Ne subissons pas le syndrome de la grenouille bouillie
Voici une fable, fondée sur un syndrome reposant sur une loi physique qui s’exprime ainsi : « Si la vitesse de réchauffement de l’eau d’un récipient est de moins de 0,02 ºC/minute, une grenouille placée dedans s’habitue, ne bouge pas et finit par mourir, bouillie. Si la vitesse de réchauffement s’élève rapidement, la grenouille saute et s’échappe ».
C’est à cela que les peuples d’Europe occidentale, dont les Français, se trouvent confrontés depuis des années. A la fois par la destruction progressive de la souveraineté de nos États et par l’étouffement, lent mais sûr, de nos libertés, le processus s’accélérant au fil du temps.
Depuis 1945, la « vieille Europe » s’est retrouvée sous l’emprise des Etats-Unis et des oligarchies qui dominent ces derniers. Au fil des ans, cette domination s’est appesantie, à travers notamment l’U.E. qui en est le bras politique, l’assujettissement à l’OTAN un temps écarté en France par De Gaulle. Elle s’opère à travers les media, les gouvernements au service d’oligarchies qui nourrissent la haine de notre civilisation européenne et chrétienne.
Mais ce processus de destruction s’opère par petites touches, de telle manière que les populations s’y accoutument, les premières réticences passées. Prenons l’exemple de l’avortement : en 1976, il était dépénalisé ; c’était l’exception, le cas de force majeure. Cela avait choqué nombre de Français ; et puis, progressivement, c’est devenu un « droit », qu’il est de plus en plus difficile de critiquer légalement.
Considérons nos libertés. Elles ne cessent d’être restreintes. Mais, à chaque fois, c’est « pour notre bien » ; c’est « pour notre sécurité ». Et, là encore, lors de la mise en place d’une mesure liberticide, si des protestations se font entendre, la plupart des gens s’accoutument et l’on passe à autre chose, ou plus exactement à la mesure liberticide suivante. Remémorons-nous le port obligatoire de la ceinture de sécurité dans les voitures : pour les sièges-avant en 1973 puis, à l’arrière en 1990 ; ainsi, nous sommes passés du relatif au général. Actuellement, quasiment plus personne ne songe à protester contre cela. De même pour les limitations de vitesses. Et pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Voilà que l’U.E. envisage d’imposer les « boites noires » sur les nouveaux véhicules achetés à partir de mai 2022 : pour faciliter le règlement des litiges en cas d’accident : quel altruisme ! Là encore, au début, ce sera pour les seuls accidents ; mais ensuite, gageons que ce sera pour surveiller nos moindres faits et gestes !
Progressivement, nombre de nos concitoyens trouvent normaux les divers « fils à la patte » qui se multiplient, dans l’aménagement de nos demeures, en matière de chauffage, dans nos déplacements, dans la gestion de nos affaires. Il devient de plus en plus difficile pour le citoyen moyen – le « franchouillard » – de dépenser ou faire rentrer le moindre euro sans qu’il soit surveillé. Là encore, c’est pour « notre bien » : lutter contre les trafics, de stupéfiants, notamment. Sauf que les véritables trafiquant sauront toujours se soustraire à ces contrôles tandis que le Français moyen sera toujours plus contrôlé, espionné, justiciable de l’on ne sait quel délit. De même, avec le compteur Linky : sous prétexte d’aider les gens à gérer leur consommation, cet engin va permettre de surveiller les moindres gestes domestiques de chaque client d’un service de distribution d’électricité qui est de moins ne moins public et de plus en plus privé, pour le plus grand bénéfice d’affairistes douteux.
Certes, il y a des protestations. Mais pas en masse critique pour bloquer ces décisions. Aussi, à cause de cette apathie générale, n’est-il pas étonnant de voir apparaître aujourd’hui un « passeport sanitaire ».
Une fois de plus, c’est pour « nous protéger ». Nous protéger de ce terrible covid qui, en fait, ne tue pas plus de monde qu’une forte épidémie de grippe et dont il apparaît que la crise dont il est à l’origine a été provoquée par la mise en scène montée par les gouvernements occidentaux. Eux seuls sont responsables de la crise économique et financière à venir. Plus encore, eux-seuls sont responsables d’un crime : celui d’avoir délibérément écarté les traitements préventifs du coronavirus pour ne miser que sur les « vaccins » qui n’en sont pas, puisqu’il s’agit de thérapies géniques et qui, de l’aveu même des autorités légales, ne protègent pas contre le virus. Rappelons-nous : dès février 2020, alors que les media affirmaient ne pas savoir la nature exacte du virus, ils disaient que seul un vaccin serait salvateur. Depuis, nos suspicions sur cet étrange comportement ont été confortées : c’est tout simplement une affaire de gros sous, destinée à servir les intérêts de puissants laboratoires pharmaceutiques, dans la mesure où, les dits vaccins encore en phase d’essais (ceux-ci ne se termineront pour les premiers qu’en 2023) ne pouvaient être autorisés provisoirement qu’en l’absence de traitement !
Or ce « passeport sanitaire » manifeste une nouvelle gradation en matière de mesure liberticide : en l’absence de certificat de vaccination, ou de test à répéter si fréquemment que cela découragera bien des personnes, il devient impossible de se rendre à l’étranger, d’aller dans telle manifestation culturelle, au point de transformer la France, l’U.E. en un vaste camp d’internement à ciel ouvert ! Là encore, comme pour les mesures liberticides antérieures, ce « pass » est prévu pour une durée limitée. Mais nous savons, d’expérience, qu’est mis en place un engrenage qui, progressivement va broyer nos existences : non seulement, nous devons craindre qu’il devienne permanent, mais qu’il s’étende à tout déplacement, dans les restaurants entre autres. N’oublions jamais les vaticinations d’un Klaus Schwab dans son livre « Covid 19 ou la grande réinitialisation » et celles d’un Attali qui prophétisent un monde de moins en moins libre.
Oui, une « grande réinitialisation » pour changer l’homme, en en faisant un serf mais aussi un homme OGM, avec l’utopie transhumaniste. Sachons-le : les pseudo vaccins anti covid – que leur origine issue de foetus avortés suffit à condamner car on ne peut soigner les hommes à partir du meurtre d’autres hommes, même en devenir – à travers l’ADN, modifient notre patrimoine génétique, quand ils ne menacent pas notre existence même à travers l’affaiblissement de nos défenses immunitaires comme le montrent les études à propos de la « protéine Spike » et qui expliquent bien des « accidents » létaux post piquage de nos concitoyens, de fait transformés en cobayes. En outre, il est maintenant prévu de piquer les enfants à partir de 12 ans, réputés non contagieux ! Il s’agit d’une volonté de modifier sans tarder le patrimoine génétique des générations à venir. Et ces oligarchies ont marqué, avec le covid, des points importants en matière de contrôle des populations, en accélérant l’usage du « tout numérique » qu’elles dominent largement.
Là encore, il y a des résistances à ces projets criminels. Notamment à travers l’Internet. Aussi, ne soyons pas surpris du scénario suivant : d’ici quelques mois, une panne va bloquer l’Internet pour plusieurs jours. Attribuée à des « terroristes », elle justifiera la mise en place de son encadrement drastique pour lutter contre ce « terrorisme ». Et ainsi, pour l’essentiel (car il y aura des échappatoires), l’Internet sera muselé !
Quant à la crise financière dont est porteuse l’orgie de signes monétaires créés pour faire face à une crise délibérément provoquée, elle peut servir de prétexte pour confisquer l’épargne des classes moyennes afin de tenter de sauver le système. Des lois existent déjà à cet effet depuis 2013 ; et la crise chypriote de 2011 a servi de laboratoire.
Les peuples d’Europe occidentale ne doivent pas être les grenouilles de la fable. Ils doivent retrouver les réflexes de l’Homme libre, celui qui a fait la force de leur civilisation. Bien que coupables par leur apathie, ils doivent comprendre qu’ils sont dominés par des oligarchies supranationales ennemies, auxquels se joignent des peuples qui veulent prendre leur revanche, telle la Chine qui n’a pas pardonné (ce que l’on peut comprendre) les « traités inégaux » et le monde musulman, en échec face à l’Europe depuis 1683 à Vienne. Ils doivent comprendre que leurs dirigeants sont les laquais de ces oligarchies et que, par suite, ils ne veulent pas leur bien. Ils doivent acquérir le réflexe de considérer avec suspicion tout discours officiel et, sous réserve d’inventaire, penser le contraire de ce qui leur est dit.
Pourtant, le pire n’est jamais sûr. L’histoire s’écrit par les hommes. Et il existe encore assez de naturels européens non reniés et courageux pour riposter et préparer notre délivrance. Notre avenir passe par l’abolition du démocratisme et de leur République.
SOMMAIRE :
- Ne subissons pas le syndrome de la grenouille bouillie (MILITANT)
- La loi pour conforter la république et le terrorisme en marche (Maurice GUFFROY)
- L’OTAN, un danger pour les peuples d’Europe (André GANDILLON)
- Une Allemagne en perdition écologiste (Emile MALLIEN)
- Rwanda : réalisme politique et honneur national (Albert FOEHR)
- Greensill, une bombe financière à venir ? (Charles ESCAMP)
- Le Poil à gratter