L’heure est grave, dit Mark Rutte, le pitoyable secrétaire général de l’OTAN. Les Russes menacent. Il faut énormément augmenter les dépenses d’armement. Comment ? En puisant dans l’argent alloué aux retraites, à la santé, à la sécurité sociale. Ce n’est pas une blague.
Lors d’un évènement organisé à Bruxelles par le groupe de réflexion Carnegie jeudi 12 décembre, l’ancien Premier ministre néerlandais a déclaré :
Il y a dix ans, les Alliés ont décidé qu’il était temps d’investir à nouveau dans la défense. Le niveau a été fixé à 2%. En 2023, les Alliés de l’OTAN ont décidé d’investir « au moins » 2%. Au moins…
Je peux vous dire que nous aurons besoin de bien plus que 2%.
Je sais que dépenser plus pour la défense signifie dépenser moins pour d’autres priorités. Mais ce n’est qu’un peu moins.
En moyenne, les pays européens dépensent facilement jusqu’à un quart de leur revenu national pour les retraites, la santé et les systèmes de sécurité sociale.
Nous avons besoin d’une petite fraction de cet argent pour renforcer nos défenses et préserver notre mode de vie.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaire Etrangères :
Il est temps que l’OTAN montre l’exemple et retire un quart des retraites des anciens secrétaires généraux Jens Stoltenberg et Javier Solana, de l’ancien ambassadeur en Russie et ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN Alexander Vershbow et d’autres « retraités ».
Avant que les peuples européens s’en chargent eux-mêmes ?
Source : Le blog d’Yves Daoudal
Qui est Mark Rutte : le nouveau secrétaire général de l’Otan