.
PS : L’Autriche-Hongrie a voulu faire la paix en 1917, mais ces efforts à la fois par l’Allemagne qui la prenait en otage et par Clémenceau. Ils devait trouver qu’en 1917, la guerre n’avait pas encore assez tué de monde.
Guillaume II était tout sauf un fat et un idiot. A mon sens, il fut parmi les chefs d’états de la première guerre mondiale l’un des plus honnêtes. S’il faut reconnaître qu’il ne comprit rien à la nocivité des juifs (et des anglais) ce dont il se repentit hélas bien tard il eût une politique économique et sociale qui était correcte dans l’ensemble faisant de l’Allemagne une puissance économique prospère avec laquelle il fallait compter.
Il ne comprit pas grand chose au traquenard tendu à son pays par la France et l’Angleterre manipulant la Russie et la Serbie.
Il tenta comme il le pût d’empêcher la guerre mais fut court circuite.leon Degrelle l’a démontré dans « le traquenard de Sarajevo ».
Quand à son goût de la parade et des uniformes chamarrés, il n’était pas le seul à l’avoir. Il n’y a qu’à voir le roi d’Angleterre,le Tsar et bien d’autres. C’était une époque. A cet égard,la France était aussi militarisée sinon plus.
Il est temps de rendre justice à ce monarque tant décrié et ridiculisé.
Quand au problème de mœurs de certains de son entourage, il n’était pas le seul j’en tiens pour preuve l’énorme pourcentage de dépravés dans la noblesse anglaise par exemple.