Le mercredi 2 décembre, Jean Castex a annoncé l’officialisation des contrôles au faciès. En effet, les forces de l’ordre seront chargées d’ausculter les visages de tous les vacanciers se rendant dans les pays limitrophes de la France, afin de rechercher d’éventuelles marques de bronzages laissées par les lunettes de ski. Dans la même veine, nous avons appris qu’une unité d’élite de la police avait été réquisitionnée le 28 novembre pour balayer la place de la République. Les métiers de policier et de gendarme ont de moins en moins de rapport avec la protection des citoyens.
Le premier ministre Jean Castex invité de BFMTV ce mercredi 2 décembre a précisé les mesures que le gouvernement envisage pour dissuader les Français d’aller skier à l’étranger en Suisse voisine notamment où les remontées mécaniques sont ouvertes malgré l’épidémie.
« On va instaurer avec les Préfets des départements limitrophes, une quarantaine, c’est à dire qu’on fera des contrôles aléatoires à la frontière et que le Préfet pourra ordonner la mise en quarantaine sept jours » a déclaré le premier ministre.
Jean a donné le pouvoir aux préfets d’assigner à résidence pendant une semaine les dangereux terroristes qui souhaiteraient pratiquer le ski ou le snowboard.
Une décision aux mains des préfets
Si vous allez skier en Suisse par exemple, « vous subirez des tests et vous serez placé en isolement 7 jours » précise Jean Castex. Les préfets des départements limitrophes « pourraient ordonner un isolement de sept jours » pour les Français qui rentreraient d’une station de ski suisse ou espagnole. « La conclusion à en tirer, c’est que je ne vais pas en Suisse » pour skier, a ajouté Jean Castex. Interrogé pour plus de précisions, Matignon a affirmé : « c’est à la main des préfets » et « cela ne concerne pas les travailleurs transfrontaliers ».
Le gouvernement français veut dissuader ses ressortissants d’aller skier sur les domaines alpins étrangers qui restent ouverts pour l’instant en Suisse notamment. L’Espagne et l’Autriche pourraient faire de même, et même l’Andorre.
« D’autres pays n’ont pas la même conception, mais je vais protéger les Français en les empêchant d’aller se contaminer, et je rétablis l’équité vis à vis des gestionnaires de ski français que je suis là pour défendre » a justitifié sur BFMTV Jean Castex.
.@JeanCASTEX annonce "un isolement de sept jours" pour les personnes parties skier à l'étranger pic.twitter.com/YOvD38xm1q
— BFMTV (@BFMTV) December 2, 2020
La veille, le Président Emmanuel Macron avait préparé le terrain. « S’il y a des pays qui maintiennent des stations ouvertes, il y aura des contrôles pour dissuader les Français » et pour « ne pas créer une situation de déséquilibre avec des stations en France », avait déclaré le chef de l’Etat.
La « doctrine » républicaine en matière de contrôle des mouvements de population est unique au monde. Pour résumer, il est possible de contrôler chaque coin de rue et chaque bosquet à la recherche d’un travailleur qui aurait mal rempli un bout de papier. Il est également possible de mettre en place des contrôles aux frontières pour étudier les marques de bronzage laissées par les lunettes de ski. En revanche, il est impossible d’empêcher n’importe quel égorgeur venu du tiers monde de pénétrer sur notre sol. Rappelons qu’en 2017, le candidat Emmanuel Macron dénonçait « l’efficacité illusoire » des frontières nationales. « Le virus n’a pas de passeport », les français peuvent remiser le leur car ils sont à présent prisonnier de leur propre pays.
La Suisse visée par cette mesure de quarantaine
On skie déjà en Suisse, même si les Français n’ont possibilité que de le faire s’ils sont dans leur rayon de 20 km et ce jusqu’au 15 décembre. Ensuite, l’allégement du confinement, devrait leur permettre de voyager librement à l’étranger pour les vacances de Noël.
La suite sur le site de Franceinfo.
Si vous souhaitez malgré tout partir à l’étranger pour profiter de la neige, rapprochez-vous du passeur Cédric Herrou qui sera heureux de vous partager ses trucs et astuces pour déjouer les contrôles aux frontières.
Oscar Walter
Il n’y a pas de doute, on est vachement gouverné.
Lorsque la République est dépassée par les véritables enjeux (il en ait généralement ainsi), qu’elle ne maîtrise plus rien, que son autorité fait sourire, alors elle ne lui reste plus que les gesticulations du dernier soupir: les remontées mécaniques et le repas de Noël.
C’est drôle ! Tellement drôle, et absurde, que toute satire est superflue