Il y a un peu plus d’une semaine, une importante explosion d’un engin artisanal s’est produit à Athènes. Des anarchistes radicaux avaient apparemment planifié une attaque contre les commémorations des deux martyrs d’Aube Dorée, Giorgos Fountoulis et Manolis Kapelonis, assassinés le 1er novembre 2013 par des extrémistes de gauche jamais identifiés. Mais la machine infernale a explosé entre leurs mains pendant les préparatifs…
Cette année les commémorations de Fountoulis et Kapelonis ont été éclipsées par une tentative d’attentat survenu le 31 octobre : deux extrémistes de gauche voulant placer un engin explosif sur le site de l’événement commémoratif afin de le faire exploser pendant son déroulement, ont été frappés par leur propre engin maléfique.
Un des auteurs a été tué par son propre engin : le corps, identifié à partir de ses restes démembrés, appartient à Kyriakos Xymitris, un homme de 36 ans, originaire de la ville portuaire du Pirée, qui avait déjà été arrêté en Allemagne, et dont les empreintes digitales figuraient dans la base de données internationale d’Europol, l’agence de police de l’Union européenne. Un complice a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital. Et la police grecque enquête maintenant sur une Marianna Manoura, ainsi que d’autres complices présumés, pour avoir formé une organisation terroriste.
Selon l’agence de presse Athens News Agency, les procureurs ont émis des mandats d’arrêt contre deux femmes ainsi qu’un homme, et les ont inculpées de quatre crimes liés au terrorisme et deux délits.
Mais immédiatement après, il est apparu que les fabricants de bombes d’Athènes avaient d’excellentes relations avec la scène extrémiste de gauche à Berlin, la capitale allemande. Dans ce contexte, au moins deux perquisitions ont eu lieu samedi 9 novembre après-midi dans le quartier branché de Friedrichshain à Berlin, sur la Liebigstrasse et sur la Bensarinplatz. Il va donc de soi qu’un ou plusieurs auteurs et complices font partie de la scène antifasciste berlinoise. Cette hypothèse est également confirmée par les reportages en temps quasi réel du compte X « Nordkiez75 », géré depuis la scène antifa de la Rigaer Straße et qui rend compte depuis des jours des mesures policières contre les militants extrémistes de gauche à Athènes.
Alors que les autorités allemandes persécutent les jeunes patriotes et nationalistes et les qualifient de plus en plus souvent de « terroristes », les autorités et les médiats restent bien discrets sur ces derniers développements. Et la presse, y compris à Berlin, ne juge apparemment pas nécessaire de parler des liens terroristes à l’international. Ce n’est pourtant un secret pour personne : il existe depuis longtemps des liens étroits entre la scène antifa allemande et ses homologues à Athènes, notamment dans le quartier d’Exarchia.
Ce réseau subversif antifa à l’échelle européenne peut être classé comme particulièrement dangereux, en témoigne ces passages à l’acte par tentative d’attentats à la bombe et la découverte d’armes à feu lors des perquisitions… Mais ce terrorisme-là, retient peu l’attention des classes politico-médiatiques en Europe.
Source : Michael Brück
Aujourd’hui différents candaules appellent à être couillus mais il semblerait que côté attentats depuis longtemps maintenant les « antifa » sont plus décidés.