Sofiane Rasmouk (dont Jeune Nation a relaté le procès : « Sofiane Rasmouk, le violeur ultra-violent« ), multirécidiviste n’a rien dit, pas esquissé le moindre geste suite aux réquisitions de l’avocat général. Une attitude à mille lieues de celle adoptée toute la semaine dernière, marquée par ses excès de violence, insultes, menaces et vitupérations. Il a été reconnu coupable de tentative de meurtre et de viol contre Priscillia, de viol contre Sandra et de vols à l’encontre des deux jeunes femmes. La cour d’assises de Nanterre l’a condamné à une peine de prison à perpétuité, peine requise, cinq heures plus tôt, par le ministère public.
Développant, face aux neuf jurés, ses arguments en faveur de la plus lourde des condamnations, Dominique Borron a cité les expertises effectuées sur Rasmouk afin d’anéantir tout soupçon de démence : « J’ai lu et j’ai vu dans la presse qu’on le qualifiait de monstre (…) mais votre juridiction ne juge pas des créatures de papier. Sofiane Rasmouk n’est pas bête mais la vérité ne l’intéresse pas. » Quant à une éventuelle réinsertion, l’avocat général a été catégorique : « Même si l’on sait ce qu’est une personne psychopathique – elle ne respecte pas la loi ni les victimes, obéit à peine à ce que lui conseille la défense – on sait que les possibilités de réadaptation dans la vie sociale sont des plus minces. »