Le 7 mai, apprenant que des « reliques » du nazisme ont été trouvées dans deux casernes de la Bundeswehr, la ministre allemande de la défense Ursula von der Leyen est entrée en transes et a exigé que la Bundeswehr fasse le ménage. « Il en va de la réputation de l’armée allemande » a-t-elle déclaré au journal « Bild am Sonntag ». L’objectif est que, surtout, les Allemands ne sortent pas de la condition d’éternels coupables qui leur a été infligée en 1945. En Espagne, le pouvoir ne cesse de vouloir effacer les 40 années du redressement franquiste, débaptisant les rues, déboulonnant les statues, voulant retirer les cendres du Caudillo de sa sépulture de Valle de los Caïdos.
En France, Macron a qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité », jetant l’opprobre sur l’action des générations passées alors que son seul objectif est de réussir là où Sarkozy et Hollande ont échoué : intégrer et dissoudre la France et les Français dans les normes de l’Occident mondialiste et matérialiste.
Surtout, l’Église catholique, depuis Vatican II, se fait la championne de la repentance en battant sa couple à propos de son attitude passée envers les Juifs, reniant 2000 ans d’histoire. Le pape Jean-Paul II porte une énorme responsabilité qu’aggrave l’actuel pape François en incitant à l’accueil des hordes de « migrants ».
Les dirigeants du catholicisme – comme du protestantisme – affaiblissent, que ce soit en tant qu’idiots utiles des ennemis de l’Europe ou de manière consciente, les défenses immunitaires spirituelles des peuples d’Europe. Mais plus généralement, ceux qui sont portés aux postes de direction font montre d’une volonté criminelle, scélérate de détruire l’âme de nos peuples.
Les mesures de lutte contre le réchauffement ont le même objectif : culpabiliser les pays riches qui sont accusés d’avoir provoqué l’augmentation de CO2 jugé, sans preuve avérée, d’être le coupable de ce réchauffement. En effet, l’Accord de Paris a un important volet financier avec la création d’un « Fonds Vert » alimenté pour 100 milliards de dollar par an par les pays riches pour deux motifs : le premier est qu’ils doivent réparer les dommages causés aux pays pauvres pour avoir dégradé la nature par leur développement industriel ; le second est que les réductions de CO2 demandées aux pays pauvres vont leur coûter de l’argent dont ils ne disposent pas : il faut donc leur donner le solde manquant … en doublant l’aide publique au développement que financeront des Européens et de leurs classes moyennes, toujours plus saignées fiscalement avec moult taxes et entravées par de multiples réglementations. Il en résultera inévitablement un appauvrissement par baisse de la production et du niveau de vie.
Il s’agit là d’une autre facette de l’entreprise de démolition des peuples d’origine européenne visant à accentuer les pressions en vue de l’instauration d’un gouvernement mondial et qui aboutit à la mise en place d’un totalitarisme imposant une pensée unique habillée du plus bel enjeu qui soit : sauver la planète ! Pendant ce temps, les véritables problèmes écologiques dont dépendent la santé des hommes, comme la destruction des sols, les différentes pollutions, les pesticides antihumains passeront au second plan…
De ce point de vue, la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat est une saine réaction : il suffit d’observer les tombereaux d’injure qu’il reçoit – Ségolène Royal parlant de « délit » contre l’humanité (le « crime » n’est pas loin) pour comprendre l’importance des intérêts qu’il bouscule.
Sachons-le : aucun rétablissement de notre civilisation ne pourra avoir lieu sans la dénonciation de ces crimes commis contre l’âme des peuples d’Europe qui devra être accompagnée par un processus positif de rétablissement de notre fierté et de notre honneur qui est non seulement sali, avili mais plus encore dévalorisé en tant que concept.
Nous devons au contraire imposer le principe salutaire qu’il n’existe aucune culpabilité des peuples d’Europe. L’humanité étant imparfaite, les peuples ont commis des actions bénéfiques tout autant que des erreurs et s’il est nécessaire de les connaître pour retirer de cette expérience des enseignements destinés à nous rendre plus forts, il n’y a pas à battre sa coulpe d’une manière quelconque. Chaque génération, en tant que maillon de la longue chaîne historique d’un peuple, s’inscrit dans une longue tradition et doit en assumer la continuité ; elle n’est responsable que de ses actes et, jamais, ne doit se soumettre à quelque magistère étranger.
Or l’Europe, depuis 1945, est placée sous l’emprise du judaïsme politique qui, arguant du dogme de la shoah, veut imposer aux peuples d’Europe leurs lignes de conduite morales et spirituelles, avec le concours d’idiots utiles et de la maçonnerie. Cela accentue leurs fragilités antérieures et en fait des structures promises à l‘effondrement. C’est en prenant conscience de cette domination et en s’en délivrant, que les peuples d’Europe pourront se rétablir.
Certes, une autre ligne de fracture demeure, séquelle de la « Guerre de trente ans » 1914-1945. Outre des revendications frontalières, il y a la vision de l’histoire du XXe siècle selon que l’on est Russe ou Allemand. La Russie continue de fonder son histoire de la Grande Guerre patriotique dans la lutte contre le « nazisme » et l’antisémitisme et fait de ce point de vue le jeu du mondialisme. Pourtant, il est vital de dépasser cette douloureuse période, produit de la crise spirituelle de l’Europe. Aux crimes imputés aux Allemands, répondent ceux du communisme, l’assassinat délibéré, par famine, des prisonniers allemands par les Américains etc… Quant aux Juifs, les crimes qu’ils commettent envers les Palestiniens suffisent à les discréditer en tant que donneurs de leçons.
Il est temps de comprendre que l’union de tous les peuples d’Europe est nécessaire pour sortir de manière salvatrice du vortex mortifère dans lequel ils sont entraînés. C’est par l’entente entre les nationalistes de tous les pays d’Europe qu’un tel chemin pourra s’ouvrir. Il est aujourd’hui vital de taire les justes récriminations que peuvent formuler les nationalistes de tel ou tel pays envers tel autre car il faut d’abord sauver la « maison Europe ».
Les nationalistes ont en commun d’être conscients du danger que représente le judaïsme politique pour lequel la nation est le maillon qui doit sauter. Certes, chaque nation doit agir par elle-même. Mais aucune ne pourra se sauver seule. L’heure n’est pas aux divisions mais à l’union. Il est vain de vouloir régler les différends de toutes sortes existant entre les nations d’Europe si celles-ci ne sortent pas préalablement de l’abime qui les menace collectivement de disparition.
Les nationalistes de tous les États d’Europe doivent assumer l’entièreté de l’histoire de l’Europe dans sa vérité, sans états d’âme, et travailler de concert à la réalisation de ce grand dessein qui consiste à rétablir la fierté de l’homme blanc en Europe, fierté fondée sur une histoire et des réalisations sans nulles autres pareilles dans l’histoire du monde. Pour cela, ils doivent se rencontrer, se connaître. Des réunions comme le Forum de l’Europe tenu à Paris le 13 mai montrent la voie. L’Europe des patries se réalisera par l’union fraternelle des nationalistes.
Éditorial de Militant N° 694 – juin 2017
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