Samedi 27 novembre, Corneliu Zelea Codreanu a été commémoré à l’endroit où il a été assassiné il y a 83 ans, lors d’une cérémonie religieuse. L’initiative est venue des descendants de combattants anticommunistes.
La cérémonie a été suivie par un public majoritairement jeune, composé d’écoliers et d’étudiants. Des représentants d’organisations civiques telles que la Fondation Ion Gavrilă Ogoranu, l’Association Noua Dreaptă, la Garda Neamului, le Groupe de la Place de l’Université 2012, le Groupe NOI, la Croisade pour le roumainisme, ainsi qu’une délégation du Parti nationaliste français (successeur légitime du francisme de l’entre-deux-guerres), représentée par Pierre Marie Bonneau, étaient présents.
Un chœur de prêtres a officié lors du service commémoratif pour les 14 personnes assassinées à cet endroit. Corneliu Zelea Codreanu a été assassiné dans la nuit du 29 au 30 novembre 1938, avec 13 autres chefs légionnaires, sur ordre du roi Carol II. Ils ont été tués dans les fourgons qui les transportaient de la prison de Râmnicul Sărat à Jilava, près de la forêt de Tâncăbești, étranglés avec des cordes, leurs corps ont ensuite été transportés à la prison de Jilava, où ils ont reçu une balle dans le dos et enterrés dans une fosse commune, dans laquelle de l’acide sulfurique a été versé, après quoi ils ont été recouverts de béton. En novembre 1940, ils ont été exhumés et enterrés avec les honneurs dans le mausolée de la Casa Verde à Bucarest Noi.
En 1948, les communistes ont volé les cercueils une nuit et les ont cachés dans des endroits qui restent inconnus à ce jour, tandis que les adeptes du mouvement légionnaire ont été jetés en prison jusqu’en 1964.
Après 1989, plus précisément en novembre 1993, les survivants du mouvement, ainsi que de jeunes sympathisants du mouvement, réunis sous l’égide de la Fondation Buna Vestire et du Parti Tous pour la Patrie (Pentru Patrie), ont marqué d’une croix le lieu de l’assassinat de Tâncăbești, inaugurant la tradition des commémorations autour du 30 novembre, qui se poursuit sans interruption jusqu’à aujourd’hui.
Depuis 2005, la promotion de la doctrine et des symboles légionnaires est interdite par la loi 217/2015, suite aux pressions de certains milieux juifs, regroupés autour de l’Institut Elie Wiesel, mais aussi de l’étranger, contre la mémoire de Corneliu Zelea Codreanu déclarant une véritable guerre, car de nombreux jeunes s’intéressent, voire sont fascinés par sa personnalité et sa doctrine.
Ces dernières années, les organisateurs des commémorations de Tâncăbești ont fait l’objet d’enquêtes pénales à l’instigation de certains groupes clairement anti-roumains, mais celles-ci ont été classées par les autorités judiciaires, qui ont absous les organisateurs de toute culpabilité.
Florin Dobrescu – Fondation Ion Gavrila Ogoranu
C’est l’occasion de lancer un appel pour un pays, la Roumanie, que nous aimons :
Une partie des milieux nationalistes roumains fait toujours son cheval de bataille de l’éviction, de la suppression, de la minorité hongroise, notamment de Transylvanie. Les communistes n’agissaient pas autrement, par une utilisation éhontée du chauvinisme le plus étroit. Objectif : l’uniformisation-« purification » du territoire dans les frontières d’Etat (héritées de 1919 ou de 1945).
Quand la xénophobie intra-européenne et le culte de l’Etat (fût-il « de droite ») remplacent la conscience européenne d’unité de civilisation et le respect des peuples, il est temps pour les nationalistes français et roumains sincères de diffuser ce mot d’ordre jadis lancé par un militant anti-communiste (polonais) : « Si nous ne nous élevons pas au-dessus des conflits entretenus par certains, nous [, Européens,] périrons chacun séparément, dans nos préjugés, sous l’oeil de nos manipulateurs. »
Puissent tous ceux qui ont quelque influence dans les cercles nationalistes d’Europe promouvoir la doctrine de la solidarité entre peuples (ethnoi) européens, loin des fantasmes néo-étatistes et des préjugés acquis.
Que ces héros roumains rejoignent ainsi les Hongrois massacrés en 1956, les Allemands du Banat déportés, et tous les vrais/faux ennemis de jadis, qui ont à diverses périodes fréquenté les mêmes prisons, les mêmes goulags, et hantent maintenant la même terre sépulcrale.
La cause des peuples ne se divise pas, elle doit désormais nous unir.