El Libro Negro de la nueva izquierda (Le livre noir de la nouvelle gauche), de Nicolas Márquez et Augustin Laje, est probablement inspiré du « Livre noir du communisme » dirigé par Stéphane Courtois, qui plus tard participera à la somme historique et implacable « Le Livre noir de la Révolution Française », tant les racines idéologiques sont les mêmes.
Le marxisme culturel est sans doute la pire des plaies du genre humain, la plus monstrueuse et hypocrite des idéologies, la plus criminelle des tyrannies, la plus ridicule des idolâtries ; et chez nous la plupart de nos élites en sont encore les disciples jusqu’à la fausse droite se désignant elle-même comme « Les Républicains », protagonistes du « camp républicain », « gaullo-communistes », « gaullistes de gauche », « gaulliste humaniste ». Les Républicains sont les mêmes, de gauche comme de droite, des révolutionnaires aux libéraux-marxistes ; hier alliés aux bolcheviques aujourd’hui un genou à terre avec les wokes et à plat ventre s’il le faut. Bref ! Des lâches, des traîtres, des vendus.
Après la chute officielle de l’Union soviétique en 1992, le « monde libre » imaginait « la fin de l’Histoire » et voyait l’utopie collectiviste perdue à jamais. Mais quelques années plus tard, adoptant de nouveaux drapeaux et réinventant son discours, ce qu’on appelle aujourd’hui le marxisme culture, néo-communisme ou progressisme tente de dominer l’Occident et ses supplétifs.
Les vieux principes socialistes de lutte des classes, du matérialisme dialectique, de la révolution prolétarienne, de la violence libératrice jusqu’à « la théologie de la Libération » avec ces guérillas ont désormais été remplacés par « l’indigénisme écologique », les « droits de l’homme » sélectifs, le « garantisme légal », l’État de droit dans ce qu’il a de plus injuste, « l’islamo-gauchisme », ou encore et surtout « l’idéologie du genre » cette sorte de pornomarxisme pansexuel, promoteur du féminisme radical, de l’homosexualité idéologique, et de la pédophilie alternative et masquée en remplacement de celle promue par la gauche des années 60 à 90, parallèlement à une flopée de lois iniques visant à abaisser la majorité sexuelle tout en brisant l’autorité parentale particulièrement celle du père de famille, et promouvant l’avortement comme « libre disposition du corps » et toutes sortes d’habitudes autodestructrices comme forme de rébellion contre « la tradition hétéro-capitaliste » de l’Occident, en fait l’ordre naturel et patriarcal, l’ordre du Cosmos comme disait les Grecs de l’Antiquité en essayant de traduire la réalité des choses.
Toute cette salade d’avant-garde se cache derrière des slogans comme « égalitarisme », « inclusion », « diversité » ou « droits des minorités » : le marchandising de l’idéologie du genre, dont le contenu constitue la priorité militante de la gauche contemporaine qui tente de canaliser sa haine à travers des groupes marginaux qu’elle capture et endoctrine pour elle-même, afin de les instrumentaliser pour sa cause destructrice avec l’aide d’un environnement littéraire déjà aux ordres, comme les « arts », sont sous contrôle depuis qu’ils sont administrés fermement par la gauche et nos impôts, avec des modèles de discours standardisés par une logorrhée et une propagande relayée par les médias de grands chemins toujours dirigés par les mêmes.
La gauche ne cherche plus depuis longtemps à kidnapper les hommes d’affaires mais le bon sens ; il ne s’agit plus de s’emparer d’une usine mais des postes d’enseignant grâce aux syndicats, il ne s’agit plus de confisquer des comptes bancaires mais une façon de penser, avant de parvenir à faire les deux.
La thèse des auteurs est que les femmes et les homosexuels sont généralement instrumentalisés par la gauche pour maintenir sa visibilité politique ; elle s’intéresse aux groupes et aux minorités marginalisés réels ou supposés sinon elle les fabrique comme elle bricole ses mensonges et les désordres, c’est la seule chose qu’elle peut produire d’ailleurs ; n’est-ce pas l’essence même de la gauche dont le nom est à lui seul le programme ? L’essentiel est de faire du bruit pour distraire diviser et dominer.
Les racines idéologiques du féminisme radical sont pourtant en contradiction avec la gauche dès la Révolution anti-française, qui interdisait aux femmes les études supérieures, les arts, le droit de voter au motif qu’elles étaient « conservatrices » par nature ; les ouvriers n’étaient d’ailleurs pas mieux considérés, les « prolétaires », ouvriers et paysans étaient quant à eux les esclaves de ces régimes. Les régimes marxistes n’ont en fait rien inventé, les populicides, les camps de concentration, la Terreur, la loghorrécratie…tout cela fut en fait inventé par la Révolution anti-française, et modernisé par Lénine dans son École de Longjumeau.
Un certain féminisme, accompagné de millions d’infanticides opérés dans le ventre de maman, se serait inspiré de textes fondateurs de la gauche, comme ceux d’Engels, et a été mise en pratique par le régime léniniste pour être abandonnés par Staline compte tenu des désordres que cela provoquait en URSS, et des besoins en ressources humaines pour le paradis impérialiste marxiste dont la démographie stagnante hypothéquait la survie, entre les infanticides, les goulags, les famines plus ou moins orchestrées ! Autrement dit, le système socialiste a été corrigé et est revenu au stéréotype de la femme en tant que mère de la famille communiste.
Les mouvements de genre et féministes n’ont progressé en réalité que dans les pays capitalistes et libéraux ; ces mouvements luttent précisément contre le système politique et économique qui garantit leur existence, ce qui est symptomatique des idéologies les plus capricieuses et hystériques. Elles ne dénonceront pas la condition féminine dans les pays islamistes ou marxistes. L’absence de réel courage commande toujours la prudence, de l’extrême gauche à la « droite » supposée jusqu’à préférer le parti unique des lâches plutôt que d’embrasser une réalité difficile à dénoncer. Ainsi en République Populaire de Chine où le contrôle des naissances était si insupportable que les infanticides se pratiquaient aussi après les naissances. Et ces mêmes féministes occidentales qui défendent l’islam qui interdit l’avortement, qui oblige au port du voile et tout ce qu’elles prétendent pourtant combattre. De telles contradictions ne sont-elles pas diaboliques ? Si de telles sottes parviennent à occuper toutes les surfaces médiatiques, politiques, culturelles c’est pour service rendu et nécessaire à un système totalitaire qui nous donne l’illusion de « La Liberté ».
Toutes ces idéologies ignobles, incompatibles avec les temps anciens pré révolutionnaire, nécessitent d’être grossiers et plein d’immondices, qu’il s’agit même de promouvoir pour être plus visible, omniprésent, tant le moindre repos de leur propagande pourrait susciter une contre révolution.
Les auteurs de cet ouvrage, Márquez et Laje, ne décrive qu’un aspect du wokisme, les plus « présentables » et intellectuellement solvables de l’idéologie du genre en Argentine ; ils tentent néanmoins d’offrir un panorama mondial de cette « izquierda de mierda » (pléonasme et ce n’est pas faire offense à la gauche de la décrire telle qu’elle se revendique elle-même finalement), une analyse particulièrement détaillée de la réalité argentine que nous ignorons dans l’ensemble et qui pourtant se révèle être finalement mondiale, mondialiste même !
El Libro Negro de la nueva izquierda de Nicolas Márquez et Augustin Laje, sans traduction française à ce jour, disponible sur Ed. Union Editorial