Depuis la fermeture de la route des Balkans, la Sicile est submergée : plus de 6 000 pseudo-réfugiés mais vrais-envahisseurs sont arrivés en 3 jours sur l’île soit une augmentation de 90% par rapport à l’année dernière à la même époque. Les navires de Frontex ont reçu l’ordre de surveiller les routes maritimes empruntées par les migrants et de les secourir. Ainsi des milliers de migrants débarquent en Sicile chaque jour, suscitant la crainte de voir la Sicile se transformer en une nouvelle Lesbos.
Les témoignages recueillis par des journalistes sur un des bateaux transportant plus de 900 envahisseurs ne laissent pas de doute. Aucun d’entre eux ne sont des réfugiés, c’est-à-dire des gens persécutés, ce sont seulement de futurs parasites économiques pour l’Europe, ses peuples et son économie.
Un boulanger ghanéen de 23 ans : « Il n’y a pas de travail chez moi. J’ai essayé de trouver un travail en Libye, mais sans succès. Je n’avais pas d’autre choix que de venir en Italie, même si ma petite amie est enceinte de notre premier enfant. »
Un Nigérian de 39 ans père de deux enfants qui raconte que sa femme n’était pas en danger à la maison : « Il n’y a pas de Boko Haram dans ma région, mais il n’y a pas de travail non plus ».
Un Ghanéen : « Je suis venu du Ghana en Libye pour y travailler, gagner de l’argent et me rendre en Italie. Je pensais pouvoir gagner beaucoup d’argent en Libye. C’est un pays très dur ».
Ainsi, le rêve de Cécile Kyenge (co-rapporteur sur « l’initiative stratégique concernant la situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche globale de l’immigration dans l’UE ») d’une Italie majoritairement noire pourrait devenir une réalité, grâce à cette migration intarissable en provenance d’Afrique. Elle avait créé une polémique en Italie alors qu’elle était ministre pour l’Intégration en disant vouloir supprimer la notion d’immigration clandestine en Italie.