Dans ce conflit pourquoi faudrait-il forcément prendre parti!?! Nous renvoyons dos à dos le gouvernement, la peste et la CGT, le choléra, qui sont les deux faces du même système oligarchique et se moquent des intérêts de la communauté nationale tant qu’elle reste docile et contrôlable. La loi du nom de la marocaine El Khomry – tout un symbole – est l’application de la déréglementation du droit du travail dictée par les ploutocrates de Bruxelles. Le salarié se trouvera un peu plus sans défense face à la voracité d’un actionnariat de connivence.
La mobilisation de la CGT est une tentative de récupération de l’exaspération légitime et de la radicalisation du monde du travail. Elle est surtout motivée par la défense de son fond de commerce menacé par le désormais fameux article 2 de la loi avec la primauté des accords d’entreprises. Il y a bien longtemps que le positionnement de ce syndicat, qui ne représente plus les travailleurs, se fait en fonction des petits intérêts partisans et personnels des caciques de la centrale comme le scandale Thierry Lepaon l’a mis en lumière.
Au-delà des enjeux partisans, ce conflit social est le reflet d’une déstructuration profonde de la gauche en France qui n’est plus représentée que par des partis corrompus et totalement déconnectés des réalités. Après l’exhibitionnisme piteux et lamentable, Place de la République, des SPF, sans parti fixe, d’un gauchisme à bout de souffle, hérité de mai 68 et des années Mitterrand, on assiste à une « Nuit debout » syndicale qui constitue la même impasse.
Conscients de tout cela, nous, nationalistes constatons la chienlit et le désordre qui progressent. Nous n’avons pas à nous réjouir de ce chaos. Mais nous savons qu’il ne peut, dans un avenir proche, que s’enraciner et progresser tant le système est gangréné. Nous rentrons dans une période révolutionnaire. « Quand en haut ils ne peuvent plus et quand en bas on ne veut plus » nous savons que l’heure de la révolution approche à grand pas. Il convient de se préparer et de se renforcer en tant que minorité révolutionnaire regroupant tous les Français non reniés qui croient encore au rétablissement de la France.
Après ces « nuit debout », révolution stérile d’une gauche orpheline, doit se lever un jour décisif, une aube régénératrice qui établira l’ordre nouveau nécessaire au renouveau, une aube nationaliste.
Il n’y a rien à réformer, tout à reconstruire.
En avant la victoire, maîtres chez nous !
Yvan Benedetti,
Directeur de Jeune Nation