Soigner la société politique
L’idée n’est pas de se faire hooligan du national-socialisme allemand, mais ce combat fut la dernière tentative connue et massive d’enrayer la dégénérescence anti-naturelle, abstraite et prétranshumaniste qui a culminé derechef après la Défaite de 1945, qui est une défaite pour l’Europe et la civilisation malgré tout.
Ceci n’est pas une obsession, car dans le monde germanique, la remise à l’honneur de l’éducation grecque, l’histoire du Saint Empire romain germanique ou encore la Révolution conservatrice de l’entre-deux-guerres suffit pour être digne d’intérêt pour Nous.
On ne peut s’empêcher, de par la capacité militante de Goebbels et par son titre universitaire de docteur, de penser à la tradition indo-européenne ou la racine *Med, qui donne médical en français, faisait du vrai politicien, un homme capable de soigner la Cité !
COMBAT POUR BERLIN
Ce livre a été écrit par le docteur Joseph Goebbels en 1931. Il nous raconte la conquête idéologique et politique de la capitale de la république de Weimar. Le but pour le Parti national-socialiste était d’arracher l’opinion publique (au premier chef celle du prolétariat) des griffes du bolchevisme berlinois (surnommé la ville rouge) en vue de la rallier aux idées nationale-socialistes.
Joseph Goebbels nous raconte l’épopée de ce combat politique, idéologique et même physique, visant à implanter le national-socialisme dans le point stratégique le plus important du pays. On remarque très nettement tous les combats, sacrifices et attaques que l’auteur va devoir mener.
On y retrouve les idées fascistes classiques, l’auteur nous dit que le peuple ne veut se gouverner lui-même que si le système au pouvoir est malade et corrompu. Dans la théorie fasciste, on considère que le pouvoir ne doit pas être exercé par le peuple comme en démocratie, mais il doit être tenu par une élite qui vise les intérêts supérieurs des nations et non les leurs. Notre propagandiste nous dit aussi que l’homme unique, qui donne à l’idée le mot rédempteur, aura inévitablement l’ambition de gagner d’autres que lui à cette idée, de prendre des dispositions pour ne pas rester seul, et de rassembler derrière lui un groupe, un Parti, une organisation, ou les autres deviennent ainsi les serviteurs de l’idée centrale. D’ailleurs, Goebbels considère que ce fut de la faute de la bourgeoisie si le marxisme put ronger et saper les fondements de l’État si profondément, sans que celui-ci ne réagisse.
Il ne faut pas oublier que le Parti national-socialiste a été combattu avec la plus vive énergie et par tous les moyens, même les plus ignobles. De plus, pendant un certain temps, le Parti sera interdit et censuré à Berlin par décision de justice, et il faudra redoubler d’astuce et de témérité pour parvenir à atteindre le cœur des Berlinois. De nombreux cas de parodie de justice, de censure, d’agression et même de meurtre sont recensés par l’auteur pendant cette courte période. Pour Goebbels, on en est arrivé à un tel point que se réclamer du simple germanisme était d’emblée et par essence, combattu, stigmatisé et désigné comme l’ennemi à abattre.
Il dit aussi que le mouvement national-socialiste n’avait aucun motif pour déclencher de lui-même la terreur partisane. Son but était de conquérir les masses et il se sentait si sûr de son propre droit qu’il pouvait renoncer à toutes violences. Il n’y recourut que lorsqu’on l’utilisa contre lui, comme l’avait tenté un spadassin communiste. Il le sait d’avance, la presse sera muette, mais l’opinion publique lui donnera raison. Sera-t-il cité devant un tribunal ? C’est en qualité de témoin et au pire, si cela tourne mal, il s’en tirera avec une mention ‘port d’arme prohibée’ et deux mois de prison (qui seront diminués par l’octroi de circonstances atténuantes). Il explique que chaque fois qu’il mettra l’adversaire en danger, celui-ci l’attaquera personnellement. Alors, il n’éprouvera jamais de surprises désagréables.
La stratégie de Goebbels : faire face aux attaques de la presse et considérer que son devoir n’est pas tant de réfuter les mensonges un à un que de bien ébranler la crédibilité des journalistes eux-mêmes.
Malgré toutes les attaques, l’auteur affirme que lorsqu’elle est juste, une idée n’est jamais tuée par les mensonges de ses ennemis. Un autre point intéressant est que le Parti n’a jamais vu passé des sommes faramineuses que le Pape, Mussolini, la France, Thyssen ou Jakob Goldschmidt leur auraient soi-disant versées. Il n’avait pas de commanditaires privés, pas plus à ce moment qu’après. Il décrit les déboires des militants prolétaires ici ou là. Pour tenir le coup, l’auteur nous dit que la nature veille toujours à ce que les formes de vie, les êtres humains et les organisateurs ne soient soumis qu’aux épreuves qu’ils puissent surmonter.
Parmi les moyens employés par le Parti, en dehors des discours publics, des tracts et des affichages, l’auteur nous raconte la difficulté et le parcours du combattant que représentait la publication et la distribution du « Der Angriff ». Ce journal qui démarrera avec un tirage de quelques dizaines d’exemplaires, péniblement publier avec les deniers personnels de Joseph Goebbels, connaîtra un essor extraordinaire dû à la simplicité et la pertinence de ses propos. Il mettra en avant la justice parce que le prolétaire est sensible à cette notion qui est aussi une vertu. Celui qui le sait sera toujours assuré de sa sympathie.
Cet ouvrage efface totalement le mythe selon lequel les « nazis » seraient parvenus au pouvoir avec une facilité déconcertante. Bien au contraire, ce fût une réussite que suite à de lourdes peines, de sacrifices et de longs combats.
Source : intégralisme-organique.com