Le XIIe Camp-École de Jeune Nation, promotion « SAINTE JEANNE D’ARC » (Domrémy 06 Janvier 1412 – Rouen 30 Mai 1431), s’est tenu du lundi 13 Juillet au dimanche 19 Juillet 2020 quelque part dans la Bresse en Saône-et-Loire (71).
Cet été, s’est tenu en Saône-et-Loire, le XIIe Camp-École de JEUNE NATION, qui a rassemblé des militants venus de toute la France (et même de l’Allemagne !), aux côtés du Chef du mouvement Les Nationalistes, Yvan BENEDETTI. Ce moment passé ensemble est particulièrement plaisant cette année, après cette étape maussade de confinement que nous avons tous eu à endurer. Qui plus est, l’enthousiasme est éminemment grand en cette année du centenaire de la canonisation de Jeanne d’ARC ainsi que de « la fête de Jeanne d’ARC et du patriotisme ». Rappelons brièvement que le 16 Mai 1920, le pape Benoît XV, en présence de l’ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, canonise Jeanne d’ARC. La chambre des députés, le 24 Juin 1920, adopte alors le projet du député et écrivain nationaliste Maurice Barrès ( 1862 – 1923 ) d’instituer une fête nationale de Jeanne d’Arc. Elle est finalement instaurée par la loi du 10 Juillet 1920. Une fois de plus, notre principe directeur « Vers l’Avenir, Fidèles au Passé » sera parfaitement honoré !
C’est donc dans la joie et la bonne humeur que nous entamions les journées aux aurores par une séance de sport et d’étirements, histoire d’être parfaitement revivifiés et d’honorer la maxime bienfaisante « mens sana in corpore sano » de Juvénal. Après nous être restaurés au petit-déjeuner, venaient diverses activités physiques, telles que des travaux collectifs d’aménagement du camp (veillée, restauration, bois, …), affaires qui suivaient le rassemblement de la promotion « Sainte Jeanne d’ARC » pour la levée des couleurs, événement crucial de chaque jour qui rappelle la permanence de notre combat. La camaraderie et l’entraide constituaient les deux ingrédients d’une bonne efficacité dans les tâches à accomplir. Mais les ateliers proposés étaient parfois davantage intellectuels, comme des conférences (la bataille du vocabulaire, les principes nationalistes, …), nourrissant la réflexion, la pensée et l’attention ; pour une finalité bien précise : l’élévation de l’esprit.
Ensuite, l’après-midi, requinqués, nous pratiquions de nombreux exercices, tous diversifiés et très didactiques, formateurs : nous pouvons citer la marche topographique liée à l’utilisation d’une boussole plate, l’utilisation d’une radio (base radio, communications, …) ; ou encore l’atelier « boucherie » où nous nous sommes occupés d’une dizaine de poulets fermiers de Bresse (les assommer, tremper dans l’eau bouillante, déplumage, vidage, lavage, …), atelier aussi didactique que gourmand puisqu’ils ont constitué le repas de notre sympathique banquet du Samedi 18 Juillet. Aussi, des pratiques plus sportives étaient proposées ; on citera la boxe, le « parcours du combattant », très physique, et, bien sûr, la traditionnelle marche de nuit à la suite de laquelle une remise de bérets a eu lieu ; parce que « la vraie hiérarchie est celle du talent et du mérite ». Autant d’activités tactiques, stratégiques, simplement très utiles !
N’oublions pas le chant, à table, lors des veillées, qui nous rapproche encore davantage. Que dire sur le chant ? Parfois, il vaut mieux citer : « Le chant est un dérivatif et un tonique. Il nous rend plus fort parce qu’il sème la joie dans notre cœur et quand autour du feu de camp, nous chantons vers la flamme qui monte vers le ciel, notre âme devient plus légère et notre cœur bondit. » de Paul Marie Joseph de La Porte du Theil (1884 – 1976, fondateur et chef des Chantiers de la Jeunesse Française), un excellent résumé.
Certes, la météo n’était pas toujours de notre côté, mais qu’importe ; nous, nationalistes, serrons les dents, nous ne subissons rien, jamais, nous faisons les événements, nous dominons.
Cette semaine que nous avons passée plus soudés que jamais, riche d’enseignements, nous rappelle qu’il faut croire en la victoire ; qu’on se le dise : le mot « impossible » n’est pas un mot français, il ne fait pas partie de notre vocabulaire. La situation actuelle est de plus en plus révolutionnaire, l’arbre républicain aux racines peu profondes pourrit maintenant jusqu’au cœur ; nous devons être la hache qui lui donne le coup de grâce et l’abat afin de nettoyer le terrain pour tout reconstruire, et ce, en croyant au triomphe de la volonté.
Et, pour cela, quel meilleur exemple que celui de notre héroïne nationale, Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, qui est la parfaite incarnation de la légitimité française dans cette période actuelle où il y a toujours grande pitié au Royaume de France. Personnage historique au parcours indiscutable, elle fut tout à la fois sainte et martyre au plan spirituel, un grand chef de guerre et un grand chef politique au temporel. Amour du peuple, amour de la patrie terrestre qu’elle ne sépare jamais de la patrie céleste, autorité du Roi, indépendance de la France, identité et sécurité des Français, rassemblement des forces nationales, actions vigoureuses contre l’ennemi, foi dans l’avenir ; tels furent ses principes et ses objectifs ; près de six siècles plus tard, tels sont les nôtres !
Terminons de la plus belle des manières : par un chant :
À l’Étendard
Sonnez fanfares triomphales,
Tonnez canons, battez tambours !
Et vous, cloches des cathédrales,
Ébranlez-vous comme au grand jour !
En ce moment la France toute entière
Est debout avec ses enfants
Pour saluer, comme nous, la bannière
De la Pucelle d’Orléans !
Étendard de la délivrance,
À la victoire il mena nos aïeux,
À leurs enfants il prêche l’Espérance,
Fils de ces preux, chantons comme eux,
Fils de ces preux, chantons comme eux,
Chantons comme eux,
Vive Jehanne, Vive la France !
Salut à la blanche bannière
Salut, salut aux noms bénis
Du Christ et de Sa Sainte Mère
Inscrits par Jehanne dans ses plis
Par eux, jadis, elle sauva la France
Aimons-les donc comme autrefois
Et de nouveau consacrons l’alliance
De notre épée avec la Croix !
Quels noms fameux tu nous rappelles,
Drapeau sacré, toujours vainqueur !
Patay, Beaugency, les Tourelles,
Et Reims où tu fus à l’honneur !
À ton aspect, que la France reprenne
Sa vieille foi et sa vieille ardeur,
En t’acclamant que ton peuple devienne,
Plus généreux, plus rédempteur !
Planant au-dessus de nos têtes,
Les grands français de tous les temps
Réclament leur part de nos fêtes
En s’unissant à leurs enfants !
Les anciens francs, les preux du Moyen Âge,
Et les braves des temps nouveaux
À Jehanne d’Arc rendent le même hommage,
Et lui présentent leurs drapeaux !
Haut les Cœurs ! En Avant la Victoire ! Maîtres chez Nous !
Qui Vive ? France ! débarrassée de tous ceux qui la souillent…
C est bien tout cela , ce camp m a l air plus physique qu intello
Vous parlez peu ou pas de formation
Ateliers quels en étaient les sujets
Conférence ?
Mais bravo tout de même
Suis d’accord avec Jerry.
Formation par des lectures de Brasillach, Drieu, Barrès, etc, etc. Débat formateur à partir de beaux textes …
Inviter peut être des auteurs , un peu comme à Chiré …
Vous faites allusion à l’Allemagne, c’est très bien .Mais on ne les voit pas …
Il faut aider cette sève germanique qui fait des efforts surhumains pour remonter dans les troncs calcinés, pulvérisés par les demokratolibérateurs .C’est extraordinaire cette force dans ce magnifique peuple martyrisé, amputé d’une partie de son territoire . Inviter aussi les italiens avec leur gentillesse et leur joie de vivre , ne pas oublier les fiers espagnols… Quel merveilleux ensemble que pourrait être l’Europe des nations !
Il faudrait arriver à faire une fête européenne des nations !