Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, responsable de l’unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a affirmé dimanche 31 janvier que l’état psychologique des Français était « calamiteux ». La santé psychique des Français est au plus bas depuis le début de la pandémie. La décision du gouvernement de ne pas reconfiner permet aux Français « de maintenir un peu la tête hors de l’eau », se réjouit-il, alors que le pays est « dans une vague psychiatrique ».
Ci-dessous l’entretiens donné à franceinfitv.fr :
Dans quel état psychologique se trouve le pays ?
Serge Hefez : Il est effectivement calamiteux. Et ce n’est pas qu’une question de moral. On peut comprendre que le moral est atteint lorsqu’il y a une crise de cet ordre-là. Mais on s’est enfoncé dans une vague psychiatrique à proprement parler avec de la dépression, de l’anxiété et parfois même des troubles délirants. Les consommations d’anxiolytiques, d’antidépresseurs, de médicaments psychotropes, plus les consommations d’alcool et de différents produits, tout cela est totalement en hausse. Les tentatives de suicide également, et chez les plus jeunes. Donc, il y a quelque chose de très alarmant sur le plan psychiatrique, à l’heure actuelle. On est dans une vague psychiatrique.
Un pays tout entier peut être en dépression ?
Oui, parce qu’on n’avait jamais connu ça. On connaît un traumatisme qui dure à l’heure actuelle. Il y a eu traumatisme de l’épidémie, il y a eu le premier confinement. On pensait que cela allait être quelque chose d’un peu ponctuel. On a mobilisé nos défenses, notre énergie. Et puis on se rend compte que ça dure, ça dure, ça dure et qu’on n’en voit pas le bout. Et que même l’espoir du vaccin, effectivement, auquel il faut s’accrocher, eh bien, on entend qu’il y en a peut-être pas suffisamment, que cela ne va peut-être pas marcher sur certains variants, etc. Donc ça donne le sentiment qu’on est dans un tunnel sans fin.
Est-ce que les mesures que prend le gouvernement au fil de cette crise vous semblent justement de nature à préserver un peu le moral des Français ?
Évidemment, on ne peut pas jeter la pierre au gouvernement parce que c’est extrêmement difficile de pouvoir répondre à quelque chose que l’on ne connaît pas bien. Les scientifiques sont très divisés, par rapport aux mesures à prendre. Il se passe quelque chose de nouveau tous les jours et on a le nez dans le guidon en permanence pour prendre les décisions. Tout cela aboutit au fait qu’on est un peu dans des montagnes russes émotionnelles, c’est-à-dire que par moment, on a l’impression que ça y est, on va en sortir. Et puis on replonge. Et donc cette incertitude me paraît effectivement la plus pernicieuse par rapport au fait de pouvoir s’accrocher à un espoir, de pouvoir s’accrocher à des perspectives qui permettent de tenir dans l’adversité.
Le psychiatre que vous êtes se réjouit que le gouvernement ne reconfine pas les Français ?
Effectivement, je me réjouis plutôt de cette décision qui permet de maintenir un peu la tête hors de l’eau. Depuis des semaines, j’entends tellement de gens dans mes consultations qui disent, « mais encore un confinement, on ne le supportera pas. On n’en peut plus. Et puis celui-là, tant pis, on ne le respectera pas ». Je ne sais pas si médicalement, c’est la bonne décision ou pas, psychiquement, cela l’est. On dit aux gens « eh bien écoutez, on est sur le fil, on est dans un moment dangereux, mais on fait appel à votre responsabilité, c’est-à-dire si effectivement, vous faites tout ce que vous pouvez et tout ce qu’il faut pour éviter les contaminations, pour être dans des mesures de prévention de bonne qualité, eh bien peut être qu’on évitera ce reconfinement ». Ça me paraît mieux de s’adresser aux gens en s’adressant à leurs responsabilités que sur ce ton un peu paternaliste et autoritaire qu’on entend souvent en donnant des ordres et en disant « faites ci, faites ça » ! Les gens se sentent totalement infantilisés et cela accroît bien évidemment leur anxiété.
Les hésitations du gouvernement peuvent-elles rajouter à l’anxiété des Français ?
Mais c’est la réalité. On s’est cru tous protégés, par à la fois les scientifiques et par les dirigeants qui sont devenus tout puissants avec cette idée qu’on était dans une santé insolente, dans une économie qui fonctionne et que tout cela dépend des autres. On vit effectivement quelque chose de très nouveau par rapport à la façon dont on considérait notre santé. C’est-à-dire qu’on n’imaginait plus qu’on était mortels. On imaginait plus qu’on était des gens fragiles. Et cette épidémie, elle nous rappelle ça. Elle nous rappelle une condition humaine qui est la nôtre depuis toujours. Il y a toujours eu des épidémies, des guerres et des crises. Et donc, ça veut dire qu’on doit se considérer différemment comme être humain aujourd’hui. Et je pense que cette épidémie a été une leçon par rapport à ça.
Un entretien qui nous apprends bien des choses sur l’état calamiteux de la psyché des français. Cependant, nous ne somme pas d’accords avec le docteur Hefez sur quelques points. Evidemment que l’on peut jeter la pierre – et tout ce que l’on a sous le coude – à ce gouvernement de criminels et d’incapables. A aucun moment nous ne nous sommes sentis protégés par ce gouvernement – que ce soit avant ou après le début de cette pandémie d’ailleurs. La réflexion sur le retour de l’idée de mortalité dans les esprits contemporains est quant à elle très pertinente. Mais c’est là un vaste sujet qui mériterait son propre article.
La République a fait de la France un grand asile à ciel ouvert, où la moitié de sa population est sous médicament légale ou illégale… La République est un régime morbide, aux relents totalitaires et anti France.
Moi , ce que je ressens , c’est une aggravation de la démoralisation des Français déjà dépaysés dans certains lieux de leur propre pays par la modification de leur population .
En somme , tout est plus dur pour les Blancs de France . Je me demande si ce » PSY » écrit des romans , lui . C’est ce que font beaucoup d’entre eux . C’est facile ( et sans cesse renouvelé) , ils puisent leurs » oeuvres » dans les confidences de leurs patients . Légalement , on peut protéger les écrits , mais pas les paroles .Si Monsieur Dupont, par exemple reconnaît l’histoire de sa famille dans un roman écrit par son psyquelquelquechose, , par exemple , il ne peut rien prouver et rien faire contre son praticien . Il y a sûrement un commerce caché des « histoires » vendues par les fameux « psys » au monde du cinéma et de l’édition . Si j’y pense, pourquoi pas d’autres que moi ?
Natacha Caïn , l’épouse du professeur Raoult est justement psychiatre et romancière , comme par hasard, encore une …
Merci Marginal de Retz
Remarquez, la France de la » vague psychiatrique » a bien interné d’office le Professeur Fourtillan … Tout est possible , de nos jours .
A mon avis, c’est surtout le Pouvoir qui perd la raison.
Le Roi est nu , il sait que le peuple le voit et ça le rend fou !
A titre personnel, je consomme des psychotropes (zoloft), non pas à cause de la covid, ou de mon existence individuelle dont je ne me plains pas ; mais, précisément, parce que cette France d’immigration continue et massive, de domination juive, de gauchisme, déprime le Français autochtone enraciné que je suis.
Bon courage moralement . Si vous ne le connaissez pas encore , je vous suggèrerais d’aller visiter le site Copains d’avant , il s’agit de photos scolaires de groupe années par années et il y a aussi le nom des communes , parfois .
Je figure sur l’une de ces photos , d’ailleurs . C’est un retour dans le passé qui nous explique pourquoi la France est aujourd’hui anormale et malade.
Bonne journée.
Céladon , je pense que beaucoup de Français ( Blancs) sont sous traitement , c’est leur béquille pour ne pas avoir des pensées dangereuses . L’invasion que nous subissons est non seulement anormale mais représentée par des peuples moins éduqués , jaloux et haineux de notre passé , de notre histoire .
En somme , ils ne supportent pas notre existence car nous leur rappelons que la France n’a pas toujours été Africaine , Asiatique ou Maghrébine . Nous sommes les témoins du passé .
Je souffre , moi aussi , je n’imaginais pas que je vieillirais ( 65 ans ) dans une France qui me semble comme téléportée sur un autre continent . Cordialement .
Les confinements, l’interdiction de l’hydroxychloriquine, BUZYN à l’OMS, le rivotril dans les EPAHD, le masque inutile, impossible à se procurer, même pour les malades supposés ou les soignants, puis soudainement rendu obligatoire même dans une rue déserte, la fermeture des petits commerces, des bars, des restaurants, la thérapie génique à ARN messager jamais encore testée sur l’homme, ni même sur l’animal, qui peut être fait muter le coronavirus et la crise financière qui est la cause de tout cela, ce ne sont ni les africains, ni les maghrébins, ni les asiatiques qui en sont la cause. Il faudrait aussi que dans notre camp, on ne soit pas aveugle.
Céladon , mais au fond , nous sommes déjà regrettés de certains , ce sera notre revanche à nous , les indésirables de France .
Pour ma part je suis aussi sous antidépresseur, et je me soigne grâce à Jérôme Bourbon et son équipe. Une lecture hebdomadaire de Rivarol et hop je fais le plein de cartouche pour la semaine et il n’y a pas d effets secondaires. Je vous encourage massivement à suivre cette posologie.
Merci Amandine pour vos messages sympathiques. Dans mon entourage proche, nous sommes plusieurs à nous sentir accablés de la situation de la France que la « République » cosmopolite est en train de détruire. Il faudrait que les Français d’origine arrêtent de se diviser, deviennent solidaires, se communautarisent, pour que notre peuple survive.