Rébellion, Autonomie – Anticapitalisme – Communauté – 25 € annuel, 7 € au numéro

Fondée en 2002, la revue Rébellion est la voix d’une alternative au système. Essentiellement axée sur les sujets de fond, la revue est un espace de débats et d’échanges pour les véritables opposants et dissidents. Elle ouvre ses colonnes à des personnalités marquantes du monde des idées comme Alain de Benoist, David L’Epée, Charles Robin, Pierre de Brague, Thibault Isabel, Lucien Cerise … Rébellion se veut également un espace « contre-culturel » au sens large (arts, littérature, musique, graphisme).
SOMMAIRE :
- Éditorial : Leur écologie et la nôtre (Louis Alexandre)
- Pour l’ordre divin du monde (Guillaume Le Carbonnel)
- Autonomie et enracinement : une maison à la campagne (Thomas De Pieri)
- Entretien avec Wilfrid Chevalier : la permaculture et l’autonomie alimentaire
- Histoire de la forêt française (Thomas De Pieri)
- Martin Heidegger : philosophe de la nature (Thomas De Pieri)
- Présentation de nos camarades du projet Équinoxe ( https://heritagenatureholisme.wordpress.com)
- La métaphysique de l’amour (Camille Mordelynch)
- Lecture actuelle : Sorcière ! de Mona Chollet (Alexandra Arcé).
ACHAT et ABONNEMENT :
- dans la boutique en ligne,
- ou à l’adresse postale ( Rébellion c/o RSE, BP 62124, 31020 TOULOUSE cedex 02, France, par chèque à l’ordre de l’ADCPE ou en timbres).
































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LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : Ah ! Voilà qui fait monter au créneau les tenants d’une écologie très rentable…
Pur hasard, bien sûr – qu’alliez-vous penser ? – si cette vertueuse prise de conscience écologique leur crée l’obligation hautement morale de multiples « malus »… Puisqu’on vous dit qu’il s’agit de combattre le réchauffement climatique…
Pur hasard encore, si ledit combat contre le réchauffement s’annonce des plus juteux au moment de relancer la consommation mondiale, puisque justifiant de nouvelles normes dans l’énergétique, l’immobilier, les transports, le chauffage domestique…
Autant de renouvellements du parc automobile, des chaudières, des portes et fenêtres ; autant d’investissements dans l’isolation, la catalyse et autres obligations estampillées « écologiques » dont le cochon de payant fera les frais…
Silence sépulcral, en revanche, sur une autre prise de conscience écologique : celle qui, faisant rimer écologie avec économie, ose remettre en question la sacro-sainte CROISSANCE et son indissociable corollaire : la consommation à outrance.
Une consommation outrancière dont l’aspect le plus méconnu n’est pas le moins scandaleux : nous parlons du processus pudiquement baptisé « obsolescence programmée » et entrainant une SURCONSOMMATION, organisée par nombre d’industriels sabotant sciemment leurs produits pour en hâter le renouvellement.
Cette pratique, à la fois fatale pour la planète et ruineuse pour les ménages, n’apporte rien en contrepartie des pollutions et dépenses qu’elle multiplie.
En effet, quitte à fâcher les partisans d’un retour à l’âge des cavernes, on se voit mal exiger des mères de famille le sacrifice de leur électroménager ou du monospace qui transporte leurs bambins à l’école.
Mais, dès lors que l’on a fait le choix de tels investissements, les renouveler huit à dix fois dans une vie ne change rien au fait qu’on ne possédera toujours qu’une cuisinière à gaz, qu’une machine à laver, qu’un aspirateur, qu’un monospace à la fois… mais dont on aura payé huit à dix fois le prix, au rythme d’inutiles renouvellements, multipliant d’autant la pollution pour les construire et en stoker ou incinérer les déchets !
Baisse de niveau des personnels et responsables de fabrication ? N’en croyez rien…
Sachez plutôt que c’est avec la plus grande compétence et la plus extrême rigueur que des milliers d’ingénieurs surdiplômés travaillent, de par le monde, au conditionnement des pannes ou de l’usure prématurée de produits dont ils ont mission de hâter la mise au rebus, donc le renouvellement.
Certains se disent « indignés » ? On se demande pourquoi…
Douteraient-ils du désintéressement des philanthropes écologistes ?