La taxe Zucman a pour objectif de mettre à contribution les plus grandes fortunes, le haut du panier, sous la forme « d’un impôt plancher de 2 % » sur « les très grandes fortunes définies comme les foyers fiscaux ayant 100 millions d’euros ou plus de patrimoine » (Gabriel Zucman). Un dispositif censé rapporter « à peu près 20 milliards d’euros », souligne Zucman, si bien que « avec cette mesure extrêmement ciblée, on peut trouver à peu près ce dont on a besoin en 2026 pour réduire notre déficit ou financer nos services publics, nos investissements »…
Soit, finalement, si on lit bien Zucman, une réponse aux déficits publics et à la dette souveraine qui ne sera valable, efficace que pour… 2026, l’année à venir. Et quid pour les déficits et la dette en 2027, 2028, 2029 et après ? Rien ou reconduire la taxe ?
Il est clair que cette taxe, dont se sont entichés la gauche et les écologistes, n’est qu’un pis aller, bien temporaire, pour, en pratique, continuer à creuser les déficits en dépensant sans compter et à accroître la dette en rassurant les créanciers internationaux de la France.
Une très mauvaise réponse donc, puisque d’une part elle assise sur les patrimoines (qui forment collectivement la richesse nationale destinée à être orientée vers l’investissement) et non sur les revenus ; et parce que d’autre part elle n’a vocation qu’à perpétuer le système qui enchaîne la France et les Français à la dépense sans compter et aux créanciers internationaux qui nous prêtent.
C’est là le problème mal posé des déficits et de la dette : trouver à brève échéance 20 à 40 milliards d’euros pour pouvoir poursuivre la dépense publique et continuer à se blottir dans la main de la finance internationale sans s’attaquer à la racine de nos difficultés. Jusqu’à ce que les prochaines générations de Français solvables soient en demeure à leurs tours de trouver à brève échéance X nouveaux milliards d’euros, dans une France déjà championne des prélèvements obligatoires…
Les solutions pérennes et justes passent par le retour à l’indépendance nationale y compris dans le domaine budgétaire, monétaire et financier :
- par le Frexit : depuis le traité de Maastricht, le financement des États par leur banque centrale est interdit, joli cadeau des européistes aux prêteurs internationaux : banques, fonds de pension et spéculateurs étrangers,
- par la souveraineté monétaire avec le retour au Franc,
- par la réforme de l’État, de sa dépense, de ses marchés publics, de ses agences et des collectivités locales dont la classe politique a multiplié les échelons et les doublons par clientélisme,
- par une vraie politique familiale et démographique alliée à la préférence ethnique européenne et à la remigration, pour former et employer des travailleurs français,
- par un dirigisme économique national-orienté dans les secteurs stratégiques, l’industrie, l’agro-alimentaire,
- …