Aimé-Joseph Darnand est né le 19 mars 1897, à Coligny.
Il est issu d’une famille nombreuse et modeste, d’esprit traditionaliste. Son père, également nommé Joseph, est employé des chemins de fer, et sa mère tient le ménage. Il a trois sœurs, dont deux plus âgées.
Quand la guerre éclate, il tente de s’engager volontairement mais il est refusé car trop léger et trop jeune.
Le 8 janvier 1916, il est enfin incorporé, au 350e régiment d’infanterie. Il est nommé caporal en avril 1917, puis sergent le 1er juin. Il est ensuite affecté au 366e régiment d’infanterie pour monter au front, en octobre 1917. Darnand est volontaire pour tous les coups de mains et patrouilles dangereuses de son régiment.
Il va rester célèbre dans l’histoire de la Grande Guerre pour un raid couronné de succès sur le Mont-sans-nom, le 14 juillet 1918, qui permit la capture de vingt-trois allemands et des plans très importants. Ce fait d’armes est capital pour la fin de la guerre en 1918, car il permis de connaître le plans de la future grande offensive de Ludendorff, prévue pour le lendemain.
Héros de la Grande Guerre, Darnand la termine adjudant, avec sept citations, dont deux à l’ordre de l’armée, la Croix de guerre, ainsi que la Médaille militaire qu’il reçoit du Général Pétain en personne, six jours après l’exploit du Mont-sans-nom, et la Croix de guerre belge. Il sera décoré de la Légion d’honneur. Le président Poincaré dira de lui qu’il fut l’un des artisans de la victoire : « J’aurais désiré joindre mon reconnaissant hommage à ceux qui seront rendus par d’anciens combattants au sergent Darnand, artisan de la Victoire. ». Seuls le maréchal Foch et Georges Clémenceau ont eu droit à cette appellation flatteuse.
Après la guerre, Darnand veut devenir officier et intégrer l’école militaire de Saint-Maixent, mais ses supérieurs le recalent. Il rempile dans l’armée pour deux ans de plus, et il est envoyé en Turquie, au 17e R.T.A. Il quitte l’année pour de bon en juillet 1921, au grade d’adjudant de réserve, quand il comprend qu’on ne veut pas de lui comme officier.
Il revient s’installer dans l’Ain, où il travaille comme chef aux fabriques de meubles Descher, et où il épouse la nièce du patron. Ils ont deux enfants ensemble : une fille qui meurt en bas âge, et un fils, Philippe.
Joseph Darnand s’installe à Nice en 1925, muté dans le cadre de son travail. C’est là qu’il s’inscrit à l’Action Française qu’il y fait la connaissance de Félix Agnély, qui deviendra son meilleur ami, malgré les différences d’origines sociales et de caractères. C’est aussi à cette époque qu’il rencontre Marcel Gombert, via Agnély. Darnand décide de monter sa propre entreprise de transports.
Il quitte l’Action Française en 1928, déçu de ne pas pouvoir donner plus d’autonomie aux Camelots du Roi.
Joseph Darnand joue un rôle assez important au sein du CSAR (aussi appelé la « Cagoule »), il y est chargé d’organiser ce mouvement souterrain dans les Alpes-Maritimes d’abord, puis dans tout le sud-est de la France. Il est arrêté, comme nombre de cadres, le 18 juillet 1938. Les preuves manquant pour obtenir sa culpabilité, il obtient un non-lieu en décembre 1938. C’est d’ailleurs en prison qu’il rencontre un futur grand ami et bras droit : Jean Bassompierre, qui était venu lui rendre visite en septembre.
Lorsque la guerre éclate, en 1939, il s’engage à nouveau en qualité de sous-lieutenant puis lieutenant de réserve. Contrairement à la guerre précédente, il part cette fois sans enthousiasme, conscient des manques criants de l’armée française. Il est envoyé au 24e bataillon de chasseurs de la 29e division d’infanterie. Il y retrouve Félix Agnély.
Un corps franc de treize officiers, cinquante sous-officiers et cent cinquante soldats est formé au sein du bataillon, Agnély commande, et Darnand le seconde. Le corps franc monte en Moselle en janvier 1940, où se succèdent les premiers coups de mains. Le 7 février 1940, ils reçoivent la mission de se rendre à Forbach, de nuit, pour suivre les mouvements de l’ennemi. Cernés dans le bourg, ils doivent battre en retraite, mais Agnély est mortellement touché et reste sur place. Joseph Darnand et trois volontaires repartent derrière les lignes ennemies pour ramener le corps. Darnand est fait Officier de la Légion d’honneur le 15 février 1940, et fait la couverture de Match’ du 21 mars 1940.
Lorsque vient l’heure de la défaite, Darnand a reçu deux autres citations. Il est fait prisonnier le 17 juin en Sologne et interné à Pithiviers. Il s’en évade en août 1940, avec l’aide extérieure de Gombert et d’un certain Philippe Fournier, équipés d’une voiture, de faux papiers et de l’argent. Bien que Darnand ait entendu l’appel de Charles de Gaulle, et fut charmé sur le coup par le côté aventureux, il préféra suivre la légalité, avec le Maréchal Pétain, le vainqueur de Verdun.
Après l’armistice, il retourne dans son fief de Nice, d’où il prépare des idées de revanche contre les Allemands, avec l’aide de Jean Bassompierre notamment. Chef départemental de la Légion française des combattants des Alpes-Maritimes, ce n’est qu’en août 1941, avec la fondation du SOL, que Darnand prend le chemin de la collaboration.
Il y occupe le poste d’inspecteur général. Dans les faits c’est le véritable chef. Il quitte Nice pour Vichy début 1942. La visite du dépôt de la LVF, en juillet 1942, en Pologne occupée, achève de le convaincre que le seul salut de la France passe par l’Allemagne, qui doit écraser le bolchevisme, et qu’en aucun cas la France ne doit être réduite au sort de la Pologne. Lors de la tentative de mise sur pied de la Légion tricolore, durant l’été 1942, il montre pour la première fois des vœux de collaboration armée avec le Reich.
Le 30 janvier 1943, la Milice Française est fondée en zone sud, Darnand en est le secrétaire général et le chef incontesté. Hormis le militantisme politique, elle est peu active dans les premiers mois de son existence. Mais les menaces et les meurtres envers les miliciens se multipliant, la Milice opte de plus en plus pour l’Allemagne dans la deuxième moitié de 1943. En juillet 1943, Darnand tente de démissionner, dégouté de la tournure prise par sa Milice, qui n’est toujours pas armée et qui est en train de devenir une simple police supplétive. Le Maréchal Pétain refuse sa démission, car il a trop besoin de son « meilleur soldat ».
En août 1943, décidé à ne pas rester inactif, il décide de « franchir le pas» en s’engageant dans la Waffen-SS. Le 8 août 1943, il prête serment de fidélité à Hitler, à l’ambassade d’Allemagne de Paris, en présence d’officiers allemands et du SS wallon Fernand Rouleau. Il est nommé Obersturmführer. Sa seule volonté étant de sauver la France, « malgré l’opinion publique, et contre elle s’il le faut ».
On peut noter que Darnand ne porta sans doute pas plus de deux ou trois fois l’uniforme feldgrau. Joseph Darnand devient le premier français à prêter serment au Führer, les membres de la LVF par exemple ne prêtent serment qu’au chef militaire Hitler, et non pas à l’homme politique.
A partir de là, la Waffen-SS française et la Milice sont étroitement jumelées, et Darnand accepte de fournir cadres et hommes issus de la Milice à partir d’octobre 1943. En guise de remerciements, les allemands arment la Milice, en novembre 1943. Joseph Darnand entre au gouvernement le 1er janvier 1944, au poste de secrétaire général au maintien de l’ordre. Sa Milice est étendue à la zone nord, avec l’accord des Allemands.
En juin 1944, il est nommé secrétaire d’état à l’intérieur. De janvier à juillet 1944, Darnand est ainsi l’homme ayant le plus de pouvoirs sur la vie intérieure française, en ayant en théorie sous ses ordres toutes les forces policières de France.
Le 17 août 1944, l’ordre de repli général de la Milice est donné, Darnand part en Allemagne. Après quelques entretiens avec Gottlob Berger, Il accepte de verser une partie de ses miliciens à la Waffen-SS. Il tente en vain de garder un certain contrôle sur la Brigade Charlemagne en gestation, en se présentant le 11 novembre 1944 au dépôt de la division à Wildflecken, vêtu de son uniforme de Sturmbannftihrer. Il s’annonce en tant que tel, mais il est refusé par le garde car il n’a pas son soldbuch. Il se présente alors en tant que secrétaire d’état, puis il est reçu par Krukenberg, qui avait prévu cet évènement.
Lors d’un entretien privé, ce dernier fait comprendre à Darnand qu’il n’y a pas de place pour lui à la « Charlemagne ». Un peu dépité, Darnand sait que la « Charlemagne » se fera avec ses hommes, mais sans lui… Il assiste à la cérémonie de serment à Hitler, puis rend une dernière visite à Henri Fenet, avant de partir du camp dès le lendemain.
Le 8 décembre 1944, il écrit à Berger pour servir dans la division Wallonie avec l’accord de Léon Degrelle, mais Berger refuse, sous prétexte que cela pourrait être mal vu des français de la brigade Charlemagne.
Joseph Darnand décide alors de partir pour l’Italie du nord, avec un bataillon de franc-gardes de la Milice, où il arrive le 12 mars 1945. Il doit se rendre avec le bataillon milicien à Tirano, le 25 avril. Ayant l’autorisation de sortir de la caserne malgré son statut de prisonnier, il en profite pour se cacher dans l’appartement d’une vieille dame, parente d’un religieux. Peu après, le père Bonfiglio de Tirano lui offre un nouveau refuge dans la montagne, à Eldolo. C’est là que Darnand est arrêté par des agents des services spéciaux anglais, le 25 juin 1945. Il est remis peu après aux autorités françaises.
Sa femme et son fils Philippe partiront d’Italie pour l’Amérique du sud, vivant chichement plusieurs années. Philippe devient ingénieur et reviendra bien plus tard En Europe.
Incarcéré à Fresnes durant l’attente de son procès, aucun avocat ne veut le défendre, jusqu’à ce que Maitre Ambroise-Colin le rencontre en septembre 1945.
Dans sa dernière lettre, adressée au général de Gaulle, il demande la clémence pour ses miliciens, arguant qu’ils n’ont fait que suivre ses ordres.
Malgré son passé glorieux et une défense honnête durant laquelle il ne renie rien, le héros des deux guerres devenu à la fois personnage clé de l’État Français et membre de la SS, tombe sous des balles françaises, le 10 octobre 1945, au fort de Châtillon.
Joseph Darnand est enterré au cimetière des Batignolles, à Paris.
Sa nièce, Jeanne Brevet fut l’épouse d’Henry Charbonneau puis en 1984 de Léon Degrelle.
respect Ms DARNANT aujourdhui est la preuve que vous aviez fait le bon choix
Sur le fond : article sur un personnage doublement héroïque sur le champ de bataille peut-être, mais sacré tueur de résistants en dehors, ce qui devrait logiquement être le plus important… Sur la forme : titre accrocheur car mensonger et sans lien avec le contenu de l’article, lui-même truffé de fautes d’orthographe.
tu peux donner quelques exemples de ces fautes, petit malin ?
BONJUR À TOUS J AI FAIS QUELQUES FAUTES DE CLAVIER SUR MON ORDINATEUR ET JE VIENS RECTIFIER CETTE ERREUR DE FRAPPE COMME JE SUIS FRANÇAIS DE SOUCHE COMME JOSEF DARNAND JE LUI RENDS HOMMAGE À CE JOUR DU 3 JUILLET 2021 ET COMME IL À ÉTAIS BOULANGER COMME MOI JE DIS TRAVAIL TRAVAIL PATRIE !
Le bolchevisme est le cancer de l’humanité.
Joseph Darnant, le héros de guerre assassiné par les vermines communistes.
Reposez en paix.
Ceux qui ont déserté en 1940 ont condamné ceux qui se sont vaillamment battus
J’ai eu l’honneur de connaître certains responsables de la milice ou de milicien.
comme Henri Fenet Paul Pignard Berthet. Je peux témoigner de leurs hautes qualités morales et intellectuelles .Maintenant que tous ont rejoint la « Grande-Armée » Nous sommes les gardiens de la mémoire.
Honneur au chevalier Darnand.
Darnand a suivi ses réflexes de militaire, l’engagement envers le chef.
On ne refait pas l’histoire.
En marge, je me demande si le style militaire commun aux Droites nationales avant guerre (uniformes, parades, etc.) était bien adapté à la population française dans son ensemble, surtout après la tuerie de 14-18. Je vous invite à revoir le film de propagande communiste « La vie est à nous » (1936). Les Croix de feu, et autres, n’y sont pas nommées mais caricaturés. L’argument repose sur des réalités sociales, pas sur un apparat para-militaire. Ce n’est pas une critique de fond, mais il était inévitable que passé 1939 les Miliciens apparaissent comme des supplétifs de l’occupant, « plus boches que les Boches ». C’est totalement injuste, certes, mais…
Après Mers-El-Kébir, Pétain n’aurait-il pas pu sortir de la guerre par le moyen le plus net : un traité de paix avec l’Allemagne, assorti du retour des prisonniers ? Mais A. H. se méfiait des Français et Pétain n’aimait pas l’Allemagne (pourtant à Vichy l’Anglais était honni). C’eût été un coup politique et militaire gagnant pour le Reich et la France (et Pétain, et Laval…).
Mais la France n’était-elle pas déjà très malade, et depuis 1918 ?
Darnand a choisi.
Sa réflexion au procès Pétain, où le maréchal semble le désavouer quelque peu :
« Il aurait pu le dire pus tôt… »
A lire sa bio chez Jean Picollec éditeur.
J’aime les racistes et les esprits simples…
Souvenir d’un grand soldat comme il nous en faudrait aujourd’hui contre la racaille.