Un nouveau camp sauvage de 400 envahisseurs, porte de la Chapelle
Sur le terre-plein central de l’avenue du Président-Wilson, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), une centaine de tente jonchent le bitume, abritant «300 à 400» personnes, estime l’un d’eux, venus d’Égypte, de Libye, d’Afghanistan, du Pakistan, d’Érythrée ou encore du Soudan. Présents depuis quinze jours, ils sont à quelques centaines de mètres du centre de transit de la porte de la Chapelle, ouvert il y a un mois par la maire de Paris, Anne Hidalgo, pour héberger de manière temporaire 400 à 600 envahisseurs et mettre fin aux incessantes reconstitutions de «campements sauvages» sur les trottoirs de la capitale. Ce n’est pas gagné !