La journée de mobilisation des organisations syndicales du 5 décembre s’articule autour de la défense des régimes de retraite face au projet du gouvernement de supprimer les régimes spéciaux. L’argument de l’inégalité des droits est fallacieux. Pourquoi aligner tous les régimes sur ceux qui sont les plus défavorables aux travailleurs ? Il faut refuser le nivellement par le bas au moment où le sacrifice de treize de nos soldats au Mali et de trois sauveteurs lors des grandes inondations du sud-est nous rappelle qu’aucun métier n’est identique à un autre. Chaque profession a sa spécificité propre que seule une organisation corporative du travail permet de reconnaître.
La réforme de Macron comme toutes celles qui l’ont précédée a pour seul but de servir les intérêts de l’Oligarchie et de l’usure contre ce qu’il reste des corps intermédiaires. En détruisant le régime des retraites par répartition instauré par le Maréchal Pétain en 1941 et en généralisant celui par capitalisation, les banksters veulent braquer le magot de l’épargne-retraite.
Le 5 décembre, la colère populaire, qui dépasse de très loin cette réforme, doit s’exprimer. Tout est meilleur pour la France que cette interminable agonie qui ne profite qu’à l’Oligarchie. Mais cette colère ne doit pas entretenir le petit commerce des grandes centrales syndicales qui, depuis bien longtemps, ne défendent plus les intérêts des travailleurs, mais plutôt les prébendes des apparatchiks et des parasites professionnels de l’agitation inutile.
À travers la médiatisation orchestrée depuis plusieurs semaines autour du 5 décembre, on discerne bien la stratégie d’Emmanuel Macron qui cherche à réinstaurer un tête à tête avec les syndicats pour tourner définitivement la page de la révolte des Gilets Jaunes. En défilant derrière Philippe Martinez et la CGT qui ont appelé à voter Rotschild au second tour de la Présidentielle, aucun risque pour les manifestants d’entrer à l’Élysée… Le pouvoir a besoin que la colère populaire soit canalisée par ces syndicats qui ne sont plus que des soupapes de sécurité du système. Macron tente de dupliquer sur le terrain social ce qu’il met en œuvre sur le terrain électoral en instaurant un tête à tête avec la Le Pen, gage selon lui d’une réélection lors de la prochaine présidentielle.
Au-delà des révoltes toujours plus ou moins digérées par le gouvernement fantoche, il convient donc d’organiser une véritable alternative qui permettra de pérenniser une force révolutionnaire apte à restaurer un État national au service de notre communauté de destin. C’est à cette noble tâche qu’œuvrent les Nationalistes.