« Je pense que les conseils généraux ont vécu. »
François Hollande, 6 avril 2014.
« Mon dernier objectif est d’engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux. Je vous propose leur suppression à l’horizon 2021 »
Manuel Valls, 8 avril 2014.
« Nous avons besoin des conseils généraux »
Manuel Valls, 6 novembre 2014.
Cette dernière annonce a été lancée par Manuel Valls devant son nouvel allié François Bayrou qui accueillait à Pau le 84e congrès de l’Assemblée des départements de France.
« Pendant cinq ou six ans, jusqu’en 2020-2021, ces compétences seront confortées, clarifiées, parce qu’on a besoin de cette solidarité, de cette proximité, de cette efficacité. C’est ce message, destiné à rassurer les élus des conseils généraux si c’était nécessaire, que j’ai voulu délivrer »
a-t-il lancé. L’inverse de ce qu’il affirmait exactement six mois plus tôt lors de sa prise de fonction. Dès octobre, il avait limité ses ambitions en annonçant l’absurde suppression de la moitié seulement des départements. Aux côtés des arrondissements et mairies de quartier, des communes et des intercommunalités, des futures (?) régions, seront donc maintenus les conseils généraux. Avec pour seul changement celui d’être bientôt des conseils départementaux, obligeant à de coûteux changements de nom d’enseignes, de lettres et de documents en tout genre.