Émile Raybaud est né le 19 mai 1910 à Trans dans le Var.
Il étudie à l’école militaire de Saint-Cyr, entre 1930 et 1932. Devenu sous-lieutenant dans l’infanterie, il est assigné au 20ème bataillon de chasseurs alpins, à Antibes.
Le 1er avril 1940, il est promu capitaine. Deux mois plus tard, il se trouve dans la Somme avec sa division (la 40ème division de chasseurs), à combattre les allemands.
Il est accepté dans l’armée d’armistice après la défaite de la France.
Bien que peu intéressé par la politique, Raybaud est un fervent partisan de la Révolution Nationale du Maréchal Pétain.
Après la dissolution de l’armée d’armistice, il s’inscrit à la Milice Française. Il devient en avril 1943 le directeur adjoint de l’école des cadres de la Milice à Uriage.
Il travaille ensuite avec Jean De Vaugelas, au poste de chef d’état-major des Francs-Gardes, en février-mars 1944 pour lutter contre le maquis des Glières en Haute-Savoie.
Raybaud reste avant tout un soldat et un officier de carrière, tout comme son Ami Victor De Bourmont.
En juin 1944, il succède à De Vaugelas pour commander les forces du maintien de l’ordre en Limousin. Puis, le 25 juillet 1944, il cède son poste pour être nommé adjoint du docteur Rainsart, le chef de la Franc-Garde en zone nord.
Réfugié en Allemagne, il arrive à Wildflecken à la tête de la première cohorte de miliciens, début novembre 1944.
Fin décembre 1944, Raybaud est nommé commandeur du Waffen-Grenadier-Regiment der SS 58, suite au départ d’Eugène Marie-Jean Bridoux.
Promu au grade supérieur le 20 février 1945, avant la montée au front, il continue de porter les insignes d’ Hauptsturmführer, considérant qu’il y a plus urgent que de trouver de nouveaux insignes.
Le SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg lui confie la formation et direction du régiment de marche de la division Charlemagne réorganisée, le 1er mars 1945, Émile Raybaud arrive à le constituer en seulement deux heures.
Il est gravement blessé le 3 mars 1945 par des éclats d’obus, à hauteur des cuisses des deux jambes, alors qu’il étudiait la situation de ses troupes, près d’un pont sur la rivière Persante, à l’ouest de Kôrlin.
Il est évacué par le docteur Paul Durandy, puis conduit par Claude Platon à Kolberg.
Raybaud est proposé pour le grade supérieur, et décoré de la Croix de fer 1ère classe. Il n’apprendra sa promotion que bien des années après, en 1970, de la part d’un ancien secrétaire de l’état-major de la division.
Il est rapatrié en France après la défaite de l’Allemagne, et emprisonné à Limoges, où il manque de peu de se faire tuer par des anciens maquisards qui avaient envahis la prison pour faire justice eux-mêmes.
Amputé d’une jambe, il est condamné à mort par la cour de justice de Haute-Vienne en 1946. Gracié, il est finalement libéré en 1951.
Il publie son livre de manière anonyme chez Etheel en 1955 : Vérité réconciliée… pour la Milice, justice ! Le livre est réédité en 2007 par les éditions du Lore avec un titre modifié : Pour l’honneur de la Milice.
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Raybaud est mort le 7 septembre 1995.
(extrait du dossier militaire d’Emile Raybaud)
Chers Amis,
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Amitiés nationalistes