Chronique de l’invasion migratoire de l’Europe au 12 juillet 2016
Invasion migratoire : déjà plus d’un million d’envahisseurs entrés en Europe en 2016
Les médiats et gouvernants en Europe affirment que le flux d’envahisseurs s’est réduit voire tari depuis la signature d’accords entre l’Union européenne et la Turquie. En réalité un nouveau rapport d’une agence européenne, le Bureau européen d’appui en matière d’asile, affirme que le nombre d’envahisseurs ayant violé les frontières pendant les 6 premiers mois de 2016 a été plus importants que celui des 6 premiers mois de l’année 2015 ! Selon le rapport de 2015, il y avait eut 350 000 envahisseurs entrés clandestinement entre janvier et mai de l’année dernière. En 2016 ce chiffre a augmenté exponentiellement à un demi-million d’individus qui ont violé les frontières par la route des Balkans et en traversant la Méditerranée. La plupart d’entre eux viennent de Syrie ou d’Irak évidemment mais bien souvent aussi d’Afghanistan, Somalie, Erythrée, Nigéria… L’année dernière, c’est l’Allemagne qui a reçue la majeure partie des envahisseurs entrés en Europe et la tendance semble se poursuivre cette année, les rapports faisant valoir que l’Allemagne a accepté quelques 226 000 envahisseurs jusqu’à présent cette année.
L’agence européenne Frontex, dite « de protection des frontières », affirment que les problèmes qui ont conduit à cette crise migratoire ne sont toujours pas résolus. Et en conséquence le flux d’envahisseurs ne peut que continuer à croître au cours des mois qui viennent. Et les gesticulations de l’Union européenne et des gouvernants des États membres pour fermer certaines routes d’accès ne font que pousser les passeurs et envahisseurs à utiliser des itinéraires de rechange.
Hongrie : critiques des Nations-Unies contre le contrôle des frontières
Le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a vivement critiqué la Hongrie pour avoir déployé 10 000 policiers et soldats à ses frontières. Les Nations-Unies voient d’un mauvais œil la politique hongroise de refoulement et blocage des envahisseurs à la frontière serbe alors que le flux qui traverse les Balkans est reparti à la hausse. Et le gouvernement serbe accuse la Hongrie de violer le droit international lorsque les forces hongroises interceptent et expulsent vers la Serbie les envahisseurs attrapés à moins de 8 kilomètres de la frontière.
Le représentant local du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, en poste à Budapest, affirme qu’il se sent particulièrement concerné par les pratiques hongroises et le sort fait aux personnes côté serbe dont le nombre atteint plus de 800 et continue à grossir. Le chef de cabinet du Premier Ministre hongrois lui a tacitement répondu vendredi 8 juillet que « aujourd’hui la protection de la Hongrie et de l’Europe est la tache de son gouvernement et que pour la Hongrie la sécurité et l’arrêt de l’immigration clandestine sont les priorités les plus importantes » !