L’Algérien Abdelhakim Dekhar a été arrêté dans la cité occupée de suite à une dénonciation. Il a été retrouvé dans un véhicule dans un état comateux, vraisemblablement après l’absorption de médicaments. Il était activement recherché, notamment après la diffusion de la photo ci-contre. Il a été dénoncé par l’homme qui lui louait un appartement à Courbevoie après lui avoir lui déclaré qu’il aurait « fait une connerie » en évoquant cette affaire.
Il a été pris en charge par le SAMU et se trouve actuellement hospitalisé.
Il est désormais le principal suspect, identifié par l’ADN retrouvé sur place, d’avoir blessé grièvement un assistant photographe au journal Libération, d’avoir ouvert le feu devant le siège de la Société générale et d’avoir menacé le personnel d’accueil à BFM-TV.
Ce criminel était le troisième membre du groupe terroriste anarchiste formé par Audry Maupin et Florence Rey. C’est Abdelhakim Dekhar qui planifia la première – et la dernière – attaque de la cellule terroriste. Le 4 octobre 1994 Audry Maupin et Florence Rey prennent d’assaut une fourrière sur les conseils avec la participation de de « Toumi »/Dekhar qui fait le guet ; ils s’emparent des armes des policiers avec l’objectif de commettre d’autres actions dans le futur, notamment des braquages. Le jeune couple s’enfuit en prenant en otage un chauffeur de taxi et son passager. Le chauffeur, un Africain, paniqué par Florence Rey qui exige qu’il donne ses papiers, provoque peu après un accident avec une voiture de police. Une première fusillade éclate. Deux policiers sont abattus, ainsi que le chauffeur de taxi ; plusieurs passants sont blessés. Les deux anarchistes s’enfuient alors à bord d’une autre voiture, conduite par un israélite. Après une seconde fusillade, les deux criminels sont arrêtés, après avoir tué un troisième policier.
Audry Maupin est mort des suites de ses blessures le lendemain. Florence Rey, condamnée à vingt ans de prison, a été libérée moins de quinze ans après les faits. Pour un “attentat” n’ayant fait ni blessé ni dégât, Michel Lajoye, attaché à la mouvance nationaliste, avait passé près de 21 ans de prison…
Photo datant de l’affaire Rey-Maupin,
diffusée par une émission télévisée.
Abdelhakim Dekhar, reconnu par deux témoins, clairement identifié comme le troisième homme par Florence Rey, bénéficia d’une incompréhensible clémence de la part des jurés. Le parquet avait requis une peine déjà faible de dix ans de prison. Il fut condamné à seulement quatre ans de prison. Sa peine étant totalement couverte par la détention préventive, il fut libéré à l’issue du procès.
Militant d’extrême gauche, cet étranger participait à toutes les opérations d’agitations menées par l’extrême gauche : participation aux manifestations contre le Contrat d’insertion professionnelle que voulait instaurer le gouvernement Balladur en 1993, soutien à l’invasion de la France et aux délinquants clandestins, il fréquentait squats, concerts, et aux pseudos.
« Le type avec des plans d’agent secret qui ne file jamais son numéro de téléphone, donne un faux nom pour sa meuf, fanfaron, braillard, solitaire, qui fait de la provoc dans les réunions, traite les autres de larves, de mous, qui ne font rien pour changer la société »
le portraiturait un cadre de la mouvance anarchiste interrogé par Libération. Durant le procès, les experts avaient distingué chez lui des tendances mythomaniaques et à l’affabulation. Il avait affirmé à l’époque être un agent des services secrets algériens, en mission d’infiltration de l’extrême gauche en France en lien avec le GIA (Groupes islamique armé), parmi d’autres histoires d’agent secret, dont d’autres faisaient de lui un obligé des services français depuis l’attentat du Drakkar au Liban.
Selon les données diffusées par la police, le tireur était de type européen, âgé de 35 à 45 ans. Il s’agissait donc en réalité d’un Maghrébin âgé de 49 ans. Alors que l’extrémiste Mélanchon évoquait ou laissait entendre comme de nombreux médiats et politiciens qu’il s’agissait de l’œuvre d’un fasciste, il s’agit une fois encore de l’acte d’un terroriste d’extrême gauche, une mouvance qui multiplie à travers toute l’Europe les actions criminelles profitant de la passivité sinon la complicité des services de police et de justice européens.