« Par l’Etat », c’est à dire par vous, avec votre argent. Dans la région, les centres d’hébergement sont littéralement saturés. À tel point que sur les 130 000 places destinées à l’accueil de personnes dans le besoin, près de 40 % sont des chambres d’hôtel. Depuis quelques années, les chiffres demeurent en constante augmentation. Tandis qu’en 2015, 35 000 personnes étaient accueillies dans des hôtels de la région parisienne, le nombre quotidien de nuitées s’est établi à plus de 53 000 en octobre dernier.
« Les dimensions sont devenues énormes »
Déclare Christine Laconde, directrice générale du Samu social de Paris qui a mis en place un service dédié, baptisé Delta, où une centaine de personnes travaillent à temps plein pour rechercher des chambres d’hôtel disponibles, gérer les réservations pour plusieurs départements franciliens et s’apprête à l’assurer pour l’ensemble de l’Ile-de-France dès le mois prochain.
« Au 26 octobre 2020, le nombre total de nuitées hôtelières s’élevait à 53 545 en Île-de-France », calcule la préfecture de région qui chiffre le « coût moyen d’une nuitée à 21 euros » à Paris, 18 euros en moyenne dans la région. Note globale à régler auprès de 643 hôtels d’Ile-de-France : près d’1 million d’euros chaque nuit, 300 millions d’euros à l’année.
En moyenne, les personnes logées à l’hôtel y restent deux ans et demi. Mais « la moitié y est depuis plus de deux ans, martèle Christine Laconde. La raison majeure, c’est l’accès au logement qui est un parcours du combattant.
Le parcours du combattant consistant dans l’immense majorité des cas à obtenir des situations de séjour régularisées et des papiers pour pouvoir prétendre au logement.
Voilà qui nous renseigne grandement sur le profil de ces « hébergées » aux frais de la princesse…
Sources : Fdesouche, Le Point, Le Parisien
Quand on pense aux SDF Français qui dorment dans la rue depuis des années , souvent…
Comme le chantait In Memoriam il y a 20 ans, « Ils sont l’armée des ombres, celle qui vit, qui gît, si près de toi »…
Un clandestin, c’est nettement plus important pour les raclures qui nous gouvernent.