« Aucun ministre de l’Intérieur n’a plus que Gérald Darmanin utilisé l’outil de la dissolution administrative ». C’est StreetPress qui le dit. Et qui annonce une nouvelle fournée dont « témoignent deux notes rédigées par les services de renseignements français, que StreetPress a pu consulter » (hurler avec les loups à l’unisson du pouvoir permet donc de bénéficier de quelques fuites bien organisées).
Toutes ces dissolutions administratives, et plus généralement ces interdictions et poursuites, ne reposent plus sur aucun critère objectif ou juridique de protection de la France et des Français, de l’ordre public (bien compris) ou des bonnes mœurs.
En témoignent tous les groupes aux actions subversives voire violentes ou criminelles, qui y échappent depuis longtemps (liste non exhaustive bien sûr) :
- les activistes antifas, enfants terribles du marxisme-léninisme, du trotskysme, de « Mai 68 », qui cassent partout,
- les « zadistes » et autres « éco-activistes » qui ont dévoyés la noble préoccupation écologique (incluant l’homme au sein de la nature) pour attaquer nos traditions, coutumes et modes de vie enracinés,
- les lobbies « trans » ou LGBT qui déversent leur subversion en direction de la jeunesse, faisant le jeu des apprentis-sorciers du « transhumanisme » derrière lesquels se masquent de puissants intérêts financiers,
- les associations sans-frontiéristes et « d’aide » au « migrants », grassement subventionnées notamment d’argent public, qui concourent à l’invasion du sol européen en facilitant le franchissement des frontières et l’installation de cohortes d’extra-européens (certaines affrétant même des bateaux pour aller les chercher au plus près du littoral sud-méditerranéen),
- les milices sionistes, parfois armés, « antiracistes » ici mais ultra-sioniste là-bas,
- ceux des mouvements islamistes qui imposent la charia ou un ordre étranger dans les « quartiers » (pourvu qu’ils taisent toute solidarité avec les populations palestiniennes en proie à l’épuration ethnico-religieuse ou avec l’Axe de la Résistance au Proche-Orient ),
- et les mafias de toutes origines qui s’adonnent à tous les trafics, mettant en coupe réglée les villes comme les campagnes…
Ces dissolutions sont bel et bien très politiques, elles ne sont même plus que cela (au sens le plus bâtard du terme), puisque frappant les forces et les mouvements sans concession :
- qui alertent sur les dangers menaçant la France, son peuple, son identité, sa culture,
- qui réclament les mesures pour y mettre fin, frontières, dénaturalisation, expulsion, remigration…
- et qui pointent du doigt les responsables apparents ou dissimulés, coteries et lobbies mondialistes, maçonniques et du judaïsme politique.
C’est même et surtout ce dernier point, désigner les responsables, désigner les ennemis de la France, qui est le plus important et le motif réel de l’emballement dissolutoire et de la répression qui l’accompagne. C’est ce dernier point qui permet maintenant de distinguer les vrais lanceurs d’alerte et résistants au Système, de ceux qui ne rêvent que de l’intégrer et d’en profiter comme… Marine Le Pen demandant à Elisabeth Borne de « dissoudre les « groupuscules extrémistes avec la volonté de ne pas être salie par les actions de l’ultradroite » (1) ou Jordan Bardella se prononçant « pour la dissolution des groupuscules d’ultradroite, ennemis de sa famille politique » (2).
Alors, cathos, païens, intellos, activistes, identitaires ou nationalistes, personne n’y coupe. Un peu comme « les animaux malades de la peste » de Jean de La Fontaine : « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » !
En l’occurrence, la « peste » servant de prétexte, c’est bien sûr « la haine », concept devenu fourre-tout dont le caractère profondément subjectif et relevant du ressenti permet d’en coller l’étiquette sur tous et n’importe qui, utilisée aujourd’hui pour atteindre, bâillonner et priver de visibilité (avant de les embastiller ?) les véritables résistants au Système que les mondialistes, européistes, atlantistes, sionistes, et autres libertaires et immigrationnistes… imposent de façon de plus en plus tyrannique.
Les voix qui s’élèvent contre cette disparition des libertés politiques restent rares. Quelques avocats et juristes dénoncent quand même l’emballement et « ces dérives intolérantes relevant d’une sorte de libéralisme autoritaire » (3) où « la dissolution est devenue, en quelque sorte, un mode de gouvernement ». Et le Cercle Droit & Liberté attaque devant les juridictions administratives la fameuse « Circulaire Darmanin » du 10 mai 2023 (4) que le ministre de l’Intérieur a tenté de tenir cachée pendant des mois.
D’ailleurs, preuve supplémentaire de la décorrélation totale entre les menaces que feraient peser réunions ou manifestations de « l’ultra-droite » et les interdictions qui leurs sont faites, la circulaire contient un petit guide des prétextes, préfabriqués d’avance, au soutien des mesures que les préfets sont enjoints de prendre sans discernement ni examen des cibles visées et de la situation locale.
Le seul point réjouissant de ces dissolutions sans fondement, c’est que les projecteurs sont ainsi braqués devant l’opinion sur l’hypocrisie manifeste, éclatante, des droits de l’hommiste et de leurs textes sacrés, déclaration et conventions censés protéger les libertés publiques, d’opinion, de communication et d’association. Par son deux poids – deux mesures, le pouvoir scie l’une des branches politico-idéologiques des « Lumières » sur laquelle est assise et a été fondée leur république anti-française.
Et cette hypocrisie atteint et entraîne avec eux dans l’infamie les institutions qui valident leurs lettres de cachet liberticides et leurs complices qui répètent servilement les accusations : la justice aux ordres et les petits procureurs de la presse inquisitrice comme StreetPress et autres médiats « antifas » (mais leurs liens avec les pouvoirs sont quasi avoués).
Ainsi donc, après l’interruption due au remaniement ministériel, le petit commerce politicien de Moussa Darmanin a repris : « à trop contraindre le ressort de la répression, le ministre de l’Intérieur subira un retour de manivelle. C’est inéluctable ! Ce n’est qu’une question de temps… » (Yvan Benedetti).
Osons notre pronostic : comme Valls en son temps, qui s’en prit à la « matrice de l’extrême-droite en France », a disparu des radars, grillé par sa course effrénée à être quelque chose quelque part n’importe où avec n’importe qui, Darmanin (passé de pigiste à Politique Magazine, proche de la Restauration Nationale, à voiture balai sur la droite de la Macronie) avec son bilan désastreux aux manettes du ministère de l’Intérieur, rejoindra tôt ou tard les limbes de la politicaillerie.
(1) Le Monde, 20.12.2022
(2) Le Figaro, 23.05.2023
(3) « Quand le gouvernement utilise la dissolution administrative comme une arme politique », 18.12.2023
(4) Le document secret de Darmanin utilisé pour interdire les réunions et manifestations, Polemia, 08.12.2023
(5) Gérald Darmanin a-t-il milité à l’Action française ?, Politis, 05.02.2021
Il faut comprendre de ces exécutions de groupes qualifiés d’ultra-droite ont un autre but indirect. C’est de légitimer les zemmouristes qualifiés un temps d’extrême-droite. Certains, limités dans la pensée, diront: Mais il en est de même pour le RN!. Oui et non. Le RN est sous controle. Mis dans la lumière si nécessaire, diaboliser par le RN et Jean-Marie si nécessaire. En revanche n’oubliez pas que ne pas voter pour le RN, c’est jouer le jeu des macronnistes et des zemmouristes. Je pense aux présidentielles. Pour les européennes les nationalistes peuvent soutenir Philipot.
Ou encore mieux, la liste authentiquement nationaliste qui sera conduite par notre ami Pierre-Marie Bonneau !
Annonce de constitution de la liste : https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/europeennes-2024-lappel-de-pierre-marie-bonneau
Présentation de la candidature : https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/entretien-avec-pierre-marie-bonneau-tete-de-liste-aux-elections-europeennes-2024